EVOLUTION DE LA VIE

« - ÉVOLUTION DE LA VIE Diversité du monde vivant L'étu de de s forme s fossil es et actuelle s a permis de démontrer la diversification et la complexification des êtres vivants.

Les différentes lignées ont présenté des successions d'espèces dans le temps, illustrant la notion de diversité que seuls les mécanismes de l'évolution peuvent expliquer en respectant la notion d'unité .

Unité des êtres vivants L'uni té des êtres vivan ts à l'échelle des organismes peut ê~re démontrée à partir de deux exemples : la lignée des Equidés et le stade précoce du développement des Vertébrés.

Dans chaque cas, on constate une unité même si la diversité semble dominer.

On arrive alors à la notion que les diffé­ rentes espèces d'Équidés et que tous les groupes de Vertébrés ont respectivement un ancêtre commun.

L'unit é des êtres vivan ts à l'échell e moléculaire se démontre soit par l'étude des séquences nudéotidiques de l'ADN consti ­ tuant les gènes, soit par l'étude des séquences d'acides aminés des protéines correspondant à l'expression des gènes .

Les protéines homologues sont codées par des gènes qui déri­ vent les uns des autres à partir d'un gène ancestral unique.

Les degrés de parenté Tout es les espèces appartiennent au même arbre généalo­ gique .

La phylogenèse permet sa construction.

La pare nt é biochimiqu e correspond au pourcentage du nombre d'acides aminés identiq ues sur le même site par rapport au nombre d'acides aminés total.

Plus ce rap­ port est élevé, plus les organismes ont un ancêtre comm un proche.

La distance évolutive correspond au pourcentage du nombre d'acides aminés différents sur le même site par rap­ port au nombre d'acides aminés total.

Plus ce rapport est élevé, plus les organismes ont un ancêtre commun lointain.

Ainsi la parenté biochimique et la distance évolutive per­ mettent d'évaluer la place de l'ancêtre commun et de reconstituer les phylogénies qui peuvent se représenter soit par des fourches, soit par des dendrogrammes .. »