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Explication linéaire : Molière, L’Amour médecin (1665), acte III, scène 1 : Un médecin hypocrite

Publié le 17/06/2024

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« Explication linéaire : Molière, L’Amour médecin (1665), acte III, scène 1 : Un médecin hypocrite → Lien avec l’œuvre intégrale : Écho avec les textes étudiés dans l’œuvre intégrale sur le thème de la comédie médicale, notamment III,3. →Lien avec le thème du parcours : La comédie classique vise à montrer (notion de « spectacle ») les ridicules pour mieux les corriger (Castigat ridendo mores). Introduction [Présentation de l’auteur et de l’œuvre] L’Amour médecin est une comédie-ballet de Molière (la musique est de Jean-Baptiste Lully) en trois actes et en prose, écrite en 1665.

C’est la première pièce que la troupe de Molière joua en tant que Troupe du Roi.

Sganarelle, veuf et père d’une fille nommée Lucinde, se désole de la tristesse de cette dernière, qui finit par lui avouer qu’elle désire se marier.

Sganarelle, possessif à l’extrême, ne veut absolument pas accéder à la demande de sa fille.

Lisette, la servante, promet d’aider la jeune fille.

Elle appelle Sganarelle pour lui dire que sa fille est tombée évanouie.

Un groupe de médecins défile, au second acte, dans la chambre de la jeune fille, qui ne croit pas un instant à la médecine.

À l’acte III, Clitandre, l’amant de Lucinde, se fait passer pour un médecin et trompe Sganarelle en le poussant à jouer la comédie du mariage sensée guérir sa fille.

[Situation du passage] Le passage suivant ouvre ce dernier acte.

Dans une longue tirade, M.

Filerin conseille au groupe de médecins venus au chevet de Lucinde de se mettre d’accord, sans quoi ils se trouveront discrédités auprès de leurs patients.

De même que les flatteurs, les alchimistes et les astrologues, ils devraient plutôt profiter de la sottise des gens, pour qui rien n’a plus de valeur que leur vie.

[Lecture] [Caractérisation] La tirade constitue l’essentiel de la scène.

Le discours de Filerin est une tirade argumentative à caractère rhétorique, dans la mesure où le personnage cherche à exprimer son opinion, ses idées, dans le but de fléchir le comportement de ses interlocuteurs. [Problématique] En quoi le discours de Filerin est-il celui d’un habile et cynique hypocrite (au sens fort de : personne qui trompe en portant un masque, comme le comédien) ? [Plan du texte] Le texte est structuré selon la dispositio rhétorique, avec un exorde, une narration, une confirmation et une péroraison. I.

Du début à « la forfanterie de notre art ? » : l’exorde. II.

De « Pour moi, je ne comprends rien du tout » à « le plus doucement que nous pourrons » : la narration. III.

De « Nous ne sommes pas les seuls » à « pour notre métier ».... »

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