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Explication de texte Mill De la liberté

Publié le 19/05/2024

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« Devoir maison de philosophie Explication de texte Ce texte est issu de l’ouvrage De la liberté écrit par John Stuart Mill en 1859.

Dans cet extrait, il est question de la liberté.

L’auteur entend répondre à la question suivante : la contrainte peut-elle être légitime même si elle semble être pour le bien de l’individu ? En d’autres termes, une communauté peut-elle légitimement contraindre un individu à faire ou ne pas faire quelque chose uniquement car elle pense agir pour son bien ? L’autre peut-il restreindre ma liberté ? Y a-t-il des limites à la liberté des individus ? Dans ce texte, John Stuart Mill cherche à démonter que nul ne peut contraindre de façon légitime un individu d’agir selon son bon vouloir.

Mais, si cette action porte atteinte à l’autre, dès lors, sa contrainte peut être légitimée.

Pour soutenir sa thèse, l’auteur y répond en trois partie.

Dans un premier temps, Mill expose sa thèse selon laquelle on ne peut forcer quiconque à agir en vertu du bien.

Dans un second temps, l’auteur justifie sa thèse en distinguant la « contrainte » de la « persuasion ».

Enfin, pour conclure, il exposera les limites de la légitimité de la contrainte d’un individu. Dans ce texte, John Stuart Mill commence clairement par énoncer sa thèse, il affirme ainsi : « L’objet de cet essai et de poser un principe très simple, fondé à régler absolument les rapports de la société et le de l’individu dans tout ce qui est contrainte et contrôle ».

Ainsi, sa thèse établit un lien, une relation être société et individu.

Ici, société veut dire un ensemble d'êtres humains vivant en groupe organisé, ce groupe interagit, a des rapports, souvent régi par des des lois naturelles ou des lois crées.

Ce terme de société s’oppose alors au terme « d’individu ».

Le rapport qu’établit Mill entre la société et l’individu s’exerce dans le domaine de la « contrainte » qui signifie obligation, règle à laquelle on doit se soumettre.

Il distingue ainsi la contrainte que peut exercer la société par « la force physique » de la contrainte « morale exercée par l’opinion publique ».

La contrainte physique est alors associée aux sanctions pénales et non la contrainte exercée par l’opinion générale.

Dès lors, il y a deux façons de nous contraindre à agir sans notre volonté, soit par la force soit par la contrainte exercée par la contrainte morale.

Par exemple, si on enfreint une loi alors que l’on est soumis à celle-ci, on s’expose à un peine allant de l’amende à la prison en fonction de la gravité de l’acte.

Or, la contrainte physique ne peut être exercée que par certaine personne.

En effet, si on transgresse une loi, seul les forces de l’ordre sont en mesure de relever mon infraction et donc me sanctionner.

Mais il n’en n’est pas de même pour la contrainte morale.

En effet, celle-ci ne peut pas me priver de liberté physique, même soumis à une contrainte morale, mon corps reste libre, mais mon esprit lui n’est plus libre.

L’opinion publique n’a ainsi pas en sa possession le « monopole de la violence ».

La contrainte physique relève du droit alors que la contrainte exercée par l’opinion publique relève des habitudes, des normes sociétales.

Donc, ces deux contraintes me privent de liberté mais l’une me contraint physiquement tandis que l’autre moralement, l’une contraint mon corps l’autre mon esprit.

Mais, si on ne peut contraindre quiconque à agir contre son gré, n’y a-t-il pas d’autres moyens pour l’inciter à le faire ? Dans un second temps, John Stuart Mill introduit alors une distinction afin de justifier sa thèse.

Il sépare la « contrainte » de la « persuasion » et affirme alors que si une communauté estime qu’une certaine action devrait être faite par un individu, elle peut tenter de le persuader d’adopter de lui-même ce comportement.

Mais nul ne peut pas l’y contraindre.

En effet, dans la seconde phrase de cet extrait, Mill affirme que l’homme, qu’il soit seul ou en communauté n’a le droit de contraindre un individu que si son action peut heurter autrui.

Ainsi, toute contrainte pour laquelle on ne peut pas montrer qu’elle nuit à quelqu’un est forcément illégitime.

Cette idée est renforcée par : « Contraindre quelqu'un pour son propre bien, physique ou moral, ne constitue pas une justification suffisante ».

C’est à dire que contraindre dans l’unique but de permettre à une personne d’être heureuse n’est pas et ne sera jamais légitime.

Effectivement, seule la personne concernée se connaît et sait alors ce qui est bon ou pas pour elle.

Son bonheur ne dépend que d’elle tant elle est la seule à connaître ses désir internes.

De plus, d’après Aristote, « l’homme est un animal raisonnable », dès lors, l’homme.... »

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