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EXPOSE DE FRANçais

Publié le 28/03/2024

Extrait du document

« THEMAT IQUE ET ETUDE DES PERSON NAGES DE SOUNDJ ATA KEITA DE DJIBRI L Note TAMSIR NIANE PLAN Introduction I.

Biographie et Bibliographie 1.

Biographie 2.Bibliographie II.

Les grands thèmes abordés dans l’œuvre III.

Les personnages 1.Personnage principale 2.Personnages sécondaire IV.Résumé Conclusion Bibliographie Introduction Lorsque l’on situe l’œuvre de Djibril Tamsir Niane, Soundjata ou l’épopée mandingue, dans son contexte historique, le constat que le monde où elle s’élabore est marqué par une extrême crise politique.

Les batailles, les guerres que décrit le narrateur en constituent les métaphores.

Du coup, les études de ce texte sont généralement axées sur les affrontements armés.

La présente analyse innove.

L’objectif de notre exposé sera donc d’explorer l’œuvre de Djibril Tamsir Niane telle qu’elle se présente, par un réseau contrasté de relations, ainsi que les contrastassions du paradigme de l’excellence et de la vertu qui, jusque-là, faisait la connotation de Soundjata et des siens. I.

Biographie et Bibliographie 1.

Biographie Djibril Tamsir Niane, né le 9 janvier 1932 à Conakry en Guinée et mort le 8 mars 2021 à Dakar au Sénégal, est un écrivain et historien guinéen.

Il est l'auteur de Soundjata ou L'épopée mandingue et est spécialiste de l'histoire du Mandé, notamment l'Empire du Mali.  Enfance et études Né en janvier 1932 en Guinée, Djibril Tamsir effectue ses études supérieures à Dakar, avant de poursuivre à Bordeaux, où il obtient en 1959 une licence et un DES en Histoire.  Carrière et prison Après ses études, Djibril Tamsir Niane enseigne à l'Institut polytechnique de Conakry.

Il poursuit en Guinée ses recherches sur le thème retenu pour son DES : l’histoire de Soundjata, encore appelé Soundiata Keïta, fondateur de l’empire du Mali.

Il échange notamment avec des griots dont Mamadou Kouyaté.

Il soumet le manuscrit de son ouvrage, Soundjata ou L'épopée mandingue, à Alioune Diop, fondateur des éditions Présence africaine, à Paris, qui accepte immédiatement de le publier. Il contribue avec enthousiasme, dans le domaine de l'éducation et de la recherche historique, en Guinée, à la construction d'un nouvel État, à la suite de l'indépendance.

Il dirige, avec Jean Suret-Canale, le premier manuel d’histoire africaine utilisé par les écoles africaines du secondaire. En 1961, certains de ses écrits lui valent la prison sous le régime de Sékou Touré.

Il sort de prison en 1964, et reprend ses recherches historiques.

Puis, il est contraint de s'exiler.

Il s'installe au Sénégal en 1972, et enseigne en particulier à l'Institut fondamental d'Afrique noire à Dakar.

Puis il revient en Guinée Djibril Tamsir Niane a été aussi professeur émérite de l’université Howard (Washington, D.C.) ainsi que de l’université de Tokyo.

Il s'est également intéressé aux récits oraux.

En particulier, en 1998, il participe à un rassemblement suscité par l’agence universitaire de la Francophonie, à Kankan, des spécialistes de la littérature orale.

Une version de la Charte de Kurukan Fuga, « redécouverte » à cette occasion, devient pour les participants un véritable manifeste d’une pensée décoloniale. Djibril Tamsir Niane meurt le 8 mars 2021 à Dakar (où il a été évacué pour des soins) à l'âge de 89 ans, victime du Covid-19.

Sa sœur jumelle, Yayè Niane, était morte de la même maladie quelques heures auparavant à Conakry en Guinée. 2.

Bibliographie Son mémoire portant sur l’Empire du Mali, il collecte auprès des griots, notamment Mamadou Kouyaté, des récits de la tradition orale.

C’est à partir de ces recherches qu'il publie en 1960 Soundjata, ou L'épopée mandingue, son ouvrage le plus connu, qui relate brièvement l'épopée de Soundiata, épopée ouest-africaine médiévale inspirée de la vie de Soundiata Keïta1. Il a codirigé avec Joseph Ki-Zerbo la publication du volume IV de l’Histoire générale de l'Afrique sous les auspices de l’UNESCO. Il est également auteur de nouvelles, de recueils de contes, et de pièces théâtrales historiques comme Sikasso, ou La Dernière citadelle, ou encore Chaka. II.

Les grands thèmes abordés dans l’œuvre  Bilali Bounama, ancêtre des Keïta Un prologue de l'épopée rattache l'ascendance de Soundiata Keïta au prophète de l'islam, Mahomet, ce qui est notamment un moyen de légitimer le pouvoir de la dynastie au Moyen âge.

Les Keïta sont présentés comme les descendants de Bilali Bounama, serviteur de Mahomet et, selon la légende, premier Noir à s'être converti à l'islam.

Dans la version de Mamadou Kouyaté et Djibril Tamsir Niane, Bilali Bounama vient du Hedjaz.

Il a sept fils, dont l'aîné, Lawalo, part s'établir au Manding et y fonde la dynastie.

Dans la version de Babou Condé écrite par Camara Laye, cet ancêtre, dont le nom est transcrit "Bilali Jbounama", est un Tchadien fait prisonnier par Khalifa, roi du Cameroun, et réduit en esclavage, ce qui lui vaut le surnom de Bilali Kabs ("Bilali l'esclave").

Brimé pour avoir développé seul des croyances monothéistes, Bilali est condamné à mort après une tentative d'évasion, mais il est sauvé par Boubakar Sidiki, un serviteur de Mahomet, qui le sauve en le rachetant puis l'offre à Mahomet.

Après quelques années, ce dernier l'affranchit et lui donne le droit d'être appelé par son nom complet, Bilali Ibn Ka Mâma.

Dans cette version, le fils de Bilali qui vient s'installer au Manden et en devient le premier roi est Latal Kalabi.  Le buffle du Dô Naré Maghann kon Fatta le père de Soundiata est le fils de Naré Maghann Konaté, un roi du Manding (ou Manden), et de Sogolon Kondé, une femme laide et bossue (d'où son surnom de "Sogolon Kèdjou", "Sogolon la laide"), mais dotée de puissants pouvoirs magiques.

L'origine de cette union surprenante est relatée par l'épisode du buffle du Dô. Le roi de la région du Dô, Gnèmo Diarra, aussi appelé Dô-Moko Niamoko Djata (« Djata, le guide des gens du Dô »), a une sœur aînée nommée Dô-Kamissa.

À un moment donné, alors qu'elle est déjà une vieille femme, Dô-Kamissa est lésée par son frère, d'une façon qui varie selon les versions.

Dans la version de Mamadou Kouyaté et D.

T.

Niane, Dô-Kamissa est privée de sa part d'héritage par son frère.

Dans la version de Cissé et Kamissoko, le motif de conflit survient à l'accession du roi au trône : le roi se voit recommander d'accomplir un sacrifice fastueux, le sacrifice d'un taureau blanc taché de noir, pour assurer la prospérité de son règne.

Sachant sa sœur susceptible, le roi va d'abord lui offrir dans sa maison le sacrifice d'un bœuf de taille extraordinaire.

Mais par la suite, Dô-Kamissa, prévenue par un cordonnier, apprend que l'autre sacrifice, encore plus fastueux, a eu lieu sans qu'elle y soit invitée ni n'en reçoive une part.

Pour venger ce témoignage de mépris, Dô-Kamissa se métamorphose régulièrement en buffle et ravage la région. Deux chasseurs, Dan Massa Woulani (autrement dit Tiramakhan Traore) et Dan Massa Woulamba, se concilient Dô-Kamissa en multipliant les offrandes et témoignages de respect à son égard.

Elle leur révèle alors comment la tuer sous sa forme de buffle, qui est par ailleurs invulnérable.

Elle pose cependant une condition : lorsque le roi Gnèmo Diarra leur offrira de se choisir, comme récompense, une épouse parmi les jeunes filles du pays, ils devront choisir la plus laide, Sogolon Kondé, et aller la remettre au roi du Manden. Sogolon est le double ou la réincarnation de Dô-Kamissa, d'où son surnom de Femme-buffle. Les chasseurs obéissent et vont offrir la jeune fille à Naré Maghann Konaté, aussi appelé Maghan Kon Fatta, un roi du Manding.

C'est ainsi que Naré Maghann Konaté épouse Sogolon, qui lui donnera plusieurs enfants dont Soundiata.  Naissance et enfance de Soundiata Keïta Naré Maghann Konaté épouse donc Sogolon.

Mais la première épouse du roi, Sassouma Bereté, fait tout pour rabaisser Sogolon et pour mettre en avant son propre fils.

Les choses empirent après la naissance de l'enfant de Sogolon, Soundiata, car Soundiata reste longtemps sans parler et ne sait toujours pas marcher à dix ans passés, de sorte que Sogolon devient la risée de toutes les femmes, Sassouma en tête.

Un jour, après une ultime insulte de Sassouma, Soundiata s'éveille enfin, parvient pour la première fois à se mettre debout pour marcher et révèle même une force colossale : il va déraciner un baobab à mains nues pour en apporter les feuilles à sa mère, qui en a besoin pour cuisiner.

Soundiata devient aussitôt l'héritier désigné du roi et se lie avec Balla Fasséké, qui devient son griot attitré.  L'exil Cependant, à la mort de Maghan Kon Fatta, Sassouma fait jouer son influence et les volontés du souverain défunt ne sont pas respectées.

Sogolon et Soundiata sont envoyés en exil, ainsi que le frère de Soundiata, Manding Bory, et sa sœur, Djamarou.

De plus, Soundiata et son griot sont séparés, car Balla Fasséké est envoyé en ambassade dans le royaume de Sosso chez le cruel.... »

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