EXPOSE D’HISTOIRE – GEOGRAPHIE THEME : LE FASCISME EN EUROPE : Italie et Allemagne
Publié le 02/05/2024
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EXPOSE D’HISTOIRE – GEOGRAPHIE
THEME : LE FASCISME EN EUROPE :
Italie et Allemagne
Plan
INTRODUCTION
I.Le Fascisme
1.Définition
2.Les caractéristiques
a) Les caractéristiques générales
b) Les caractéristiques secondaires
II.LE FASCISME EN Italie
1.Origine
2.La politique de l’Italie fasciste
3.Conséquences du fascisme italien
III.Le Nazisme en Allemagne
1.Origine
2.La politique de l’Allemagne
fasciste
3.Conséquences du nazisme allemand
CONCLUSION
INTRODUCTION
Dans l’entre-deux-guerres, des régimes politiques d’un
type nouveau apparaissent dans certains États européens
déstabilisés par la Première
Guerre
mondiale.
Une
situation de crise et de violence politiques favorise
l’arrivée au
pouvoir de
dirigeants
autoritaires
:
Mussolini en Italie, et Hitler en Allemagne.
I.
Le fascisme
1.Définition
Le fascisme est un système politique autoritaire qui
associe populisme, nationalisme et totalitarisme au nom
d'un idéal collectif suprême.
Mouvement d'extrême droite
révolutionnaire, il s'oppose frontalement à la démocratie
parlementaire et au libéralisme traditionnel, et remet en
cause l'individualisme.
2.Les caractéristiques
a)Les caractéristiques générales
Les caractères généraux du fascisme sont entre autres :
L’antilibéralisme et le totalitarisme : le fascisme
préconise un régime très autoritaire avec la création d’un
parti unique et d’une police politique.
L’anticommunisme et le racisme : le fascisme se déclara
opposé au communisme.
Car selon lui, il est impossible de
vouloir supprimer les inégalités entre les hommes.
L’ultranationalisme : les fascistes soucieux de la
grandeur de la nation développèrent le militarisme c’està-dire l’amour de la force militaire au détriment des
libertés individuelles et des droits de l’homme.
La propagande et le culte de la personnalité : c’est-àdire l’organisation (régulière) de grandes manifestations
ou la foule acclame le chef en lui lançant des slogans
(expression qui résume en quelques mots simples un message
fort).
b)Les caractéristiques secondaires
Dès leurs
place des
débuts, les mouvements fascistes mettent en
logiques qui perdurent jusqu'en 1945 ; ils
s'appuient sur un substrat national spécifique à chaque
pays dans lequel ces mouvements se développent, la Grande
Guerre constitue une référence constante, leur programme
politique sera peu ou pas appliqué, ces partis sont
assimilés à un chef charismatique, et la violence
politique constitue un moyen de contenir, puis de
contrôler les opposants.
II.
LE FASCISME EN Italie
1.Origine
Au sortir de la Première Guerre mondiale, le pays est le
terrain d’affrontement d’idéologies contraires, ce qui va
favoriser l’avènement de Mussolini au pouvoir.
En
parallèle les ouvriers occupent des usines, pensant que le
climat est favorable à une révolution similaire à celle
des
bolchéviques
en
1917.
Paniqués,
les
patrons
d’industries et la bourgeoisie vont se tourner vers Benito
Mussolini qui est à la tête d’un mouvement d’extrême
droite, les Faisceaux italien de combat (Fasci di
combattimento en italien), à qui ils vont confier le rôle
de réprimer les manifestants par la force.
Tout comme les
grands
patrons
d’industrie,
Mussolini
déteste
les
socialistes qui l’ont exclu du Parti socialiste italien en
1914 pour ses positions favorables à la guerre et souhaite
désormais prendre sa revanche.
Il organise à l’intérieur
de son mouvement des escadrons de combats, les chemises
noires, qui répriment les grévistes par la violence.
En
1921, Mussolini parvient à faire élire des députés dans la
majorité de droite et transforme son mouvement, Les
Faisceaux de combat, en parti politique, créant ainsi le
Parti national fasciste (PNF,Partito Nazionale Fascista).
Profitant de la division de la gauche, dont les partisans
de la politique de Lénine font scission pour former le
Parti Communiste Italien (Partito comunista italiano), et
du soutien qu’il obtient de la bourgeoisie qui le
considère comme force antirévolutionnaire, Mussolini se
sent prêt à faire un coup d’État.
Le 30 octobre 1922,
Mussolini organise la Marche sur Rome : les fascistes
partent
de
toutes
les
villes
pour
contrôler
les
préfectures et pour marcher en direction de Rome.
Le roi
d’Italie, Victor-Emmanuel III (1900-1946) laisse faire,
laissant l’armée contempler la prise de pouvoir par
Mussolini sans réagir.
2.La politique de l’Italie fasciste
Dans les années 1930, Mussolini rêve d’étendre son
territoire afin d’écouler la surproduction industrielle et
d’alléger les pressions démographiques de l’Italie.
C’est
une modernisation dans tous les domaines : industrie,
agriculture, extraction, télécommunications… Ses bons
rapports avec la bourgeoisie industrielle et son contrôle
strict des travailleurs lui permettent de réaliser des
progrès importants, bien que l’économie s’endette sans
cesse.
Pour résister à la crise de 1929, Mussolini adopte
une économie autarcique, c’est-à-dire que son pays va se
développer avec ses ressources internes, en évitant
d’importer des produits de l’étranger et de dépendre des
exportations.
3.Conséquences du fascisme italien
Mussolini est nommé par le roi Président du conseil,
c’est-à-dire chef du gouvernement, et prend le titre de
Duce (« conducteur » ou « guide »).
Il prend soin de ne
pas abolir la monarchie, qui lui confère une légitimité.
Il considère sa prise de pouvoir comme l’avènement d’une
nouvelle ère, ce qu’il va d’ailleurs faire inscrire sur
tous les monuments.
Mussolini va abolir progressivement
toute opposition et tout fonctionnement de la démocratie
par la mise en place des lois fascistissimes (1925 et
1926) : les partis d’opposition sont interdits, hormis le
Parti national fasciste qui devient partie intégrante du
pouvoir.
Cette abolition de la démocratie est symbolisée
par l’assassinat du principal opposant de Mussolini, le
député Giacomo Matteotti (1924).
Le Duce annonce prendre
la responsabilité de ce qui s’est passé et en profite pour
renforcer son projet fasciste.
La liberté de la presse est
abolie, la censure devient la règle en Italie.
Celle-ci
estscrupuleusement appliquée par la police politique
secrète,....
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