Explication linéaire : l’aveu de la Princesse de Clèves à son mari
Publié le 25/06/2021
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«
Explication linéaire :
l’aveu de la Princesse de Clèves à son mari
Début à la page 122 : « Eh bien, monsieur, […] qui ait jamais été »
1ère partie : L’aveu de la princesse (l.497 à 511)
2ème partie : La tragédie pour M.
de Clèves (l.512 à 524)
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Introduction :
Ce passage que nous allons étudié est extrait de l’œuvre « La princesse de Clèves »
écrit par Madame de La Fayette et oublié anon ymement en 1678.
C’est un roman
historique qui se déroule au XVIème siècle entre octobre 1558 et novembre 1559 à
lacour du roi Henri II puis de François II.
M ademoiselle de Chartres ayant reçu une éducation exemplaire aux yeux de tous,
fait un mariage de raison avec le Prince de Clèves, mais rencontre lors d’un bal le
D uc de Nemours dont elle tombe instantanément amoureuse.
Tout au long du roman, la princesse combat cette passion comme elle peut, elle tente
de résister, se réfugie à la campagne (Coulommiers) mais son mari la presse de
regagner Paris, la Cour (et donc Nemours).
Dans un premier temps, elle refuse en
prétextant son besoin de repos, ce qui paraît suspect à son mari mais dans la
troisième partie, suite à une nouvelle rencontre avec le duc, elle prend le juste choix
d’avouer à son mari ses sentiments, devant le Duc de Nemours caché à ce moment là.
Cette scène d’aveu est divisé en deux partie ; tout d’abord par l’aveu tragique de la
Princesse de Clèves, puis par la réaction et la réponse du prince.
Problématique :
En quoi cette scène d’aveu montre-t-elle que Mme de la Fayette est une moraliste ?
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1.
L’aveu de la princesse
(De « Eh bien, Monsieur, lui répondit-elle » à « et aimez-moi encore, si vous pouvez .
» )
* « - »Prise de parole, discours direct qui donne plus de force à cet aveu et qui marque le
caractère exceptionnel de cet aveu au 17è siècle (initiative de la femme qui inverse la
représentation traditionnelle des rapports mari/ femme)
* « Eh bien » : interjection qui marque l’effort qu’il y a à livrer cette confession
* « en se jetant à ses genoux » : posture de coupable, humilité + scène théâtrale assez forte
* « un aveu que l’on n’a jamais fait à son mari » : hyperbole = geste exceptionnel, inédit
* « l’innocence de ma conduite et des mes intentions » : elle ne s’estime pas coupable, ce
qui explique son aveu..
»
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