Explication d'un document historiqueDiscours de John Fitzgerald Kennedy (10 juin 1963) - Histoire

« Sujet que l'utilisateur souhaitait consulter : (Id: 156740) se necesita dependienta Nom : LA?lia46922 BAR E-mail : [email protected] Id user : 46922 Pour visualiser son profil suivez ce lien : http://www.devoir-de-philosophie.com/compte/Leelia46922.html --- Informations sur le document transmis --- Titre : Discours de John Fitzgerald Kennedy du 10 juin 1963 Catégorie: Histoire-géographie Envoyé par téléchargement --- Contenu du document: --- 1.

Le texte dont il est question est un extrait d'un discours prononcé le 10 juin 1963 par John Fitzgerald Kennedy, président des Etats-Unis depuis novembre 1960 devant un auditoire éclairé qu'il est permis de considérercomme l'élite estudiantine américaine. Candidat du parti démocrate, il bat Nixon de justesse et succède à Eisenhower à la présidence des Etats- Unis.

Son mandat est marqué par l'apogée de la guerre froide, par ce « bras de fer idéologique » qui oppose sonpropre pays et l'URSS et surtout par les deux crises majeures qui ont manqué de mener le monde au bord dugouffre : l'érection du Mur de Berlin dans la nuit du 12 au 13 août 1961 ainsi que la crise des missiles de Cubasurvenue à l'automne 1962, crise qui a montré que le risque d'une guerre nucléaire n'est pas négligeable. Partisan de la « coexistence pacifique », Kennedy fait part dans ce discours d'une volonté de paix inébranlable pouvant rappeler sa politique appelée « Nouvelle Frontière » qui prévoyait entre autre la détente envers l'URSS. 2.

Conscients de la menace d'une 3 e guerre mondiale après la crise de Cuba, Kennedy et son homologue russe Khrouchtchev décident de gérer les relations internationales de façon plus prudente à partir de 1963.

Représentatifdu processus de détente entre les deux Grands, ce discours témoigne de la nécessité d'une reprise de dialogue parla négociation entre le Kremlin et la Maison-Blanche depuis qu'a été atteint l'équilibre de la terreur, chacun des deuxcamps disposant d'un stock d'armes de destruction massive suffisant pour annihiler l'ennemi. Il est peu probable pour Kennedy que la guerre ait lieu quand l'équilibre nucléaire est effectif, ce qui rend la détente indispensable.

Cependant, il est dit de la ligne 1 à 3, que si les deux superpuissances ne s'attachent pas àdévelopper un climat de Détente propice à la communication alors le monde est promis à une destruction prochaine.En effet, l'utilisation à grande échelle de l' arme nucléaire (ici bombe à hydrogène) par l'un des deux belligérants provoquerait la destruction des deux camps ce que Kennedy exprime en constatant qu'une « guerre totale estabsurde ». Néanmoins, aux yeux du président américain, ces armes qui « ne peuvent que détruire et jamais créer », quoique nécessaires pour garantir un jeu des puissances équilibré, ne sont pas en mesure de régler les contentieux des deuxmodèles antagonistes. 3.

Adoptant une position singulièrement identique à celle de Churchill à Fulton en 1946 face au modèle soviétique, Kennedy tout en dénonçant l'idéologie communiste, ne nie pas pour autant le prestige que l'Armée rouge a su tirerde la libération et les valeurs du peuple russe. Le système soviétique est pour lui en opposition totale avec ses propres valeurs en ceci qu'il est liberticide, oppressif voire totalitaire (l.12-13).

Contraire aux principes (droit à la vie, au bonheur et à la liberté) énoncés dans. »