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étude linéaire de l'albatros

Publié le 18/02/2022

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« Fiche l’albatros lecture du texte Intro: l’albatros est un poèmes des fleurs du mal issue de la section spleen et idéal.

Le poème a été écris en 1859 par Charles Baudelaire.

Baudelaire était un poète français de 19 eme siècle, il faisait parti du symbolisme du réalisme et du parnasse.

Dans ce poème Baudelaire narre un scène de vie en mer entre l’albatros oiseau majestueux des mers et les marins.

Nous répondrons a la question suivante : En quoi l’albatros est l’image du poète incompris nous analyserons tout d’abord la majesté de l’albatros puis la déchéance de l’oiseau et pour finir la comparaison entre l’albatros et le poète I) Mouvement 1 (1ère strophe) : l’albatros, un oiseau majestueux : - le poème s’ouvre sur les marins présentés comme comme frustes car leur seule distraction consiste à capturer des albatros, sans se soucier de leur souffrance, et le complément circonstanciel de but «pour s’amuser» souligne leur cruauté.

- L’albatros devient leur prisonnier avec le verbe «prennent» mis en valeur par sa place au début du vers 2. - cette attitude contraste avec la description de l’albatros qui occupe un hémistiche « vastes oiseaux des mers » (et le « e » final, articulé de « vastes » ajoute à la majesté). - l’effet est renforcé par la périphrase « indolents compagnons de voyage » (occupe 9 syllabes) qui met en valeur non seulement l’élégance, la majesté de l’albatros mais également sa confiance (effet renforcé par l’assonance douce en « an » et « on »).

Cette image renvoie à une image d’Épinal du poète dans la littérature qui présente cet artiste sous la forme d’un rêveur, « indolent ». - le GN « les gouffres amers », en fin de première strophe, annoncent le calvaire que va vivre l’oiseau. II) Mouvement 2 (strophes 2 et 3) : la déchéance de l’albatros : - La seconde strophe s’ouvre, comme la première sur le comportement des marins qui transformé le « compagnon de voyage » en prisonnier. - La strophe repose sur une série d’oppositions qui met en valeur la différence entre l’albatros dans les airs et une fois sur le pont du bateau. - Le vers 6 présente une opposition entre ses deux hémistiches : « Ces rois de l’azur » qui évoque la majesté, la toute puissance de l’albatros qui domine le monde, quand il est dans les airs s’oppose à «maladroits et honteux» : les deux adjectifs épithètes détachés viennent saper l’image valorisante de la première partie de l’alexandrin ; l’albatros a perdu toute sa superbe, sa dimension sublime. - L’idée de la honte se prolonge au vers suivant avec l’adverbe « piteusement » - L’enjambement au vers 7, met en valeur la comparaison entre les « grandes ailes blanches » et « des avirons » ; cette comparsaison fait tomber l’albatros dans un univers matériel, concret et terre-à- terre. - Cette impression est renforcer par le verbe « traîner » qui s’oppose à la légèreté de l’oiseau dans les airs. - Les deux premiers vers de la 3ème strophe repose également sur une série d’oppositions entre l’alabatros dans les airs et sur terre : le « voyageur ailé » associé à l’adjectif « beau » est une image de l’oiseau qui est révolue avec l’adverbe « naguère » ; sur le pont du bateau quatre adjectifs le qualifient : « gauche et veule » et « comique et laid » sa maladresse, son incapacité à se mouvoir fait de lui un animal de foire objet de toutes les moqueries – effet renforcé par les deux phrases exclamatives des vers 9 et 10.

L’idée est reprise par le nom « infirme » au vers 12. - La cruauté, la vulgarité des marins, des hommes est décrite sans concession dans les deux derniers vers de la strophe.

- Ils ne se contentent pas de le torturer « l’un agace son bec avec un brûle-gueule » ils se moquent de sa maladresse « L’autre mime, en boîtant, l’infirme qui volait ».. »

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