Eugène BOUDIN:FEMMES DE PÊCHEURS BRETONS.
Publié le 17/05/2020
Extrait du document
«
Eugène BOUDIN
FEMMES DE PÊCHEURS BRETONS
Des Bretonnes aux coiffes blanches qui se détachent sur la toile
quelques silhouettes de Bretons au large chapeau, une
charrette un~
barque, et voilà toute une époque qui revit sous nos yeux...
'
Le premier voyage qu'a fait Boudin en Bre
tagne, en 1855 , lui a permis de découvrir la
région de Quimper, où il reviendra chaque
année jusqu
'en 1860.
Puis, entre 1865 et
1876, il effectuera de très fréquent s séjours
dans
les Côtes-d 'Armor et le Fini stère où il
voit «des fêtes de couleurs à en don,ner la
fièvre».
Pour
ce l"lormand de pure souche, la Bre
tagne n'est pas si dépoysonte que cela, et lui,
l'a moureu x des ciels, est fasciné par la limpi
dité de
la lumière.
Et puis, sa femme n'est-elle
pas originaire du pays du Faou? Les côtes
bretonnes,
les ports n'auront bientôt plus de
secret pour lui, pas plus que les pêcheurs ou
les paysans, dont il rend en quelques traits les
silhouettes et la richesse des costumes.
«Ses
œuvres de Bretagne montrent son plaisir du
paysage pur, tout frémissant d'eau, de
ciel,
de touches discontinues», note Sophie Mon
neret.
Menant sa carrière ô l'écart des
groupes artistiques, Boudin ne s'attache
à
poursuivre qu 'un seul but: «Montrer un entê
tement extrême à rester dans
l'impression pri
mitive
gui est la bonne .»
LE SUJET
Paysagiste avant tout, Boudin apprécie les
variations du temps breton, qui lui font
peindre choque frémissement de l'otmos-
Coiffes, églises, calvaires: aucun aspect de la Bretagne n'échoppera à Boudin.
Ci-dessus, Le Port de Quimper ( 1 857).
Eugène BOUDIN 1824-1898
• Femmes de pêcheurs bretons
• Huile sur bois 36 cm x 58 cm
• Signé en bas, à droite, «Boudin»
• Peint vers 1870-1873
•
Localisation : collection particulière
phère, choque mouvement des nuages.
Il ne
quittera jamais la région côtière, car la mer
l'attire comme un aimant.
Quand il daigne
s'en éloigner un peu, c'est pour planter son
chevalet ou bord des rivières, des rias ou des
abers, qui
se remplis sen t et se vident au gré
des marées.
Il présentera une partie de sa production bre
tonne des années 1 872-1 873 lors de la pre
mière
et célèbre exposition impressionniste,
organisée dons l'atelier de
Nadar en 187 4
affirmant ainsi
sa présence auprès de ceu~
qui le considéraient comme leur maître.
LA CRITIQUE
«Boudin n'invente point, et ne di pose rien: il
ne combine pas comme Jongkind, qui disait
qu'on doit faire sa toile en regardant tout
autour de soi, exprimant ainsi
sa conception
d'un paysage synthétique; Boudin reste atta
ché
à la réalité des lieux, ne les transpose
pas; par là son art n'atteint pas la généralité
émouvante des grands paysagistes, ni cette
fantaisie de rêve des paysages d'Auguste
Renoir, par exemple, mais aans la vérité
expressive de l'authenticité sans minutie
documentaire, il est l'un des plus avisés»,
notent Jean-Aubry et Schmit, les biographes
du peintre.
LA COTE
Une
huile sur toile de la même époque
a atteint 1,3 million de francs français à
New
York en 1993 (240000 dollars)..
»
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