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explication linéaire sed non satiata BAUDELAIRE

Publié le 20/11/2021

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« Explication linéaire 1 : «Sed non satiata», XXVI, « Spleen & Idéal » , Les Fleurs du Mal , 1857 Merci à Anahit, Meri, Chléo & Paul. INTRODUCTION « Quaerens quem devoret » [Cherchant qui dévorer].

Voilà la mention autographe de Charles BAUDELAIRE sous le portrait dessiné de Jeanne DUVAL en 1865 (deux ans avant sa mort), sa première & éternelle muse, celle que sa mère appelait la « Vénus noire ».

« Sed non satiata » est le sonnet 23 tiré de la section « Spleen & Idéal » et extrait de son œuvre «résolument moderne », Les Fleurs du Mal publiée une première fois en 1857.

Cette section contient plusieurs poèmes évoquant la femme aimée dans un lyrisme amoureux paradoxal.

Il oscille entre plaisir & souffrance, la femme quant à elle, p asse de la posture de déesse à celle de créature maléfique comme nous pouvons le lire d ans ce sonnet, forme de poème que Baudelaire reprend de la tradition italienne à propos duquel il affirmait « Parce que la forme est contraignante, l'idée jaillit plus intense ». Bien que le poète tourmenté connaisse la noirceur de l'être aimé, ce dernier plonge dans son abîme & semble s'en délecter. LECTURE EXPRESSIVE PBQ : La femme : une Fleur du Mal (sans qui ce bouquet ne pourrait exister ?) La femme PHARMAKON : entre poison & remède? ambiguïté du terme grec qui, au neutre (φάρμακον, phármakon ), pouvait signifier aussi bien « remède », « drogue », « philtre », que « poison » ou « venin ».

MOUVEMENTS : Si les 2 premiers quatrains décrivent une figure féminine inquiétante, voire maléfique, la fin du vers 8 annonce le bouleversement & la chute du poète.

Ainsi, respectant la forme & les codes du sonnet pétrarquien, les deux tercets fonctionnent comme une chute, mimant la propre chute du poète.

Le poète « aux abois » sait son impuissance face à cette créature infernale, cette « fleur du mal ».. »

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