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Exemples d'intro de dissertation: Peut-on être homme sans être citoyen ? L’unanimité est-elle un critère de vérité ?

Publié le 25/12/2020

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« L’unanimité est-elle un critère de vérité ? L’unanimité semble, tout d’abord, être un critère pertinent de vérité.

En effet, la vérité est une proposition qui emporte l’assentiment général par son essence même, puisqu’elle est unique, absolue, nécessaire et ne saurait souffrir l’ombre d’une contestation, car son statut de vérité serait alors remis en question.

En ce sens, le critère qui fonde la vérité n’est pas à chercher dans l’accord entre l’intégralité des sujets, mais dans le réel qui, alors, d’une manière seconde, implique l’assentiment général par la puissance de la démonstration, manifestation du réel par une nécessité logique.

La vérité est donc première et impose l’adhésion de tous les esprits par son caractère objectif et universel.

Cependant , l’unité que semble fonder la vérité est inquiétée dès lors que nous considérons cette unité non comme un tout, mais comme une somme d’esprits ayant donné leur assentiment.

En effet ; il faut convenir que, ramené au sujet, le critère qui soutient la vérité, est sa reconnaissance : si le sujet n’est pas en capacité de trouver justifié à la fois la fin de la démonstration les éléments confus du débat, il n’y adhère pas et ne considère pas la vérité en tant que telle. La vérité semble alors naître d’un critère à la fois objectif et subjectif.

L’essence de la vérité résiderait dans la totalité d’un accord subjectif, indépendamment de ce qui est en réalité et c’est alors l’unanimité qui est la condition sine qua non de la vérité et non la valeur objective de cette dernière : une vérité soutenue par une minorité d’individus ne peut donc être tenue comme telle.

Par-là, l’essence de la vérité repose sur un principe de non contradiction.

Mais ce principe est-il tiré du réel même qui impose l’unanimité ou de la crainte éprouvée par les esprits les plus faibles ne pourront souffrir l’affrontement du contraire ? Le lien établi entre vérité et unanimité n’a alors plus lieu d’être, le réel étant déterminé par la dictature de la masse et non déterminant cette dernière.

Par conséquent, la vérité est à chercher à partir de critères à la fois subjectifs et universels de droit qui lui conféreraient un principe reconnu par tous et auquel le sujet ne peut se soustraire.

Dès lors, il convient d’éclairer la limite floue entre l’objectivité et la subjectivité et de déterminer laquelle est première dans le fondement de la vérité : est-elle une connaissance adéquate de la Nature, le réel dévoilé, ou bien une somme d’esprits, une intersubjectivité donnant son assentiment à la représentation qu’elle s’en fait, légitimé par la force du nombre ? L'unanimité est-elle un critère de vérité ? Cette question ne semble pas immédiatement faire difficulté.

En effet n'est-ce pas dans la coïncidence d'un seul esprit, unus animus, unanimité, que nous pouvons acquérir la certitude du vrai, par-delà notre subjectivité, notre singularité, notre individualité ? Le vrai n'est pas ce qui serait vrai uniquement pour moi mais ce qui est vrai, donc vrai pour tous.

L'autre est donc seul à pouvoir me garantir de la vérité de ce que j'établis, de ce que je vois, et cette garantie devra être assurée par d'autres, jusqu'à l'être par tous les autres et par là fonder ma certitude en m'arrachant à moi-même.

L'unanimité serait donc bien le moyen de juger de la conformité de l'adéquation de la connaissance avec son objet.

Car l'assimilation de la vérité à un simple principe subjectif, ou susceptible de varier avec les individus, lui fait perdre toute valeur, toute fonction référentielle tant dans la compréhension du monde qui nous entoure que dans la conduite de nos actions. Mais cette acceptation de l'unanimité comme assurance de la véracité nous semble insatisfaisante dans la mesure où la valeur de ce qui est établi, l'est à la suite d'une adhésion et non d'un jugement.

En d'autres termes se référer à l'unanimité à seule fin de distinguer le vrai du faux consiste à croire, non à savoir.

Car la vérité est un rapport singulier qui se donne comme identique par tous.

Par conséquent s'appuyer sur l'unanimité pour acquérir la certitude du vrai, consiste dans le renoncement à ce rapport principiel à la vérité qui est l'unique règle permettant de discerner le vrai du faux.

Dès lors il convient de s'interroger sur notre capacité à reconnaître la vérité.

Les caractères qui permettent d'établir la vérité sont-ils extérieurs à la vérité elle-même ou sont-ils des marques intrinsèques ? Peut-on être homme sans être citoyen ? Premier exemple d’introduction : Spontanément nous n’envisageons pas qu’il soit possible d’être homme sans être citoyen.

En effet, l’homme vit en société, et c‘est au sein de celle-ci qu’il évolue.

Citoyenneté et humanité semblent indissociables.

La déclaration originelle de 1789 souligne ce rapport étroit de l’homme et du citoyen puisqu’elle s’intitule justement : Déclaration des droits de l’homme et du citoyen , comme si l’un ne pouvait aller sans l’autre.

Cependant , chacun d’entre nous se pense comme un homme, un être humain indépendant de tout contexte social.

En ce sens, nous sommes d’abord homme avant d’être citoyen.

Par là même, nous aurions la possibilité de réaliser notre humanité hors de toute cité.

La difficulté de la question réside dans. »

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