exposé sur "L'Étrange Cas du docteur Jekyll et de M. Hyde" de Stevenson

« Bonjour à tous, Aujourd'hui, je suis ravie de vous plonger dans l'univers fascinant de "L'Étrange Cas du docteur Jekyll et de M.

Hyde" de Robert Louis Stevenson. Mais d'abord imaginez un instant une confrontation intérieure entre la lumière et l'ombre, entre le bien et le mal, une lutte ancestrale qui traverse les époques et les frontières de l'âme humaine qui s’exécute en nous.

C'est précisément dans ce tourbillon psychologique et moral que nous entraîne Robert Louis Stevenson.

Comme il le dit, 'L'homme est toujours double.

Et c’est cette idée de dualité qui constitue le cœur même de cette intrigue captivante... Avant d'entrer dans cette histoire fascinante, je vais vous présentez l’auteur.

Il est né à Édimbourg en 1850, et a eu une vie grandement impactée par le contexte historique riche en bouleversements sociaux, scientifiques et culturels de cette époque, il y avait alors une grande remise en question sur la nature humaine et la morale, ce qui a incontestablement impacté son œuvre. Stevenson a puisé dans ses propres expériences et observations pour ce roman.

Et il y a plusieurs versions concernant son écriture : pour certains, il aurait été écrit sous l'emprise de cocaïne.

Pour d'autres, ça aurait durant sa convalescence à Bournemouth ou encore après un cauchemar.

En tout cas, sa création aura pris du temps car elle aura dû être réécrit plusieurs fois, notamment à cause de sa femme qui pensait que cette histoire n'était qu'un “cahier plein de parfaites sottises.” Je pense d'ailleurs que c'est ce qui a donné lieu à cette fusion de différents genres littéraires.

À travers cette œuvre, il parvient à entrelacer les éléments autobiographiques avec les caractéristiques du roman policier, du gothique, de la science-fiction, de la morale et du psychologique. Ce roman, bien plus qu'une simple histoire, agit comme un miroir sur nos propres questionnements et recherches identitaire.

En tout cas, cette œuvre m'a confrontée à mes propres questionnements sur la nature humaine.

Je pense que Stevenson nous offre ici une invitation à explorer la sensibilité humaine.

Les luttes internes entre le bien et le mal chez Jekyll et Hyde résonnent avec les variations de notre propre sensibilité, la façon dont nous naviguons entre nos émotions et nos décisions, entre notre côté lumineux et notre part plus sombre en quelque sorte. C'est là que ce livre s'inscrit comme un catalyseur car il nous pousse à réfléchir non seulement à l'histoire captivante de ces personnages, mais aussi à nous-mêmes, à nos propres quêtes intérieures et à la complexité de notre identité. Ainsi, la lecture de "L'Étrange Cas du docteur Jekyll et de M.

Hyde" de Stevenson, nous plonge non seulement dans une intrigue captivante, mais aussi dans une introspection sur les tourments de l'âme humaine, une exploration des différentes couches de notre identité, c’est une quête sur notre compréhension. Dans le Londres victorien décrit par Stevenson, l'atmosphère est chargée d'une étrange tension, où le mystère règne.

C'est dans ce décor que nous faisons la rencontre du Dr Jekyll, un homme respecté et admiré dans la société pour ses bonnes actions et sa morale irréprochable, mais aussi énigmatique par son caractère introverti.

C'est un scientifique brillant, déterminé à séparer le bien du mal au sein de l'âme humaine.

Au cours de l'histoire nous rencontrerons ses amis proches, tel que son notaire Mr. Utterson, ou encore le docteur. Cependant, le mystère s'épaissit lorsque M.

Hyde surgit, c’est un personnage sinistre, et dont on sait peu de choses, si ce n'est qu'il semble associé à Jekyll de manière inexplicable.

La découverte de cette relation étrange entre les deux hommes contraste fortement avec la réputation immaculée de Jekyll ce qui intrigue autant Utterson que le lecteur.

C'est à travers ces personnages que Stevenson explore la dualité intérieure, le contraste entre la vertu et le vice, soulevant ainsi des questions sur les expressions de la sensibilité et les variations de l'identité humaine.

Fanny Osborne qui est l'épouse de Stevenson a d'ailleurs déclaré que son mari avait trouvé l'inspiration dans un article sur le subconscient dans un journal scientifique français, et certains passages du livre font même allusion aux travaux du philosophe allemand Nietzsche. L'histoire débute par l'énigmatique comportement du Dr Jekyll, qui, à travers une série d'événements troublants, attire l'attention de son entourage.

L'annonce de sa volonté de léguer tous ses biens à M.

Hyde, un individu dont personne ne connaît le passé ni la réelle identité, suscite des questionnements et des doutes quant à ses motivations et sa lucidité.

Au fil des pages, le mystère s'épaissit, et l'intrigue devient une quête de vérité sur la relation entre ces deux personnages en apparence radicalement opposés.

Cette quête de vérité plonge le lecteur dans un tourbillon de questionnements sur la dualité des personnages et la nature humaine elle-même.

Les passages secrets, les révélations au fur et à mesure de notre avancée dans le roman et les actions de chacun confèrent au récit une aura de mystère et de tension palpable, ce qui éveille notre curiosité et suscite notre réflexion sur les masques que chacun porte au quotidien. Les personnages de Jekyll et Hyde deviennent le miroir des différentes expressions de la sensibilité humaine.

Leur dualité intérieure interpelle sur les nuances entre le bien et le mal, la lumière et l'ombre en chacun de nous.

Blaise Pascal disait d'ailleurs que 'Le moi est haïssable', ce qui illustre la complexité de l'identité humaine et les métamorphoses du moi, qui sont parfois difficilement acceptables par soi-même. Jekyll représente ainsi la facette respectable, il obéit aux normes sociales et aux, tandis que Hyde incarne les désirs refoulés, la part sombre qui est libérée de toute contrainte.

Cette métaphore éclaire la complexité intérieure de chaque individu, qui est confronté à ses propres contradictions morales et éthiques.

La création volontaire de Jekyll d'une entité distincte, libérant ainsi.... »