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Etude linéaire le dormeur du val

Publié le 07/06/2024

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« Le Dormeur du Val. Introduction : Il s’agit d’un sonnet descriptif : il décrit un soldat, dans un environnement naturelle, mort.

Ce poème est écrit dans un contexte de guerre francoprussienne.

Cette guerre se déroule dans les Ardennes, là où vit Rimbaud.

Le poème est construit sur le principe de la chute. Problématique = Comment Rimbaud dénonce-t-il la cruauté de la guerre de manière originale ? Les mouvements : - strophe 1 : description de la tête - vers 5 à 13 : description du soldat - vers 14 : la chute du poème PREMIER MOUVEMENT : Description de la tête • L’ouverture du poème par le représentatif « c’est » montre une volonté de description picturale.

Avec ça, le poète va s’adresser à l’imaginaire du lecteur. Le « trou de verdure » est une métaphore qui évoque un havre de paix mais également une tombe à la seconde lecture.

« des haillons » commence à nous faire comprendre qu’un soldat est présent dans ce cadre. • Ce premier quatrain en alexandrins à rimes croisées dépeint un havre naturel de paix où la nature est omniprésente comme en témoigne les termes se rapportant à ce champ lexical : « verdure », « rivière », « herbes », « soleil » et « montagne ». • Dans cette première strophe, la gaîté l’emporte.

En effet, la nature est personnifiée : « chante une rivière », « accrochant follement », « la montagne fière », ce qui donne une impression de fête et d’harmonie.

La personnification des éléments naturels évoque également la vie de la nature qui s’oppose à la révélation de la mort du soldat au derniers vers.

Le verbe de parole « chante » et l’adverbe « follement » apportent une touche festif à cette nature personnifiée.

De plus, ce lieu idyllique est caractérisé par la conjugaison harmonieuse des différents éléments : l’eau grâce à la rivière, la terre grâce aux herbes et le feu grâce au soleil. • Le tableau est également celui d’un paysage lumineux avec le champ lexicale de la lumière : « d’argent », « soleil », « luit », « rayons ».

Les deux enjambements des vers 3 et 4 participent d’ailleurs à mettre en valeur cette lumière omniprésente.

Enfin, le retour du présentatif au vers 4 permet de clore la description par une métaphore : « un petit val qui mousse de rayons ».

Cette métaphore permet, en plus de renforcer la lumière du tableau, d’évoquer la nature comme un tout, avec des éléments qui fusionnent, donc une image d’harmonie. • Ce tableau est loin d’être statique.

Au contraire, la nature est mise en mouvement.

C’est l’effet rendu par la proposition subordonnée qui personnifie le lieu : « où chante une rivière », par le participe présent « accrochant » et par le choix du verbe « mousse ». Conclusion partielle : Le piège se met en place, on pense que c’est une scène paisible mais quelques indices montres déjà la chute du poème. DEUXIEME MOUVEMENT : • Premier vers : Le second quatrain est inauguré par l’irruption d’un personnage qui marque un net contraste avec le premier quatrain : un soldat, avec le groupe nominal « un soldat jeune ».

De plus, l’emploie du déterminant indéfini « un », qui permet d’universaliser le propos : il pourrait s’agir de n’importe quel soldat.

L’adjectif épithète « jeune » permet à Rimbaud de rappeler qu’un grand nombre des appelés à la guerre sont très jeune.

De plus, il est décrit par de multiples expansions du nom : des adjectifs qualificatifs épithètes « jeune », « pâle », des groupes nominaux apposés « bouche ouverte et « tête nue ».

Ces premières descriptions font songer à celles d’un enfant endormi, notamment avec le champ lexical du sommeil : « bouche ouverte », « dort », « étendu », « lit ».

Le verbe « dort » est d’ailleurs repris par 3 fois (vers 7-9-13) comme pour insister sur l’immobilité du corps. • Comme dans la première strophe, les enjambements mettent des les termes « dort » et « pâle » au vers 7 et 8 en valeur.

L’adjectif « pâle » accentue l’ambiguïté.

Le soldat est-il seulement endormi, ou est-il également malade ? Ainsi, la « bouche ouverte » peut-être lue comme un signe de sommeil profond, ou alors comme une attitude de mort. • Les coupes dans le premier vers « un soldat jeune,/ bouche ouverte,/ tête nue », renforcées par la ponctuation, créent un rythme ternaire harmonieux et paisible. On voit clairement que le personnage se dégage du paysage dans lequel il se trouve.

Il.... »

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