Explication linéaire le crépuscule du soir
Publié le 27/06/2021
Extrait du document
«
Le crépuscule du soir, Charles Baudelaire
Introduction :
L’auteur :
- Charles Baudelaire
- 19ème siècle
Recueil :
- 6 sections → « spleen et idéal » , « Tableaux parisiens » , « le vin » , « fleur du mal » , « révolte »
et « la mort »
- censuré po ur outrage à la morale publique en 1857
Le poème :
- Provient de la publication de 1857 mais l’extrait qu’on étudie 1861
-Section →l’un des 18 poèmes de la section «tableaux parisiens» et précède le « Crépuscule du
matin »
-Contexte → Dans ce poème Baudelaire nous partage son « spleen » dans une atmosphère lourde et
sombre à travers les hommes et les activités nocturnes
Problématique : Quel message Baudelaire cherche t’il à faire passer à travers ce poème ?
Analyse linéaire :
- Analyse générale →
- Ce poème est compo sé d'alexandrins
- Les rimes sont suivies et respectent l'alternance entre rimes féminines et rimes masculines.
- avec la répétition des sons « en » « an » tout au long du
- allitérations avec la répétition du son « s » qui créé une harmonie à la lecture.
1ere strophe (une phrase) : présentation du soir.
→ première étape v1 à 4
- vers1 « Voici » , adverbe présentatif, attire l’attention du lecteur
- vers 2/3 « Il vient comme un complice » , « le ciel se ferme lentement comme une grande
alcôve », comparaison → l'arrivée de soir nous est présentée de manière plutôt apaisante, douce
- MAIS « complice »v2 peut aussi être associé à « ami du criminel » v1, autre point de vu → champ
lexical de la criminalité
- « à pas le loup », « bête fauve » → champ lexical animal pour représenter le soir et l’humain
- v4 « l’homme impatient » → trait de caractère péjoratif de la nature humaine
→ deuxième étape v5 à 10 (vision positive du soir)
- vers5 « Ô soir » , terme lyrique / « aimable soir » adjectif descriptif positif / « désiré », le soir est
attendu
- vers 6/7« Dont les bras, sans mentir, peuvent dire : Aujourd’hui nous avons travaillé ! », « sans
mentir » → travailleurs honnêtes
- vers 7 « C’est le soir qui soulage » = « désiré » → le soir est attendu avec impatience, positif
- vers 8/9/10 « Les esprits que dévore (…) et l’ouvrier courbé qui regagne son lit » → énumération
de ce que soulage le soir, c’est+ que de la fatigue, c’est de la souffrance.
« s’alourdit » « courbé » →
tend vers le spleen.
→ troisième étape v11 à 28 (vision infernale du Paris nocturne, fantastique d’horreur → un Paris
criminel)
- v11/12 « Des démons (…) s’éveillent » → Lorsque les ouvriers s’endorment, les démons de la
nuit se réveillent
- v11 « démons » → relève du fantastique
- v13 « volant » « volets » « auvent », allitérations en « v « → traduit un sentiment d’insécurité
- v 14 « A travers les lueurs » → côté un peu + réaliste avec l’arrivée de la lumière à gaz à Paris.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Explication linéaire Ma bohême Rimbaud
- Explication linéaire n°2 : Molière, Le Malade imaginaire, Acte III, scène 3
- explication linéaire Merleau ponty: Les champs perceptif donne une ubiquité spatiotemporelle a l’homme
- Explication linéaire Acte I Scène 3 Ruy Blas
- Explication linéaire discours sur le colonianisme