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EUGÈNE ROUHER(1814-1884) - BIOGRAPHIE

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 EUGÈNE ROUHER (1814-1884) Ainsi Rouher déclarait-il, en 1850, considérer la révolution de 1848.

Ce mot révèle l'homme d'ordre qu'il fut toujours.

Né à Riom le 30 novembre 1814, il est avocat au barreau de cette ville de 1836à 1848.

Battu aux législatives de 1846comme orléaniste, il est élu député républicain à la Constituante en 1848 et à la Législative en 1849.

Momy remarque vite ce puissant travailleur, plus conservateur que républicain avancé, et s'intéresse à lui.

Rouher est nommé ministre de la Justice (31 octobre 1849) et participe à la lutte contre les républicains.

Démissionnaire en octobre 1851, il est dans les coulisses du coup d'Etat.

Le 3 décembre, il se retrouve ministre de la Justice et collabore à la nouvelle Constitution.

Le 22 janvier 1852, pour protester contre la confiscation des biens des Orléans, Rouher démissionne ce qui ne l'empê­ che pas d'être aussitôt nommé au Conseil d'Etat (1852 à 1855) et de concourir au rétablissement de l'Empire.

Ministre du Commerce, de l'Agriculture et des Travaux publics (1855-1863), il travaille à l'essor du crédit rural, à l'équipement et à l'assainissement des campagnes, à l'évo­ lution du code forestier.

Il épaule Haussmann (sans sympathie pour l'homme) dans ses travaux, organise la lutte contre les inondations, et combat l'extension désordonnée des chemins de fer.

Il est l'un des instiga­ teurs des traités libre-échangistes de 1860.

Après les élections de 1863, Rouher devient ministre d'Etat, autrement dit premier ministre.

«Orateur du gouvernement» auprès des assemblées, docile exécutant de la politique de Napoléon III, il défend énergiquement des positions qu'il n'approuve pas toujours autant qu'il le paraît : expédi­ tion du Mexique,politique des«pourboires» avec l'Allemagne, maintien de Rome dans le domaine pontifical.

Mais c'est avec conviction qu'il prône la paix à l'extérieur, soutient le principe de la «candidature officielle» et freine les concessions aux «libertés nécessaires>> au point même de freiner celles que l'empereur décide dans la lettre qu'il lui adresse le 19 jan­ vier 1867.

C'est alors qu'Ollivier le sacre «vice-empereur sans responsa­ bilité».

Cette attitude, le succès des libéraux aux élections de 1869, une motion de 116 députés demandant la .réforme des méthodes politiques entraînent son départ le 12 juillet.

Président du Sénat en 1870, fidèle à la dynastie impériale, il doit se réfugier à Londres après le 4 septembre.

Elu député par les bonapartistes corses en 1872, Rouher devient chef du parti bonapartiste.

Il se retire après la mort du prince impérial ( 1879) et meurt à Paris le 3 février 1884. 2 / 2. »

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