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Étude linéaire de l’extrait du roman Zola Jackson

Publié le 11/12/2023

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« Étude linéaire de l’extrait du roman Zola Jackson Nous allons étudier le roman « Zola Jackson » écrit par Gilles Leroy, et nous allons plus précisément nous intéresser au début de la section « La naissance des vents ». Dans cet extrait, l’ouragan Katrina arrive sur la Nouvelle-Orléans et se déchaîne, causant de nombreux dégâts, alors que Zola Jackson et avec sa chienne Lady dans sa maison. Nous pouvons alors nous demander : de quelles façons l’ampleur et les conséquences de l’ouragan sont-elles retranscrites par Zola ? Pour répondre, nous nous appuierons sur trois mouvements présents dans cet extrait.

Le premier mouvement montre les premiers dégâts causés par la tempête, entre les lignes huit à dix-neuf.

Le second détaille la fureur du vent entre les lignes vingt à trente.

Enfin, le troisième mouvement expose les conséquences psychologiques de l’ouragan sur les personnages, Zola et Lady, entre les lignes trente-et-un et quarante. Le premier mouvement évoque les premiers dégâts causés par la tempête.

Tout d’abord, la violence de la tempête qui s’approche est indiquée par une gradation : « Ses mugissements, ses râles, ses rages » (l.8-9).

L’intensité du vent de la tempête fait d’abord briser le verre, comme le montre le champ lexical du verre : « Les vitres qui cassent en chaîne » (l.9), « Les fenêtres » (l.10), « La verrière » (l.11), « Les vitraux » (l.11). Ensuite, l’improbable se produit puisque l’ouragan ne rencontre aucune difficulté à arracher le toit de stade, réputer résistant.

La personnification de l’ouragan : « La tempête n'en a fait qu’une bouchée » (l.16) nous relate que c’est un géant qui détruit tout. Par ailleurs, l’explosion du dôme de verre du stade expose le danger et les dégâts de la tempête, à travers la comparaison : « Comme un feu d’artifice » (l.17) ainsi que la métaphore : « Une épaisse grêle fracassante et miroitante » (l.18-19) qui évoquent le danger et le bruit du verre tombant du ciel. Le second mouvement est consacré à la fureur du vent.

Tout d’abord, après avoir balayé le verre, le champ lexical du véhicule : « voitures », « bagnoles », « bus », « camions » (l.21.23) ainsi que les métaux et les tôles des toits qui s’envolent et gradation : « les bagnoles, les bus et les camions » (l.23) attestent des ravages de plus en plus intenses de l’ouragan. Ensuite, la fragilité du monde face à l’ouragan Katrina est traduite par la comparaison « les soulevées et roulées.... »

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