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Explication linéaire de «Nuit rhénane».

Publié le 17/10/2021

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« Explication linéaire de « Nuit rhénane ».

« Nuit rhénane » appartient à la section « Rhénanes ».

(Situer le recueil et Apollinaire).

Ce sont neuf poèmes inspirés par le séjour d’Apollinaire au bord du Rhin et de manière allusive, par son amour pour Annie Playden.

Ce poème lyrique va selon une progression ; il s’ouvre sur une scène d’ivresse dans une taverne, la nuit, au bord du Rhin et se prolonge sur une scène étrange et inquiétante, l’incantation des fées aux cheveux verts.

Le poème lyrique de trois quatrains et un vers isolé, met en scène deux mondes, celui de la réalité, du dedans, une soirée dans une taverne et l’autre, un monde plus fantastique, du dehors, celui des ondines, figures de la légende germanique.

Ces fées « aux cheveux verts » imprègnent le poème d’une ambiance mystérieuse et maléfique et entraînent le poète dans un univers surnaturel.

(// avec son amour non réciproque pour Annie Playden qui lui empoisonne l’âme ?) c’est une dualité permanente entre deux mondes opposés qui se côtoient. Le dernier vers fait écho au premier vers et marque un effet de clôture, à travers l’image du « verre ».

Un effet de clôture mais aussi peut-être de rupture comme si le vers se brisait lui aussi.

En effet ce poème peut apparaître comme un sonnet Elisabéthain auquel il manquerait le dernier vers. Cette forme du poème pourrait être en lien avec la nationalité anglaise d’Annie Playden. Comment le poème met-il en place une dualité, l’univers de l’ivresse et de la nuit à travers l’association de la tradition et de la modernité ? Strophe 1 : Nous avons ici une soirée dans une taverne sous le signe de Dionysos, « verre de vin trembleur » mais très vite le monde fantastique semble dominer… Dès la première strophe les deux mondes apparaissent puisque dès le vers 2 nous avons « la chanson lente d’un batelier » prolongée par les vers 3 et 4 qui font appel à la légende germanique, « sept femme » v 3 et vers 4. C’est la première personne qui ouvre le poème, « mon » v 1 et qui inscrit le poète dans une certaine solitude par rapport aux autres personnes dans la taverne, « écoutez » v 2.

En effet seul le poète semble entendre « la chanson lente d’un batelier » v 2 et il interpelle les autres pour qu’ils entendent. Cette chanson du batelier, à travers sa lenteur semble introduire le fantastique qui s’oppose au monde réel de la taverne. La comparaison au vers 1, « comme une flamme », et l’impératif « Ecoutez »v 2 introduisent une idée de luminosité, de chaleur mais aussi de présence humaine et de bruit qui contraste avec « la chanson », c’est le seul bruit, « d’ un batelier », un seul chante, et le chiffre 7, « sept femmes » v3, qui restreint le nombre des ondines, la réalité s’oppose au magique, 7 est un chiffre magique..

Nous imaginons aussi la luminosité et la couleur avec le »vin » et la « flamme », qui s’opposent à la lumière restreinte d’une nuit éclairée par « la lune », seule et « les cheveux verts » L’enjambement avec le mot « tordre » en début du vers 4 donne une connotation négative et font allusion au maléfice des fées qui sortent de l’eau et jouent avec leurs cheveux qui séduiront et perdrons les marins. Strophe 2 :. »

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