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Explication linéaire la laitière et le pot au lait

Publié le 09/06/2021

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« Correction de l’explication linéaire : Exercice moins compliqué que le commentaire cependant il faut dans l’explication s’appuyer sur les intentions de La Fontaine.

→ Montrez que le fabuliste fait l’éloge de l’imagination malgré son apparente condamnation.

I.

Vers 1 à 11 : L’agilité de Perette a.

Comment la fable suggère-t-elle l’importance du “Pot au Lait” ? La fable s’ouvre sur une description de Perette se rendant “à la ville” .

Le premier mouvement est donc consacré au personnage caractérisé par sa mobilité , reflet de sa vivacité d’esprit.

Les deux premiers vers la font apparaître associé d’emblée à son “Pot au Lait” .

La jeune fille, tout comme le “Pot” sont mis en valeur par la présence de compléments circonstanciels (“sur sa tête” v1 et “ Bien posé sur un coussinet” v2 ) créant un effet d’attente en étant situés avant le verbe “ prétendait ” v3.

Le choix du verbe “prétendre” annonce de manière voilée la fin du récit.

b.

De quelle manière la vivacité de la jeune fille est-elle mise en valeur ? La jeune fille se définit par sa vivacité soulignée par les adjectifs qualificatifs (“ Légère” v4 ; “agile” v5 ), le complément circonstanciel de manière ( “à grands pas” v4 ) et la simplicité de ses vêtements qui facilite celle-ci ( “Cotillon simple, et souliers plats” v6 ).

De plus, sa rapidité est comme mimée par l’ hétérométrie (diversité du nombre de syllabes) et le choix de mètres plus courts dans les vers 2, 6, 7 et 8.

c.

Qu’annonce cette vivacité ? Son agilité va de pair avec la vitesse de ses pensées .

Elles se définissent aussi par leur mouvement et leur tendance à la surenchère confirmés dans le second mouvement de la fable et mise en avant par l’adverbe “ déjà” v8 .

La rêverie de la Laitière débute par la vente du lait et est suggérée par des termes renvoyant au gain (“Comptait” v8 ; “prix” v9 ; “argent” v9).

La tentation de laisser son imagination s’emporter s’affirme avec la mention de quantités qui vont croissant ( “cent oeufs” ; “triple couvée” v10 ).

II.

Vers 12 à 29 : Une imagination débordante et ses conséquences a.

Comment le fabuliste traduit-il le caractère excessif et croissant de l’imagination de Perrette ? Le rêve de richesse de Perrette se développe et s’amplifie (moralistes) dans le second mouvement (v.

12 à 29) de la fable.

Pour traduire les excès de son imagination , le fabuliste choisit le discours direct donnant accès aux pensées de la Laitière qu’elle semble proférer à haute voix ( “disait-elle” v12 ).

La rêverie s’amplifie donc, comme le montre la mention d’animaux de plus en plus gros et de plus en plus coûteux ( “poulets v13 ; “cochon” v15 ; “porc” v16 ; “une vache et son veau” v20 ; “troupeau” v21 ).

De plus, l’emploie d’euphémismes suggère la facilité avec laquelle se développe la rêverie qui présente chaque étape vers la richesse comme ne nécessitant que très peu d’efforts (il m’est [...] facile” v12 ; “peu de son” v16 ; “Vu le prix dont il est” v20 ).

Même les aléas sont envisagés comme le suggère la proposition subordonnée hypothétique (“S’il [le Renard] ne m’en laisse assez pour avoir un cochon” v15) mais ils le sont uniquement pour être balayés.. »

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