Explication de texte  : Descartes: analyse du cogito

« (Introduction)Au premier abord, nous pourrions penser que le thème de ce texte est l'existence.

Au début de celui-ci il y a une remise en cause de l'existence par Descartes.

Maisl'existence c'est tout ce qui est lié au « Je suis.

» tout court ; or Descartes veut nous démontrer dans le texte le « Je pense » avant le « Je suis ».

Donc dès l'instant, oùdans ma tête je pense à ce que je suis, cela signifie tout simplement que j'existe.

Le thème est donc la CONSCIENCE.

(et c'est ce qu'il démontre à la fin du texte) etd'ailleurs il pense que c'est la seule vérité à laquelle on peut se fier.

Je pense que nous pourrions aussi introduire le thème de la VERITE, qui est très important aussi,parce que, quelque part, comment pouvons nous savoir qui nous sommes vraiment et quelles sont nos véritables envies ? Ne sommes nous pas remplis d'illusions ? Jepense que Descartes veut aussi nous parler de tout ce qui tourne autour du doute et de la raison.

A force d'entendre des milliers d'opinons et des pensées d'autrui,comment savoir laquelle est la bonne ? Ou peut être, comment savoir si LA NOTRE est la bonne ? Descartes se remet en question.

Nous allons expliquer tout cela enprofondeur à la suite de notre analyse .Problème : Comment savoir si notre conscience vient vraiment de nous, ou si elle vient des autres ? Comment savoir si je n'agis pas et ne pense pas comme ça, parceque quelqu'un dans mon parcours m'a influencé ? Le problème posé ici est bien le doute, et Descartes cherche la vérité.

Et il pense que LA SEULE vérité c'est se fierà tout ce qui est de l'ordre de la conscience, c'est-à-dire les pensées, les émotions, … et non aux opinions toutes faites.

Nous allons donc partir de deux principalesproblématiques : -Notre conscience peut –elle venir de nous même ? (penser par soi même, conscience de soi) –Notre conscience peut elle venir des autres ?(opinions, influence, religion, raison, morale) Comment atteindre la vérité donc ? Quelle est la vraie vérité ?Les idées principales sont donc la conscience, la vérité et le doute.

Et l'auteur n'a qu'une seule vérité, qui est le « premier principe de la philosophie » : la consciencequi est fondée sur « Je pense donc je suis .

»Pour finir notre introduction, nous allons annoncer le plan du texte : le texte contient deux parties.

La première partie, Descartes dit que toutes les opinions, les sens,la raison, et les valeurs d'une société sont considérées comme fausses pour lui.

Dès qu'il y a le DOUTE, il rejette .

Et dans la seconde partie, nous comprenons qu'ilcherche la vérité, et que même pour un grand sceptique comme lui, cette vérité en valait la peine : « Je pense donc je suis.

» (Première partie – Atteindre la vérité)Dans la première partie, Descartes dit qu'on ne devrait pas se fier aux opinions des autres.

Car qui dit que chaque opinion d'autrui est vraie ? Comment peut on êtresur de ce que l'on dit ? Descartes, part du principe, que l'être humain finit toujours par douter à un moment ou un autre, et même quelqu'un de sensé, qui est conscientde la vérité, peut avoir aussi des doutes.

La conscience de soi est quelque chose d'extrême et de complexe : comment peut on être conscient de ce qu'on est ? Sachantque nous avons tous un vécu, et un parcours différent, la représentation que nous avons de nous-mêmes est forcément différente de ce qu'on est réellement.

D'où lecoté très sceptique de Descartes : dès qu'il ressent le moindre doute, il considère que c'est faux .

Par exemple dans la religion, toutes les idées et les pensées descroyants qui pensent en l'existence d'un Dieu, ça aussi, cela va être considéré comme faux pour Descartes, mais ce qui est bizarre, c'est que, même l'opinion opposée,c'est-à-dire ceux qui ont la connaissance du monde, et qui suivent les points de vue scientifiques et qui sont aussi athées, eux aussi il va les rejeter.

Nous pouvons direaussi comme exemple que certains scientifiques font des hypothèses à des époques anciennes, et qu'a cette ancienne époque c'est considéré comme une grande vérité,mais au fil des siècles cette vérité devient fausse.

Descartes fait preuve de relativisme.

Il fait preuve d'une grande méfiance.

Il remet en cause le bien et le mal, parceque se sont des notions relatives selon les cultures : parce que certaines sociétés sont fondées sur la polygamie.

Il en vient même à l'idée que nos sens nous trompent :la vue, la toucher, l'ouie, le gout, et l'odorat.

Parce que par exemple, quand nous touchons quelque chose d'agréable, est ce que cela veut dire forcément qu'elle estvraiment agréable ? N'est-ce pas notre façon de voir les choses qui fait qu'elle est agréable ? Ou encore l'exemple de l'illusion d'optique, nous pensons voir que lesformes géométriques bougent, alors qu'en fait ce n'est pas le cas.

A partir du moment, selon Descartes, que nos sens nous trompent juste « quelques fois » cela veutdire pour lui « tout le temps ».

Descartes se considère comme quelqu'un d'original, car il ne fonctionne pas comme les autres, par exemple certaines personnes pensentjuste parce que leurs parents ont cet avis là sur une chose, ça veut dire forcément que cet avis est vrai juste parce que c'est leurs parents.

La doctrine, l'idée est qu'ilfaut DOUTER de TOUT .

Descartes est méthodique, et il considère que tout est faux et n'est qu'illusion.

Et pour atteindre la vérité, il faut chercherl'INDUBITABLE . (Seconde partie – LA vérité pour Descartes)Descartes fonde la philosophie avec la citation « Je pense donc je suis ».

Nous savons que l'existence est lié au « Je suis » tout court.

Or Descartes va nous démontrerle « Je pense » avant le « Je suis.

» Je déduis donc que le thème le plus approprié serait la conscience, c'est-à-dire tout ce qui est de l'ordre de la pensée et de l'esprit.Donc c'est tout ce qui se passe à l'intérieur d'une personne.

Si par exemple je prends mon expérience personnelle : moi, je suis une personne à l'intérieur de moi parceque je l'ai pensé et je suis une autre personne à l'extérieur de moi parce que je n'ai pas osé être ce que j'ai pensé.

C'est-à-dire que même si je n'arrive pas à faire l'acted'être ce que je suis à l'extérieur de moi, selon Descartes, du moment que je pense, cela veut dire que j'existe.

« Je pense » et « Je suis » vont ensemble.

Quand il y ade la pensée, il y a une personne qui pense.

C'est pour Descartes la seule vérité, c'est-à-dire ce dont on ne peut pas douter.

C'est un principe de SA philosophie.

Lapensée est ce qui différencie l'animal et l'homme.

Les animaux n'ont pas la faculté de pouvoir penser.

C'est la pensée qui nous donne notre humanité.

Descartes veutnous dire qu'il faut apprendre à penser par soi même et ne pas forcément se laisser influencer par un avis ou une opinion.

Parce que, quelque part, c'est vrai, on nepeut jamais se fier totalement à une opinion.

Mais il faut juste apprendre, connaître les choses et se renseigner sur le monde.

Et là, nous pourrons peut êtredifférencier le vrai du faux.

L'attitude de Descartes est un peu extrémiste, car pour lui, TOUT est faux.

Or chaque personne est à la recherche de la « vérité », etDescartes aussi, et pour lui il l'a trouvé.

Mais qu'est ce que vraiment « la vérité » ? Si je suis l'avis de Descartes, moi aussi je peux me mettre à douter de tout, etmême à douter de sa vérité à lui.(Conclusion)Ce texte, très célèbre ou se trouve la fameuse formule de Descartes, « Je pense donc je suis » développe la démarche du philosophe pour atteindre la vérité.

Ilexplique qu'il fait rejeter tout ce qui n'est pas sur , tout ce qui est source d'erreur : les opinions communes, les sens, les raisonnements scientifiques.

Cette démarcheconduit à une doute systématique ; Il faut utiliser la méthode du doute pour éliminer tout ce qui est faux ou illusion.

Mais en doutant, la personne qui pense, révèleson existence.

C'est la seule vérité pour Descartes.

La pensée étant le symbole du doute, des idées, émotions… c'est la seule chose dont Descartes se fie.

La vérité c'estl'exercice de la critique.

On est pas forcément sujet de ce qu'on pense, on est victime de nos pensées, comme l'exemple des fous qui ont des pensées obsessionnels.. »