Explication d’un texte de L’Énergie Spirituelle, Henri Bergson: La création

« Explication d ’un texte de L’Énergie Spirituelle , Henri Bergson – Lucile Ermeneux Pour expliquer la signification de la vie, et le rôle des Hommes, des philosophes tels que Descartes et Platon se sont appuyé sur des sciences comme la géométrie.

La destinée des Hommes est un thème récurrent en philosophie, en particulier en métaphysiqu e.

Henri Bergson, philosophe français du XIXème siècle, se penche aussi sur ce thème mais son approche est différente de celle de Platon ou de Descartes car elle s’appuie sur des sciences plus modernes, qualifiées de sciences humaines.

Il utilise ainsi la psychologie et la sociologie, à travers l’étude des sentiments et des émotions humaines, pour proposer une réponse à ce questionnement dans son essai L’Énergie spirituelle .

Dans l’extrait proposé, il développe sa thèse : la création est la destinée de tout Homme.

Celle - ci remet alors en question les réponses déjà apportées au questionnement de la destinée humaine. C’est pourquoi nous allons étudier en quoi, selon Bergson, c’est la nature par le biais de l’expérience de la joie qui nous permet de comprendre que l’Homme a atteint sa finalité.

Cet extrait de l’Énergie Spirituelle s’articule en trois parties.

Dans un premier temps (lignes 1 à 4), Henri Bergson critique le raisonnement développé par les philosophes pour apporter une réponse à la question de la destinée humaine et met en lien « joie » et « destinée », expliquant que la première permet d’éclairer les hommes sur leur rôle.

Il va ensuite opposer les sentiments de « plaisir » et de « joie » en insistant sur le fait que le plaisir n’a qu’un aboutissem ent matériel alors que la joie permet de comprendre que la vie a réussi (lignes 4 à 7).

Finalement, dans le dernier paragraphe (lignes 8 à 15), il affirme que la « joie » vient de la « création » et donc que la destinée des hommes est de créer, en s’appuya nt sur deux exemples. Dans sa première phrase, Henri Bergson constate que les philosophes ont échoué à répondre à une des questions fondamentales de la philosophie : celle de la finalité des êtres humains.

En effet, la phrase « spéculé sur la significatio n de la vie et sur la destinée de l’homme » (ligne 1), montre que nombreux sont les philosophes qui ont cru donner une réponse satisfaisante sans y parvenir.

Il critique donc ici les philosophes et par extension la philosophie.

Selon lui, les indices que n ous donnait la nature ont été négligés au détriment de raisonnements erronés : « n’ont pas assez remarqué que la nature a pris la peine de nous renseigner là - dessus. »