Explication de texte : Marc-Aurèle, Pensées pour soi.
Publié le 06/03/2024
Extrait du document
«
Issu des Pensées pour soi de Marc Aurèle, ce texte explore le thème de
l’introspection.
La question que pose l’auteur est la suivante : « Comment atteindre la
tranquillité de l’âme et ne plus souffrir ? »
La réponse de l’auteur consiste a dire que l'âme reste imperturbable face aux
influences extérieures, offrant ainsi une tranquillité supérieure.
L'argumentation de l’auteur s'effectue en trois mouvements distincts.
Dans un premier temps, nous examinerons la critique de Marc-Aurèle à l'égard
de la
recherche de la tranquillité dans des lieux physiques, mettant en avant la
richesse intérieure Oui
comme alternative privilégiée.
Ensuite, nous explorerons son plaidoyer pour la
transcendance
à travers la reconnaissance du changement constant dans la vie, soulignant ainsi
l'inévitabilité
de l'évolution.
Enfin, nous analyserons ses conseils sur la manière d'aborder les
difficultés et
le changement pour parvenir à une paix durable et à une tranquillité intérieure.
Tout d’abord, nous pouvons nous apercevoir que les lieux cités par l’auteur dans
la première
phrase « à la campagne, au bord de la mer, à la montagne » sont des lieux assez
idylliques,
des lieux ou on pourrait se rendre lors de vacances afin de se ressourcer, on
évoque donc ici
aucun paysage urbain.
Mais pourquoi évoquer ces lieux ? C’est ce que nous allons voir.
Dès la deuxième phrase, l’auteur nous parle à la deuxième personne du singulier,
« toi-même,
tu as coutume de (...) » cela nous plonge entièrement dans son discours, Marc
Aurèle nous
parle directement et cela permet de nous identifier dans le texte.
Puis, l’auteur
affirme sa
thèse en disant qu’il est stupide de se rendre dans des lieux physiques pour
rechercher la
tranquillité alors qu’on peut la trouver en nous-même, à tout moment.
Ce qui fais référence a de l’introspection.
En effet, Il est étonnant, voir « stupide » comme le dit l’auteur de penser que ces
problèmes,
L’empêchant l'accès à la tranquillité vont forcément tous les quitter d’un coup,
presque par
magie juste car il aurait changé d'environnement.
Cela pourrait être considéré au
final comme
une fuite de ses problèmes, de ne pas vouloir faire face a la réalité et a ses
propres défauts.
Il
est fort probable que l'effet de bien-être du au changement ne sois que
temporaire, car dans le
cadre ou nous avons des problèmes psychologiques, ceux-ci finiront toujours par
nous
rattraper.
Par exemple, il est compréhensible de percevoir de la tranquillité si
nous vivions a
l’origine dans un lieu de vie néfaste (logement insalubre, mauvaises
fréquentations...) mais ça
l’est beaucoup moins si par exemple, nous partons ailleurs pour des problèmes
de confiance
en soi.
Si nous ne travaillons pas sur nous même, qu’on soit en lieu À ou en lieu
B ne
changera strictement rien a nos soucis personnels.
Ensuite, l’auteur nous emmène vers diverses notions, telle que « l’âme », les «
trésors
intérieurs » et «l’ordre parfait ».
Ici, l’âme fais référence a notre conscience, ce
vers quoi
nous allons nous tourner pour nous guider vers le chemin de l’introspection.
Les
trésors
intérieurs quant à eux font référence aux qualités, aux valeurs, aux aspects
positifs de la
personnalité, ou encore aux richesses intérieures que chaque individu peut
posséder.
Par
exemple, La justice de Socrate, la sagesse de Platon et le courage d'Aristote.
Et
enfin,
« l’ordre parfait » fait référence à un état d'harmonie et de cohérence dans les
pensées, les
émotions et la conscience de l'individu.
C'est un équilibre qui résulte de
l'exploration des
trésors intérieurs, vu précédemment.
Marc-Aurèle conseille ensuite de manière insistante, de s'engager régulièrement
dans la
retraite intérieure, soulignant l'importance de cette démarche pour retrouver sa
vigueur.
L'utilisation du terme "adonne-toi" implique une dévotion constante à cette
pratique.
Manque de recul.
En effet, dans beaucoup de domaines différents, la régularité est la clé de la
réussite.
La deuxième phrase, "Il ne te reste plus qu’à songer à te retirer dans ce petit
lopin qui est le
tien," renforce cette idée en soulignant qu'il est maintenant temps de considérer
sérieusement
cette démarche de retrait intérieur, identifiant ce "petit lopin" comme le domaine
intérieur et
personnel de l'individu.
L'expression "Il ne te reste plus qu’à songer" suggère une
étape
inévitable et....
»
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