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exposé sur l'organisation sociale des ibo

Publié le 08/01/2025

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« Plan INTRODUCTION I/ RESUME ET SRTUCTURE DE L’ŒUVRE 1/RESUME 2/STRUCTURE DE L’ŒUVRE II/LES THEMES ET LEURS RAPPORTS AVEC L’ACTUALITE 1-LA CULTURE 2-LA TRADITION 3-LA COLONISATION 4-LA RELIGION 5-L4ORGANISATION SOCIALE 6-LA SOLIDARITE 7-LE STATUT DE LA FEMME CONCLUSION Introduction Le monde s’effondre est un œuvre qui décrit le mode de la vie des sociétés Ibo avant et pendant la colonisation.

Chinua Achebe, auteur du présent ouvrage, grâce à une connaissance approfondie de la culture Ibo, entend apporter sa contribution dans l’éveil des consciences de jeunes générations sur certaines pratiques traditionnelles africaines.

Avant d’étudier les principaux thèmes et leur rapport avec l’actualité, il nous convient de porter un regard rétrospectif sur le résumé et la structure de l’œuvre, ainsi que les thèmes et leur rapport avec l’actualité. I/RESUME ET STRUCTURE DE L’ŒUVRE 1-Résumé Le monde s’effondre est un témoignage sur le monde de vie des africains avant et pendant la colonisation de l’Afrique noir par les européens.

Jadis, enraciné dans la culture, le Ibo connaîtra un bouleversement socioculturel dès les premiers jours de l’arrivée des colons.

En effet, ce peuple étant animiste, accordait une grande importance aux valeurs traditionnelles. Les traditions Ibo gardent leur importance lorsqu’ils suivent un événement malheureux ou joyeux.

Onkonkwo, le personnage principal de cette œuvre est un farouche guerrier et grand cultivateur qui projette de rehausser l’image de la famille ternie par un père assisté paresseux.

Chinua Achebe brosse donc le portrait d’un homme rude, complexe, ambitieux qui veut s’accomplir et devenir une figure emblématique de son clan. C’est pourquoi il fut désigné par les responsables du clan par l’enlèvement d’Ikemefuma et de la vierge fille en compensation d’une femme assassiné dans le village de voisin Mbaino.

Mais ce dernier fut contraint à l’exil pour avoir tué le fils âgé d’Ezeulu lors de ses funérailles. Tandis qu’il lui restait quelques années pour prendre les plus hauts titres du clan.

L’exil d’Okonkwo sera marqué par l’évènement de la colonisation à Umuofia.

Après sept ans d’exil, Okonkwo regagna la terre paternelle et trouva que la société était divisée.

Les partisans de la nouvelle religion furent entrés en conflits avec les détenteurs de coutume, car Enoch ôta le masque à Egwugwu lors d’une cérémonie.

En réplique, les membres du clan détruisirent L’église.

Ce qui conduisit Okonkwo et cinq autorités en prison.

A la sortie de la prison, Okonkwo lança un appel à la révolte mais n’ayant pas de soutien, il décida de se suicider. 2-Structure de l’œuvre L’œuvre est structuré en trois parties qui comportent 254 pages. La première partie comprend 139 pages soit 13 chapitres.

Elle décrit l’apogée de la société Ibo au Nigeria et dans laquelle évolue un grand guerrier du non d’Okonkwo. La seconde partie regroupe six chapitre soit 39 pages évoque l’exil d’Okonkwo dans son village maternel pour avoir commis un meurtre, ainsi que l’arrivé des missionnaires blancs et la conversion de son fils aîné à la nouvelle religion (le christianisme). La dernière partie compte six chapitres et raconte le retour d’Okonkwo dans son village natal régi par de nouvelles lois investies par les étrangers (missionnaires), où règne un désordre indescriptible.

Indigné par les pratiques de la nouvelle ère, Okonkwo mis fin à sa vie. Dans le roman, de nombreux thème sont abordés mais nous étudierons les grands thèmes tout en faisant leur rapport avec l’actualité. II/LES THEMES ET LEUR RAPPORT AVEC L’ACTUALITE 1-La culture La culture est l’ensemble des connaissances acquises par une personne ou une société.

Dans cette œuvre, plusieurs types de culture se font sentir.

L’activité principale des Ibo est l’agriculture.

Ils organisaient aussi des activités physiques telles que les championnats de luttes et les danses traditionnelles qui se faisaient sous le rythme du tam-tam et des futés, ainsi les vainqueurs étaient sans doute récompensés par des titres d’honneur et de gloire.

Ce qui explique la célébrité d’Onkonkwo qui avait réussi à terrasser Amalinze le chat resté invincible pendant sept ans.

Les contes également étaient reconnus dans la société Ibo comme une activité de divertissement et d’instruction.

En plus cette société marquée par la polygamie donnait une place importante à la dot.

En effet, celui qui voulait se marié devrait s’attendre à une dot fixé par beau parents : « de cette manière, le montant de la dot d’Akekue fut finalement fixé à vingt sacs de cauris.

C’était le crépuscule quand les deux partis arrivèrent à cet accord.

» Chapitre VIII page 90. De nos jours, cette culture prend de plus en plus une autre forme.

Dans la société actuelle les jeunes préfèrent le football à la lutte.

Quant à la dote, elle existe toujours dans d’autres groupes ethniques en plus du mariage civil.

Également, les contes sont généralement écrits au lieu d’être oralement racontés. La culture Ibo a une grande ressemblance avec celle de nombreuses sociétés traditionnelles africaines.

Que peut-on dire de leur tradition ? 4-La tradition La tradition des Ibo est une tradition purement africaine car ses derniers respectent leur coutumes et règlements ainsi que les interdits.

Leur mode est très étrange car il n’accepte pas la naissance des jumeaux qu’ils considèrent comme abomination. Ces derniers sont jetés dans la forêt des esprits du mal qu’ils appellent forêt maudite.

Ils n’acceptent pas les lépreux et les albinos, croyant qu’ils n’étaient pas des êtres humains.

Ils n’étaient pas ainsi enterrés mais jetés.

Leur coutume n’accepte la querelle entre les membres d’un même clan. Cet acte leur appairait comme une grande humiliation.

Chez les Ibo quand quelqu’un tuait une femme même involontairement, il était exilé sept ans.

C’est l’exemple d’Okonkwo à la deuxième partie de l’œuvre.

Et si cela se faisait de sang-froid c’était la condamnation à mort.

Si ce crime est connu par un étranger, le village de ce dernier donnait une vierge et un jeune garçon en compensation pour éviter la guerre des clans.

Mais avec l’arrivée du blanc la vie traditionnelle Ibo fut bouleversée par la civilisation blanche.

Certaines allèrent jusqu’à mépriser leur propre culture. La tradition Ibo se présente donc comme une tradition rigoureuse.

Ses règles sont dures.

Nul n’est au-dessus de cette tradition.

Mais la colonisation a bouleversé cette pratique. 3-La colonisation La colonisation a eu un impact sur le peuple Ibo à travers la modification des structures traditionnelles de leur société. Okonkwo, banni de son village, revient quelques années plus tard et constate que tout avaient changé, en effet, les missionnaires sont devenus les structures administratives et dictaient leurs lois.

Okonkwo voulait mener la résistance la résistance mais ses confrères n’avaient pas le courage de le soutenir dans sa révolte contre le pouvoir colonial : « il savait qu’Umuofia n’entreprendrait pas la guerre.

Il le savait parce que les hommes avaient laissés les autres messagers s’échapper.

Ils s’étaient laissé emporter par le tumulte au lieu d’agir.

» Au regard de tout cela, Okonkwo préféra la mort à la soumission.

Pour la société Ibo, la colonisation apparaît comme une entrave au développement socioculturel.

Avec la colonisation, on assiste de nos jours à une disparition progressive des valeurs traditionnelles africaines. 4-La religion La religion est un thème récurrent.... »

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