Explication linéaire Aube
Publié le 31/05/2021
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EXPLIQUATION LINEAIRE : Aube, Arthur Rimbaud, Les Illumination
I) Introduction :
- Aube est l’un des poèmes les plus accessibles du recueil de poème en prose les Illumination
écrit par Arthur Rimbaud entre 1873 et 1875.
Arthur Rimbaud a écrit tous ses poèmes entre
16 et 21 ans.
Aube est un poème narratif : il conte une expérience qui peut être interpréter
de différente manière l’expérience poétique, sensuelle ou érotique).
Au niveau
chronologique, « l'Aube » représente le début, le commencement, le moment de la journée
donc le sens temporel et dans un sens plus large le début de la vie.
Problématique : en quoi ce poème est-il celui de l’éveil ?
Axe :
II) Explication linéaire :
1 er
paragraphe : 1ère phrase = conclusion du rêve.
1 er
sens d’embrasser = prendre dans ses
bras.
C’est une sorte de cri de victoire après l’exploit.
L’Aube est personnifier dès le début :
elle est perçut comme ayant un corps que l’enfant peut embrasser.
Le poème s’ouvre sur un
octosyllabe parfaitement régulier.
2 ème
paragraphe : Ce paragraphe est construit une opposition entre le début est la fin du
paragraphe.
Au début on a l’évocation d’un monde nocturne associé à l’immobilité et au
silence.
Dans ce paragraphe nous avons la seul tournure négative du poème avec « rien ne
bougeait », « ne quittait pas ».
Assonance en o et on dans les mots front, eau, ombre et
morte, dans la deuxième partie du paragraphe elle disparaisse pour une assonance en è et
une allitération en r.
La nature est évoquer par la personnification des mots haleine et
regardèrent.
Le verbe d’action archer suivis du participe présent réveillant qui forment un
rapport logique cause conséquence.
Les mots pierreries et palais ont un côté féérique.
3 ème
paragraphe : La première entreprise fait allusion à une entrevue amoureuse, le début de
quelque chose.
« Frais et blêmes éclats » = lumière qui se lève et qui se voit à travers les
arbres ce qui renvoie au titre Aube.
4 ème
paragraphe : Wasserfall est un mot Allemand qui signifie cascade ou chute d’eau,
Rimbaud le choisit pour des raisons poétique.
Ce mot a des sonorités expressives, une
assonance en « a » et une allitération en « s ».
Dans ce paragraphe l’aube est désignée à
travers la déesse.
Cascade = chevelure de la déesse (personnification avec « s’échevela » qui
se dit pour quelqu’un) / « cime argentée » = lumière qu’elle amène avec elle.
5 ème
paragraphe : Au début de ce paragraphe nous avons un adverbe de temps qui marque
une rupture dans le texte, le paysage qui était jusque-là un paysage de nature devient un
paysage urbain avec les clocher, les dômes et les quais de marbre.
« Voiles » = chaque
minute que le jour gagne sur la nuit.
Il lève ces voiles de la nuit.
Ville imaginaire -> « quais de
marbre » + « clochers » + « dômes » = Venise très certainement.
6 ème
paragraphe : La fin du texte renvoie au début, on retrouve le paysage du bois.
« Entouré » renvoie à « embrasser » (vers 1).
Dans le bois de lauriers, il réussit son rêve /.
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