explication linéaire le crapaud de Corbière
Publié le 06/04/2022
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«
Explication linéaire
« Le Crapaud » de Corbière.
Composition du poème :
Sonnet inversé.
Plan : description décor vers 1 à 5, dialogue v.6 à 13, chute v.14.
Problématique : En quoi le crapaud est-il une métaphore du poète maudit ?
Lecture linéaire (strophe par strophe)
Strophe 1 : tercet
- Installation d’un décor :
Aspects romantiques et lyriques « Un chant » / « lune » / « nuit » / « clair » (de lune)/
« vert sombre » (végétation et paronomase).
Crée un univers sombre au milieu de la nature mais avec des éléments dissonants, artificiels
qui entrent en contraste.
(« chant » / « sans air » - « clair » / « sombre »)
- Décor artificiel :
V1 La nuit est étouffante, « sans air », et les points de suspension impose un silence.
V2 La lumière de la lune est métallique « en métal clair », « découpures du vert sombre »,
(qui évoque une arme, une douleur physique).
On ressent l’expression d’une souffrance
- Le chant : les sonorités et paronomases.
Lyrisme original.
V1 : sans air : respiration / musique.
Antithèse : chant / sans air
V2 : « la lune plaque en métal clair » allitération en « k » qui évoque un son métallique (voir
« caisse claire » : tambour (plaque) avec sonorités métalliques)
V2 : « les découpures du vert sombre » à la fois paysage et sonorités :
Paronomase « vert sombre » // « vers sombre » : aspect saccadé des vers avec consonnes
fortes, et qui va se ressentir dans les strophes suivantes avec la ponctuation.
Strophe 2 : tercet
V4 : Reprise du vers 1, marqué par les points de suspension : silence voir v.1, interrompu par
la répétition de « Un chant ; », et retour sur l’allitération en « k » : « comme un écho », et en
« v/f » tranchant : « tout vif »
V5 : antithétique du vers 4 : « enterré là, sous le massif » (allitération « f » et « s ») en
contraste avec tous les termes du vers précédent : chant, écho, vif.
Univers macabre,
inquiétant : le « s » suggère le serpent, la blessure, la souffrance (voir v.2-3).
V6 : tiret nouveau silence et début d’un dialogue.
Suite allitération en « s » sifflantes : « Ca se
tait : Viens, c’est là, dans l’ombre… »
Peur, créature (pronom impersonnel dépréciatif) : voir rimes (sombre / tout vif / sous le
massif/dans l’ombre)
Suspens.
Strophe 3 : quatrain
v.7 : Tiret : Reprise du dialogue : révélation de l’identité de la créature.
Exclamative « Un
crapaud ! » + « Pourquoi cette peur, »
V.
8 à 10 : le poète semble vouloir rassurer son interlocuteur et défendre le crapaud.
Rimes féminines embrassées, « protégées » par rimes masculines.
Allitération en « p » qui suggère cette protection.
Dialogue qui évoque un homme et une femme (romantisme) mais les paroles de la femme
qui encerclent celles du poète (« moi ») par « Un crapaud ! » et « Horreur ! » marque la
répulsion, le rejet.
Rejet du crapaud défendu par le poète (et incarnation du poète vers final) par le destinataire
(femme courtisé / lecteur, auditeur du « chant »)..
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