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Extrait de l'acte IV, scène 11: commentaire - Lorenzaccio de Musset

Publié le 24/01/2021

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Le symbolisme apparaît très nettement dans les mots que prononce Lorenzo pour répondre au duc : « Seigneur, n'en doutez pas » (I. 13). Cette formule est une belle trouvaille de Musset : prise à la lettre, elle fait penser à la formule de politesse que l'on prononce lorsqu'on veut assurer quelqu'un de son dévouement, et qu'on le prie de n'en pas douter. Dans le contexte, elle signale le sang-froid étonnant du meurtrier et son ironique cruauté : l'appellation « Seigneur », marque de respect, est plus que dérisoire. Cette réplique a également une profondeur symbolique; il faut entendre : « Seigneur, ne doutez pas que ce Lorenzo meurtrier soit le vrai». C'est donc, de la part de Lorenzo, une affirmation de soi jetée à la face d'Alexandre.

« Extrait de l'acte IV, scène 11 LE DUC, seul.

-Faire la cour à une femme qui vous répond « oui » lorsqu'on lui demande « oui ou non », cela m'a to�@ZEN paru très sot, et tout à fait digne d'un Français.

Aujourd'hui surtout que j'ai soupé comme , 5 trois moines, je serais incapable de dire seulement : « Mon cœur, ou mes chères entrailles », à l'infante d'Es­ pagne.

Je veux faire semblant de dormir; ce sera peut­ être cavalier, mais ce sera commode.

Il se couche.

-Lorenza rentre l'épée à la main.

110 LORENZO.

-Dormez-vous, Seigneur ? Il le frappe.

LE DUC.

-C'est toi, Renzo ? LORENZO.

-Seigneur, n'en doutez pas.

Il le frappe de nouveau.

-Entre Scoronconcolo.

:15 SCORONCONCOLO.

-Est-ce fait? LORENZO.

-Regarde, il m'a mordu au doigt.

Je garde­ rai jusqu'à la mort cette bague sanglante, inestimable diamant.

SCORONCONCOLO.

-Ah! mon Dieu! c'est le duc de 20 Florence.

LORENZO, s'asseyant sur le bord de la fenêtre.

-Que la nuit est belle ! Que l'air du ciel est pur ! Respire, res­ pire, cœur navré de joie ! SCORONCONCOLO.

-Viens, maître, nous en avons trop 25 fait; sauvons-nous.

LORENZO.

-Que le vent du soir est doux et embaumé ! Comme les fleurs des prairies s'entrouvent ! Ô nature magnifique, ô éternel repos !. »

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