EXERCICE 2 : Régulation de la glycémie lors d’un jeûne (8 POINTS)
Publié le 08/01/2024
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EXERCICE 2 : Régulation de la glycémie lors d’un jeûne (8 POINTS)
Éléments de correction DS Bilan SVT
EXERCICE 2 :
(8 POINTS)
Quels sont les mécanismes pouvant être impliqués dans le maintien de la glycémie dans un
intervalle de valeurs normales lors d’un jeûne prolongé ?
Les trois curseurs sont indépendants.
On est ici à l’échelle de l’organisation de l’exposé : la démarche personnelle a-t-elle une logique
apparente ? Le problème posé est-il pris en compte tout au long de la démarche ? La démarche n’omet-elle
pas la prise en compte d’éléments importants pour répondre en totalité au problème posé ? Une réponse
conclusive est-elle apportée au problème posé ? La rédaction est-elle de qualité (expression claire,
vocabulaire scientifique rigoureux, illustrations éventuelles, etc.) ?
Une démarche est considérée comme cohérente si elle est logique et qu’elle permet de répondre au
problème posé.
On est ici à l’échelle des informations : quelles sont les informations identifiées comme étant en lien avec
le problème posé (sélection) ? Leur analyse est-elle précise (quantification, conditions d’obtention des
données, identification du témoin, prise en compte des barres d’erreurs, …) ? Quelles sont les
connaissances mobilisées (de façon explicite ou implicite) ? Sont-elles en lien avec le problème posé (choix
pertinent) ? Sont-elles exactes ? Les informations extraites des documents sont utiles à la résolution du
problème, elles sont complètes.
Le candidat a su trier les informations utiles.
Les connaissances mobilisées
sont celles utiles à la résolution du problème
Les connaissances ne sont pas obligatoirement des connaissances exprimées littéralement destinées à compléter
l’étude des documents ; ce peut être par exemple des connaissances qui ont été nécessaires pour analyser et/ou
interpréter un document.
On est ici à l’échelle des mises en relation : comment les informations et les connaissances sont-elles
exploitées pour répondre au problème posé ? Des interprétations pertinentes sont-elles proposées ? Des
critiques sont-elles formulées ? Les relations de causes à effets ou les corrélations attendues sont-elles
identifiées ? Les mises en relations opérées permettent de résoudre le problème.
Il peut s’agir d’une mise en relation d’informations d’un document avec une ou des connaissances, d’une
mise en relations entre des informations de différents documents, d’informations de différents documents et
de connaissances, etc.
Démarche
Rappel : Une démarche est considérée comme cohérente si elle est logique et qu’elle permet de répondre au
problème posé.
Exemple de correction :
La glycémie correspond au taux de glucose par litre se sang.
Il s’agit d’une valeur régulée par l’organisme
autour d’environ 1g/L.
Cette valeur consigne peut subir de petites modifications en fonction des apports
discontinus de glucose au moment de la journée ou de l’activité physique.
La situation étudiée est celle de la gestion d’un jeûne prolongé = privation d’apport de nourriture sur
plusieurs jours : on se demande alors si l’organisme va utiliser les mécanismes de régulation habituels de
glycémie où si la situation particulière va mettre en place des mécanismes différents pour faire face à cette
situation inhabituelle.
I.
Le jeune prolongé : une situation de stress
La privation de nourriture va entraîner rapidement une hypoglycémie qui est normalement régulée par la
sécrétion de l’hormone hyperglycémiante glucagon sécrétée par les cellules alpha des îlots de Langerhans
du pancréas.
Cette hormone est en effet capable d’activer la libération de glucose par les cellules hépatiques
= cellule cible de l’hormone à partir de l’hydrolyse du glycogène (polymère de glucose) par glycogénolyse.
Or, le document 3 nous indique qu’avec les réserves de glycogène estimées à 100g et une mobilisation
d’environ 5g par heure lors d’un jeûne, nous arrivons à l’épuisement du stock de glycogène au bout d’environ
20 heures de jeûne.
Un problème est donc mis en évidence : comment l’organisme peut-il faire face à
l’hypoglycémie au-delà d’un jeune de 20 heures ?
D’après le document 1, on peut observer un autre hormone qui pourrait être impliquée dans cette situation
inhabituelle puisque nous pouvons observer un doublement de la concentration moyenne de cortisol sanguin
chez 8 hommes ayant subi un jeûne prolongé de 5 jours.
On sait que le cortisol est une hormone sécrétée par la glande corticosurrénale en situation de stress
par l’activation de l’axe hypothalamo-hypophyso-corticosurrénalien.
On peut donc supposer que le jeûne prolongé constitue une situation de stress prolongé = stress chronique
qui aboutit à la stimulation de la sécrétion de cortisol.
On peut alors se demander comment le cortisol pourrait agir pour augmenter la glycémie alors que les
réserves de glycogène ont été épuisées.
II.
Le cortisol impliqué dans l’augmentation de la glycémie lors d’un jeûne prolongé :
En effet, une hypoglycémie prolongée peut avoir des effets particulièrement négatif sur le fonctionnement
des organes comme le cerveau en particulier.
Le risque de coma et de mort n’est pas négligeable.
On peut alors supposer que le cortisol va parvenir à stimuler une autre voie que la glycogénolyse pour
favoriser une production et une libération de glucose dans le sang.
Le document 3 nous prouve que cela....
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