Explication linéaire d'un passage d'Amour et psyché
Publié le 20/07/2021
Extrait du document
«
Essai d’analyse linéaire de l’extrait : “ quand l’oracle eut ainsi parlé …………..comme pieds à terre “
L’extrait est tiré du mythe de Psyché et Amour, qui fait partie du quatrième volume de l’œuvre
enchâssant intitulé « la métamorphose » , plus connu sous le nom « l’âne d’or » , écrit en latin par
Apulée (125 – 170 ap.jc), écrivain et philosophe romain d’origine berbère, qui a vécu en Numidie,
dans l’actuelle Algérie, encore une colonie romaine à cette époque là..
Il s’agit d’un conte inspiré de la mythologie gréco-romaine, qui a inspiré à son tour, à travers les
siècles, des générations d’artistes dans différents domaines, allant de la peinture à la chorégraphie,
en passant par la sculpture, la littérature et le théâtre.
Son originalité est due au fait que c’est peut
être la seule histoire où l’amour intervient longuement comme personnage, ce qui a contribué en
grande partie à en faire une histoire unique et éternelle.
En gros, c’est une histoire d’amour, mais aussi de vengeance, de jalousie et d’aventure, racontée dans
le récit central par une vielle dame à « Charité », une jeune mariée enlevée par des brigands, en vue
d’apaiser son chagrin.
Les événements de l’extrait se déroulent dans le palais du père de psyché, sur
la montagne puis dans le palais de Cupidon.
Ils surviennent juste après que le roi, tourmenté par le
sort de sa fille, est allé consulter l’oracle du temple de Millet et entendu sa réponse.
Le passage relate
l’exécution des consignes de l’oracle par la jeune princesse tout en suivant les changements de son
état d’âme jusqu'à son arrivée à la demeure du monstre ailé.
Pour expliquer ce texte il convient d’abord d’isoler une première partie qui va du début jusqu’à
“….lumière“ et dont l’analyse se focalisera sur l’impact du verdict céleste sur psyché, sur sa
soumission et sa résolution, avant de passer à l’explication de la deuxième partie, de “ cependant…“ à
la fin et qui portera sur le voyage merveilleux de la princesse et son émerveillement devant le palais
somptueux de Cupidon.
Dans le premier paragraphe et le début du deuxième, l’écrivain décrit le choc et la profonde tristesse
de psyché et sa famille causée par la réponse terrifiante de l’oracle.
Une tristesse tellement intense
qu’elle a imprégné tous les aspects du simulacre de cérémonie de mariage sans toutefois laisser
échapper le moindre simulacre de joie.
Le champ lexical dominant ici est donc celui de la souffrance.
Ce thème a donné une portée pathétique pesante à toute la première partie du passage.
Ainsi, on
trouve : l’adjectif “ triste“ accentué par un autre adjectif “fort“ , employé comme adverbe
d’intensité ; l’adjectif “lugubre“ qui renvoie à la mort, utilisé pour qualifier le nom “hymen“ qui
renvoie à la joie, dans une oxymore qui associe étroitement mariage et malheur au point de choquer
le lecteur ; d’autres adjectifs du même thème “dolente“ “ lamentables“ et “funèbre“ viennent après
pour qualifier paradoxalement la cérémonie, la musique, les chants et la pompe.
On trouve aussi des
verbes comme “ gémit“ “pleure“ “se lamente“ employés dans une gradation croissante pour en
amplifier l’effet ; et aussi plusieurs noms comme “larmes“ repris plusieurs fois et utilisé notamment
dans une combinaison de deux figures de styles, une oxymore et une hyperbole “lugubre
cérémonial……..au milieu des larmes“ ; “hurlement “ ; et enfin le nom “deuil “ dont le sens est
accentué par l’adjectif public dans une hyperbole qui montre que le deuil dépasse de loin le cercle
familial de psyché pour englober toute la ville.
D’autres figures de styles comme l’antithèse “ pompe.
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