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Explication linéaire Roman Rouge et le Noir: discours de Julien Sorel devant le tribunal lors de son procès

Publié le 22/06/2021

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« Introduction Le texte est le discours de Julien Sorel devant le tribunal lors de son procès, donc à la fin du roman. La problématique pourrait être celle-là, en quoi peut on dire que le discours de Julien constitue un règlement de compte est d'une certaine façon la clé du roman? Différents mouvements peuvent être distingués dans l'extrait.

-le premier paragraphe, ligne 1 à 4 dans lequel Julien se présente sur un plan social.

-Le 2nd paragraphe le plus long.

Qui va des lignes 5 à 13, dans lequel Julien refuse l'indulgence du jury et se présente comme le porte-parole des jeunes gens de sa classe.

-Le 3e paragraphe, qui est la conclusion de la partie du discours au discours direct.

Enfin, la dernière phrase au discours narrativisé , dans laquelle Sthendale résume les propos de Julien, les 20 dernières minutes de son discours. Sinon, on regarde le premier mouvement, donc on voit que Julien s'adresse directement aux jurés.

Euh, par l'apostrophe messieurs les jurés, reprise un peu plus loin par monsieur le temps et assez solennel assuré. Et comme on peut le voir, il respectueux marque une certaine distance avec aucun.

L'emportement chez Julien, alors qu'il aurait souhaité, semble-t-il, se taire, il choisit, comme il le dit, de prendre la parole.

« L'horreur du mépris que je croyais pouvoir braver.

Me fais prendre la parole.

» Le discours prend alors la forme d'un réquisitoire contre la société, puisque le champ lexical notamment des classes sociales, des différentes classes sociales, sera très présente dans le texte. On le voit d'ailleurs déjà avec les nombreux antithèse, les indices, dénonciations qui isole Julien, les pronoms (je ,moi) qui s'opposent à (vous ou à votre classe) avec, déterminant, possessif, qui marque justement l'opposition entre un (je) individuel et un (vous) collectif. Il s'agit bien d'une opposition également de classe puisque Julien oppose « votre » classe a « un paysan », (votre) classe est implicitement la bourgeoisie, tandis que Julien se revendique en quelque sorte comme appartenant au peuple, au monde des paysans, classe dont il est issu, et soulignant que celle-ci et basse sa petite fortune. Il souligne bien sûr, qu’il n'appartient plus à cette classe car, comme il le dit, il s'est révolté contre elle. De montrer que il a pour son crime, mais pour finalement, comme il va le dire, tout autre chose, le ton est toujours très catégorique, comme l'indique le présent également, « me fait prendre la parole. Je n'ai point l'honneur, » il assume.

Il est face aux bourgeois tel qu'il est, comme le souligne l'emploi du verbe voir dans l'expression « vous voyez un mois? » Le 2nd paragraphe est donc le 2nd mouvement.

Et donc est marqué par la revendication de ses actes ou plutôt de son crime.

toujours sur un ton catégorique, je vous demande aucune grâce, je me fais point d’illusion.

Le « je » est placé en en tête de phrase pour bien marquer sa volonté de de ne pas se dédouaner en quelque sorte, mais d'assumer encore une fois ce qu'il a fait.

D'autant plus que dans ce paragraphe, c'est de son crime qu’il parle. il ne cherche aucune circonstance atténuante.

Je ne vous demande aucune grâce, dit il.

Les négations sont très fort.

Je ne vous demande aucune grâce, elles sont total.

Je ne me fais pas d'illusion.. »

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