EXPLICATION LINEAIRE GITON

« Ananlyse linéaire du fragment 83 «Giton» Jean de la Bruyère est un moraliste qui écrit dans le but d’instruire les courtisant de son époque.

Il utilise par exemple, le livre intitulé «Les caractères», dans lequel il montre, à travers de nombreux exemples, les caractères et la critique des courtisant de son époque.

Nous pouvons prendre l’exemple de «Giton», un personnage décrit dans le fragment 83 du sixième livre et dans lequel nous apprenons finalement, que La Bruyère représente la vie de riches courtisant de son époque.

Nous pouvons ainsi distinguer deux parties.

Une première dans laquelle Jean de la Bruyère décrit la démarche de Giton et une seconde qui montrera sa relation aux autres.

Nous nous demanderons donc comment la description du caractère de Giton nous permet-elle de comprendre la manière de se comporter des riches courtisant de son époque. Comme nous l’avons supposé, le premier mouvement permet de représenter la démarche de Giton, son portrait physique et psychologique. Ainsi, dès la phrase «Giton a le teint frais, le visage plein et les joues pendantes», nous pouvons remarqué que La Bruyère utilise l’accumulation pour représenter Giton.

Il le décrit en des termes mélioratifs qui permettent de mettre en valeur son physique et plus particulièrement son visage. Il continu la phrase en suggérant, «l’oeil fixe et assuré, les épaules larges, l’estomac haut, la démarche ferme et délibérée.».

A travers cette phrase, La Bruyère, décrit à présent la démarche de Giton.

Il utilise toujours l’accumulation pour insister sur ces mouvements.

Nous pouvons même voir que la description qu’il fait du personnage semble exagérée puisqu’il fait une longue accumulation d’éléments positifs sans jamais s’arrêter. Dès à présent, nous pouvons distinguer le deuxième mouvement, en effet, à partir de ce passage, La Bruyère décrit les relations de Giton ainsi que la manière de se comporter avec les autres. Nous pouvons ainsi voir, à travers la phrase «Il parle avec confiance ; il fait répéter celui qui l’entretient, et il ne goûte que médiocrement tout ce qu’il lui dit.» que la ponctuation nous permet de comprendre comment le moraliste nous montre les caractères des courtisans de son époque. En effet, nous pouvons voir dans cette phrase que Giton parle avec confiance, c’est à dire qu’il ne croit pas tout ce que les autres lui disent».

La répétition de «il» dans cette phrases et celles qui suivent montre aussi une présence importante du personnage de Giton dans cet extrait comme il devait sûrement apparaître en réalité. Ensuite, la phrase : «Il déploie un ample mouchoir, et se mouche avec grand bruit ; il crache fort loin, et il éternue fort haut.» continu de montrer la relation que Giton entretient avec les autres.

En effet, cette énumération créée un contraste avec l’accumulation du début qui présentait Giton comme sympathique du physique.

Il est désormais question de montrer ce personnage moralement et nous comprenons alors qu’il est au dessus des autres puisque ces action créent des blancs qui le rend seul et elles permettent à Giton de se faire remarquer. La phrase qui suit : «Il dort le jour, il dort la nuit, et profondément ; il ronfle en compagnie.» nous fait comprendre que Giton semble désintéressé par les relations avec les autres.

En effet, il ne sort pas de chez lui et ne travaille pas.

Nous pouvons alors le comprendre à l’aide du parallélisme «il dort le jour, il dort la nuit». C’est alors que La Bruyère suggère : «Il occupe à table et à la promenade plus de place qu’un autre.

Il tient le milieu en se promenant avec ses égaux.... »