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Explication scientifique de la capacité à digérer facilement la nori des makis

Publié le 01/01/2022

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« Expliquez l’acquisition par les Japonais de la capacité à digérer facilement la nori des makis.

Vous organiserez votre réponse selon une démarche de votre choix en intégrant des données des documents et des connaissance utiles. On voit que les Japonais ont une certaine facilitée à digérer les algues rouges du genre Porphyra (P), qui est une algue très consommée par les Japonais car elle est utilisée dans leur cuisine comme pour entourer les makis.

On va donc s’intéresser sur pourquoi les Japonais ont une plus grande facilité à digérer la nori comparée aux personnes qui viennent d’une autre région géographique comme les Américains du Nord.

Dans un premier temps nous allons nous intéresser sur pourquoi les Japonais peuvent digérer la nori des maquis et ensuite sur la provenance de cette résistance. Dans un premier temps dans le document 1, on voit que la nori, l’algue qui entoure le maki contient dans sa paroi des cellules qui contiennent des glucides particuliers.

Ces glucides s’appellent le porphyrane (PP) et le agars (AG).

Ils sont très indigestes pour les personnes qui les mangent sauf pour les Japonais qui généralement les digère facilement. Ensuite en analysant le document 2 on peut voir grâce à un arbre phylogénétique que ces enzymes attaquant les glucides des parois des algues rouges sont pour la plupart des enzymes en provenance d’une bactérie (= donc une digestion de l’algue).

On voit que ces enzymes ont toutes un ancêtre commun qui est très éloigné.

Sauf que l’on peut apercevoir que la majorité des enzymes proviennent de la Zobellia galactanivorans (ZB) une bactérie qui vit et se nourrit des algues rouges P, elle est donc capable de détruire le PP ou le AG.

Malgré cette forte répartition de ces enzymes dans des bactéries on peut voir qu'une des enzymes faisant parties des Porphyrases (PPase) et une faisant partie des Agarases (AGase) proviennent de microbiote intestinal d’une partie de la populations japonaises, c’est l’enzyme Bacteroides plebeius (BP) On a vu que toutes ces enzymes avaient une origine commune sauf que vu que certaines font parties de microbiote intestinale de Japonais on peut supposer qu’il y ait eu un transfert horizontal (=transfert génétique réalisés entre organismes contemporains en l’absence de toute reproduction) et non vertical (=transfert génétique d’une génération à l’autre).

On peut donc supposer qu’une partie de la population japonaise a été touchée par une bactérie.

Elles ont donné une part de leur ADN qui leur permet de dégrader le PP.

Alors cela expliquerait pourquoi les Japonais peuvent digérer l’algue rouge P.

Grâce au document 3 on peut voir même que les Japonais ont été touchés par plusieurs bactérie vu que les enzymes sont différentes selon les Japonais.

Le tableau regroupe l’analyse métagénomique du microbiote d’individus japonais et d’américains.

On voit que pour les Japonais on retrouve au moins deux nombres de séquences identifiées (séquences analyser et comparé entre une enzyme provenant d’une bactérie et l’autre provenant d’un microbiote intestinal japonais) qui peut aller jusqu’à quatre au vu des donnés, pour soit la PPase ou soit la AGase ou les deux.

On retrouve donc deux séquences qui sont identifiées comme des enzymes pouvant détruire les PP et AG.

On peut comprendre que le pourcentage d’identité est plus proche des enzymes Bp1689 que des Zg1017 pour les PPase et que le pourcentage d’identité est plus proche des enzymes Bp1670 que des Zg3573.

On voit qu’une séquence peut correspondre à un seul type d’enzyme mais une autre séquence peut appartenir à l’autre type d’enzyme ou non.

Cela veut dire que certains japonais ne digèrent pas totalement tous les glucides des algues mais peuvent en digérer qu’un seul.

On a vu que l’enzyme Bp1689 a une identité très similaire à l’enzyme Zg1017 ce qui peut montrer que c’est la bactérie qui contenait l’ancêtre commun de ces deux enzymes qui a infecté les tous premiers japonais et pareille pour l’enzyme Bp1670 et l’enzyme Zg3573 qui ont eux aussi une bactérie qui contenait une enzyme qui était leur ancêtre commun qui ont affecté les Japonais.

Cela leur a donc permis de digérer les glucides spécifiques de la nori. Contrairement au japonais les Américains du Nord ne possèdent aucune séquence identifiée qui pourrait correspondre au PPase et au AGase.

On peut donc supposer que cette bactérie n’était présente qu’au Japon ou qu’elle n’était utile qu’au Japon.

L’acquisition de cette faculté permettait. »

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