explication de texte william
Publié le 29/11/2021
Extrait du document
«
William James est un psychologue américain né en 1842 qui s'est éteint en 1910.
Auteur de
nombreux ouvrages comme La Volonté de Croire, 1902 ou L'experience religieuse, 1902, il écrire Le
Pragmatisme, l'ouvre sur laquelle nous allons réfléchir, en 1907.
Il propose dans cet ouvrage une
vision de la vérité comme étant la fonction de l'utilité pratique.
Celle-ci est une notion qui nécessite
la vérification pour la rendre possible.
L'extrait mis à notre disposition reflète l'avis de l'auteur quant
au traitement des idées par l'Homo Sapiens qui se contente des apparences sans porter une plus
grande attention à la vérification des idées reçues .Mais suffit-il donc d'être certain pour avoir la
vérité ?L'analyse menée s'articulera en trois parties.
Ainsi, nous analyserons premièrement la thèse
del'auteur William James, puis la précocité des affirmations approximatives non-examinées et enfin
lavérification comme étant primordiale .I.
La thèse de W.
JamesTout d'abord, nous pouvons observer
dans le paragraphe premier que William James fait uneentrée en matière de manière suprenante
avec « Prenons », il n'hésite par à interpeller le lecteur et désigne l'horloge sans la nommer.
Il
annonce sa thèse avec avec une image concrète.
« Prenons, par exemple, cet objet, là bas, sur le mur
».
W.
James reste fidèle à ce qu'il voit en nommant ce qui est visible de prime abord, pour tout à
chacun.
Il partage la nature de l'objet qu'il perçois avec le lecteur, c'est une horloge : « Pour vous et
pour moi, c'est une horloge ».
Il remet néanmoins en cause l'interprétation de la réalité qui a pu être
faite car celle-ci comporte un aspect non visible d'emblée : « et pourtant, aucun de nous n'a vu le
mécanisme caché ».
Il exprime ainsi l'idée selonlaquelle nous nous contentons des apparences sans
nous demander s'il s'agit ou non d'un leure.
Il nous interpelle par rapport à la face cachée des choses
laquelle a en réalité une grande importance puisqu'elle témoigne de l'entièreté de composants.
Ce
n'est pas parce que des éléments ne sont pas visibles qu'il ne faut pas les prendre en compte.
Les
mots de W.
James « qui fait que c'est bien une horloge » ont pour but ici de faire remarquer que la
preuve de la réalité de l'objet nommé nécessite le passage par la vérification de sa constitution et
pas seulement par son aspect exterieur.
Il n'hésite pas à se questionner quant à la réelle nature de
l'horloge et souligne que « nous acceptons cette idée comme vraie, sans rien faire pour la vérifier ».
L'auteur souhaite nous exposer, à son idée, sapensée, chose qu'il organise avec la peinture d'un objet
de la vie de tous les jours, et ce, pour permettre au lecteur de mieux apprécier son raisonnement.
D'après lui, on se contenterait desa pparences.
Les pronoms « nous »; « vous » et « moi » ont un rôle
d'intégration collective dans cet extrait de texte tiré de l'ouvrage intitulé Le Pragmatisme.
Effectivement, on voit de cette manière ,que le but de l'auteur est de rapprocher sa pensée au
lecteur, il souhaite ainsi se mettre dans la pea ude celui-ci.
21:064Explication texte William James II.
La précocité des affirmations approximatives non-examinées Ensuite, la vérité peut d'après nous,
également se définir comme étant la propriété d'un jugement du domaine du langage.
La réalité ne
peux pas etre vraie ou fausse mais ce qu'il est dit de son propos importe, il en va de même pour les
choses, elle existent ou elles n'existent pas mais ne peuvent pas être vraies ni fausses.
La
connaissance oppose souvent la vérité au faux et à l'erreur.
Pour le philosphe William James, qui
chemine dans son explication, la perception de la vérité est« essentiellement un processus de
vérification ».
William James clot avec la phrase interrogative suivante « Ne devrions-nous pas
regarder comme nées avant terme des vérités non vérifiées comme celle-ci ? », qui a pour objectif le
développement de l'esprit critique.
En effet, d'après lui, il est important de d'abord s'intéresser,
examiner le mécanisme avant de proposer l'affirmation que c'est une horloge.
La question
rhétorique qu'il pose ici sous-entend que nous devrions davantage nous interesser à ce que l'on voit,
de prêter une attention particulière à notre environnement et aux trompes l'oeil.
Il apporte une
réponse concise à son interrogation : « Non, car elles formentl'écrasante majorité des vérités qui
nous font vivre ».
Celle-ci souligne que nous ne prêtons pasassez d'importance à la verification,
l'examen de ce que nous rencontrons dans la vie de tous lesjours, et ce, sûrement en raison du
temps que cela prendrait.Par ailleurs, l'examin de la vérité, soit la vérification, peut être directe
comme avec l'horloge ou onpeut immédiatement analyser le mécanisme, chose qui permettrai.
»
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