Exposé: “Ni putes ni soumises” (NPnS)
Publié le 17/04/2022
Extrait du document
«
Introduction :
Ni Putes Ni Soumises (NPNS) est un mouvement féministe français, fondé en 2003 par Fadela Amara,
à la suite des marches organisées contre les violences des quartiers.
L'association acquiert en quelques mois une audience importante auprès de l'opinion publique, des
médias et des mouvements politiques.
Nous expliquerons les objectifs de cette association, nous raconterons ensuite son histoire, nous
citerons les moyens dont elle dispose puis nous finirons par ses actions.
I) Son objectif
L’association Ni Putes Ni Soumises a comme objectif principal de lutter contre toutes formes de
violences physiques, morales, sexuelles ou physiologiques faites aux femmes.
Elle lutte notamment contre les atteintes aux droits des femmes, la liberté de disposer de son corps, la
liberté de mouvement, de penser et d’étudier.
Cette association inclut une bonne partie des femmes,
cependant certains de ses principes excluent les femmes voilées et les prostitués.
L'association Ni Putes
Ni Soumises marginalise, deux types de femmes qui ne sont toujours pas acceptées dans notre société.
II) Son histoire
En 2001, la création de Commissions de Femmes des Quartiers est pluriel en France.
Leur objectif est d’accueillir, d’informer et d’orienter les femmes des quartiers.
Le déliement de la parole des femmes des quartiers se fait à travers les Etats Généraux Locaux des
Femmes des Quartiers et à la Commission Nationale des Femmes des Quartiers.
Du 1er février au 8 mars 2003, Fadela Amara, des marcheuses et marcheurs parcourent la France.
Naît alors la « Marche des femmes des quartiers pour l'égalité et contre les ghettos » (marche mixte).
Les six « marcheuses » permanentes sont au départ Safia Lebdi, Loubna Méliane, Olivier Bassuet,
Christelle Raspolini, Ingrid Renaudin, et Farid Belmouloud.
Les marcheuses multiplieront les réunions,
rencontres et discussions sur les oppressions, le sexisme, les violences morales et physiques.
Dans son action, le collectif met notamment deux cas en évidence :
Le premier cas est celui de Samira Bellil, marraine du mouvement, qui, dans son livre « Dans l'enfer
des tournantes », raconte sa vie en tant que fille soumise à la loi des cités, violée collectivement à
plusieurs reprises, la première fois à l'âge de 13 ans.
Effrayée à l'idée de dénoncer ses tortionnaires, elle
a dû accepter d'être considérée comme un objet sexuel, aliénée et évitée par sa famille et certains de ses
amis.
→ Témoignage de Samira Bellil, victime de viols en réunion :
https://www.ina.fr/video/2136088001026
Le deuxième cas est celui du 4 octobre 2002.
Ce jour-là, Sohane, 17 ans, meurt brûlée vive dans un
local à poubelle de la cité Balzac de Vitry-sur-Seine.
L’auteur du meurtre, un jeune garçon de 19 ans, Jamal Derrar, qui aurait agit par « dépit amoureux ».
Après plusieurs tentatives de reconquêtes vaines, ce dernier, qui n’acceptait pas que son ex petite amie
lui résiste, l’immole après l’avoir aspergé d’essence.
Sohane meurt des suites de ses brûlures….
»
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