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Extrait de l'acte I, scène 4: commentaire - Lorenzaccio de Musset

Publié le 24/01/2021

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L'évanouissement peut être lu comme une simulation d'autant plus habile qu'elle repose sur une réaction physiologique a priori incontrôlable (pâleur subite, tremblement des jambes, I. 26-27). Si l'on ne croit pas à l'évanouissement, on peut l'interpréter ainsi : Lorenzo a compris qu'il lui faut jouer jusqu'au bout le personnage du lâche, il le fait supérieurement; et de son masque, il va faire ultérieurement l'instrument de sa vengeance.

« Extrait de l'acte 1, scène 4 v ALORI.

-Devant le duc, l'épée nue ! : LE DUC, riant.

-Laissez faire, laissez faire.

Allons ; Renzo, je veux te servir de témoin -qu'on lui donne une épée! 5 , LORENZO.

-Monseigneur, que dites-vous là ? ! LE DUC.

-Eh bien ! ta gaieté s'évanouit si vite ? Tu ; trembles, cousin ? Fi donc ! tu fais honte au nom des ! Médicis.

Je ne suis qu'un bâtard, et je le porterais mieux · que toi, qui es légitime ? Une épée, une épée ! un Médi- 1 o cis ne se laisse point provoquer ainsi.

Pages, montez ici; ! toute la Cour le verra, et je voudrais que Florence entière l y fû t. LORENZO.

-Son Altesse se rit de moi. LE DUC.

-J'ai ri tout à l'heure, mais maintenant je rou- 15 gis de honte.

Une épée ! Il prend l'épée d'un page et la présente à Lorenw.

VALORI.

-Monseigneur, c'est pousser trop loin les choses.

Une épée tirée en présence de Votre Altesse est un crime punissable dans l'intérieur du palais.

20 LE DUC.

-Qui parle ici, quand je parle ? v ALORI.

-V�mD Altesse ne peut avoir eu d'autre des­ sein que celui de s'éga yer un instant, et sire Maurice lui­ même n'a point agi dans une autre pensée.

, LE DUC.

-Et vous ne voyez pas que je plaisante 25 encore ? Qui diable pense ici à une affaire sérieuse ? Regardez Renzo, je vous en prie; ses genoux tremblent, il serait devenu pâle, s'il pouvait le devenir.

Quelle contenance, juste Dieu ! je crois qu'il va tomber.. »

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