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exposé sur Patrick DILS

Publié le 01/11/2023

Extrait du document

« Patrick Dils Patrick Dils a subi une erreur judiciaire à l’âge de 16 ans, il est inculpé de meurtre de deux garçons en Moselle, il a donc été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité pour meurtre.

C’était un 28 septembre 1986 durant la soirée, deux enfants, Cyril Beining et Alexandre Beckrich, nés en 1978, âgés de 8 ans sont retrouvés morts, tués à coups de pierre, le long d'une voie de garage de la SNCF à Montigny-lès-Metz.

A cette époque, Patrick Dils est apprenti cuisinier, il est interrogé car il habite la même rue que les deux garçons.

Au fil de l’enquête, la police retient trois suspects au profil similaire : célibataires, vivant chez leurs parents et d'un niveau d'instruction similaire. Après de nombreux interrogatoires et de reconstitutions de la scène, Dils est le dernier suspect, il avoue avoir commis ces meurtres sans savoir pourquoi il a tué ces enfants.

Après reconstitution de la scène, Patrick Dils admet toujours le crime.

Cependant lors du premier entretien avec son avocat la première chose qu’il lui a dit c’est qu’il était innocent.

Après la reconstitution, dans l'aprèsmidi, au cabinet de la juge d'instruction, il identifie correctement, parmi quatre pierres qui lui sont présentées, les trois qui ont été les armes du crime, ce qui convainc définitivement la magistrate de sa culpabilité.

Il est donc renvoyé devant le cours d’assise.

Son premier procès se déroule dans des conditions difficiles pour la défense car Patrick Dils a une rage de dents durant tout le procès.

Suite au procès, il est condamné le 27 Janvier 1989 à la réclusion criminelle à perpétuité par la cour d’assises des mineurs de la Moselle. D’ailleurs le fait qu’il soit mineur n’a pas été pris en compte.

Sa peine a quand même été divisé par deux grâce à l’excuse de minorité.

Il a le droit de voir ses parents seulement pendant 5 minutes dans le corridor surveillé par les gendarmes.

La juge d'instruction, Mireille Maubert, refusera pendant seize mois d'accorder un permis de visite à ses deux parents parce qu'elle les soupçonne d'avoir couvert les agissements de leur fils.

Ensuite plusieurs demandes envoyées, la première date du 26 juillet 1990 lorsque ses avocats déposent une première demande en révision auprès de la Cour de cassation, demande rejetée faute d'élément nouveau.

Ensuite vient le.... »

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