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Explique linéaires le vin de chiffonnier

Publié le 27/06/2022

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« Explication linéair des strophes 4 à 8 du poème« Le vin des chiffonniers», section le vin Les Fleur du Mal , Baudelaire lntro. l,es Fleurs du Mal (r c u il qui r etrace un itinéraire moral et pirituel, une tentative d ' espérée d e traire la beauté de la souffrance et du péché, de tran former la boue ~n / or d recu illir « 1 fleurs du mal ») + la section Le vin, 3ème section du recuei 1.

l ere section: Spleen el Idéal qui envisage 2 moyen s pour s'élever au-dessus de la médiocre condition humaine : 1 art d'abord puis l'amour.

Echec des 2 tendances : le spleen triomphe en e manifestant sous toutes ses formes ( dégoût de vivre, ob ession du temps, angoisse et désespoir), le poète est accablé par la réalité.

Il faut trouver d 'autres so lu tions pour échapper au mal et plusieurs voies vont être explorées par Baudelaire.

2 ème section : Tableaux parisiens: une fraternité au sein de la cité tout à fait illusoire et l'homme est renvoyé à sa propre solitude, à son angoisse dans un lieu de corruption et de prostitution. 3ème section : consacrée au vin et à son pouvoir d 'évasion, il permet aux pauvres d'oublier leur misère, mais le remède qu'i l apporte n'est qu'un artifice éphémère et Baudelaire devra encore chercher ail.leurs pour oublier la mé diocrité de son existence (cf Les Fleurs du Mal, Révolte , La Mort). Le titre nous indique les deux thèmes constamment mêlés dans le poème : le vin et les pauvres pour qui il est la seule consolation.

Mais la toile de fond du poème, la cité grouillante et monstrueuse, nous révèle un troisième thème indissociable des précédents : la ville et son caractère inhumain.

La ville engendre en effet la misère et l'avilissemen~ d'où le cycle du vin juste après les Tableaux parisiens.

Surtout originalité du poème par sa tonalité et sa forme : Baudelaire y mêle lyrisme et réalisme, trivialité et grandeur épique. Structure du poème : * strophes 1-2-3: Baudelaire plante le décor dans lequel va se dérouler la scène, un décor délabré, misérable et« fangeux», cad insalubre et abject, corrompu, plein de boue + campe le personnage principal en esquissant de lui un portrait en mouvement, un ouvrier agité et confus, ivre, enfermé dans la prison que représente sa condition, « comme un poète», comme l'albatros « exilé sur le sol » et pourtant plein de nobles pensées + montre ses pensées qui témoignent toutes d'un idéal de grandeur et de justice, effets du vin consolateur. * strophes 4-5-6 : Baudelaire commente la scène et lui donne une portée générale.

Il insiste sur la souffrance de ces travailleurs misérables considérés comme des d étritus et qui, obligés de s'enivrer pour supporter leur vie, se métamorphosent, de façon épique, en combattants vainqueurs et retrouvent alors grandeur et fraternité. * strophes 7-8 : Baudelaire fait un véritable hymne au vin, célébré comme le consolateur des pauvres, des parias de la société et il insiste sur la supériorité du Vin,« fils sacré du Soleil». Comment le poète s'y prend-il dans les 5 dernjères strophes du poème pour sublimer une réalité sordide, pour transformer la boue en or? S!">phes 4-5~~: deux ta_bl~ux qui ~'opp~seot : la misère et la souffrance des pauvres d'un coté et une VISIOD magnifiee des chiffonniers enivrés de l'autre. - scène à présent commentée par le poète« oui » qui explique cette scène des chiffonniers qui, grâce au vin, dépassent leur condition humaine et leur vie misérable. _ Accent mis sur la portée générale de la scène: on passe ~u sing.

Ç« un chiffonnier_») à l'ensemble des pauvres(« Oui, ces gens» : ces= 1pse ]atm, valonsant) dont B.

fait un noir tableau. _ 4ème strophe : 4 vers consacrés à ]a misère, aux malheurs q_ui accablent les pauvres : personnels (« harcelés de chagrins de ménage»): professionnels («, moulus tar le travail», «éreintés»), physiques et psycho]ogique_s _ (« tourmentés par la~e_»: « pliant » )---+ plusieurs participes passés juxtaposés ch01~1s po?1' l~ur forte express1vit: + accumulation des souffrances rendue par la syntaxe enumerative en deux temps, a rythme ternaire d'abord (« harcelés ...

moulus ...

tourmentés ») pui_s ~ ~-e ?inaire (« éreintés et pliant»+ l'image expressive« pliant sous un tas de debns » qm ms1ste sur le poids même visuel de leur fardeau. Métaphore temble en 4ème vers, nouvelle expansion pour d~signe~ l<:5 pauvres_: le terme «vomissement», placé au début du vers pour le mettre en relief, assimile avec v101ence les miséreux à des détritus rejetés par la capitale et assimile leur misère à des ordures, comme s'ils devenaient les « débris » qu'ils ramassent (proximité dans la phrase « de'bris » v.15 et « vomissement» v.16).

Quant à l'adjectif antéposé épithète « énorme», il insiste sur l'aspect monstrueux de Paris. 5ème strophe : on assiste au retour du travail des chiffonniers grisés par Je vin : enfin le verbe, dont le sujet est« ces gens», apparaît« reviennent» en début de vers en rejet et les 3 vers (17 à 19) évoquent la retraite d'une armée en déroute : le voc.

(«compagnons», « batailles », « vieux drapeaux ») + les chiffonniers comparés à de vieux soldats ( « blanchis dans ...

.

drapeaux »). »

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