exposé sur le parnasse
Publié le 22/05/2020
Extrait du document
«
LE PARNASSE
Le Parnasse , parfois appelé mouvement parnassien , est un mouvement poétique apparu dans la
seconde moitié du 19 e
siècle.
Né vers 1850 sous l’influence de Théophile Gautier, le Parnasse, à
l’inverse du Romantisme, refuse le lyrisme personnel et valorise le travail de la forme , privilégiant
une poésie descriptive qui doit égaler par sa perfection, la beauté de l’objet choisi .
I- ORIGINE DU NOM
- Le nom Parnasse est, à l'origine, celui d'une montagne de Grèce.
Dans la mythologie grecque , ce
Mont Parnasse était, comme Delphes , consacré à Apollon , le dieu de la poésie et aux neuf Muses.
- C’est en souvenir de ce mythe que les poètes du Parnasse ont choisi ce nom, en référence aux sources
antiques qu’ils admiraient.
- Les parnassiens, qui tiennent Leconte de Lisle pour leur maître, peuvent être divisés en quatre
familles complémentaires :
• Les néoromantiques : parnassiens les plus marqués par le courant romantique bien que celui-ci
soit épars dans tout le Parnasse.
Stéphane Mallarmé
• Les intimistes : également marqués d'un certain romantisme.
On peut citer François Coppée
• Les historiens : Leconte de Lisle ,
• Les philosophes : Sully Prudhomme
II- LES CARACTÉRISTIQUE DU MOUVEMENT
1- L’impersonnalité et le refus du lyrisme.
- Contre le lyrisme des écrivains romantiques, contre leurs épanchements et leur utilisation récurrente
et surabondante du moi, «Le thème personnel et ses variations trop répétées ont épuisé l'attention»,
note Leconte de Lisle , les parnassiens ont préféré favoriser la distance et l’objectivité.
- L’impersonnalité et le refus du lyrisme sont liés, en effet, l’impersonnalité signifie le non-emploi de
« je ».
De cette impersonnalité résulte un refus du lyrisme évident car sans « je », il n'y a plus de
sentiments personnels.
- D’autre part, l’objectivité remplace la subjectivité, cela témoigne, une fois encore de l’opposition au
lyrisme car l’objectivité implique la neutralité.
On retrouve ces éléments dans le poème, le désert, de Leconte de Lisle : (5 premiers vers)
Quand le Bédouin qui va de l'Horeb en Syrie
Lie au tronc du dattier sa cavale amaigrie,
Et, sous l'ombre poudreuse où sèche le fruit mort,
Dans son rude manteau s'enveloppe et s'endort,
Revoit-il, faisant trêve aux ardentes fatigues,
La lointaine oasis où rougissent les figues,
Et l'étroite vallée où campe sa tribu,
Et la source courante où ses lèvres ont bu,
Et les brebis bêlant, et les boeufs à leurs crèches,
On remarque donc les thèmes abordés dans ce poème, ceux-ci sont en accord avec les idées des
parnassiens.
Ce poème témoigne aussi d’une grande objectivité et impersonnalité puisqu’il n’est
absolument pas question de l’auteur et de ses sentiments personnels.
2- Théorie de l'art pour l'art.
»
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