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Etude de texte Durkheim: Quelle est l'origine du sentiment du devoir ?

Publié le 21/06/2021

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« Marawi Raghad Étude de texte TG1 Cet extrait de L 'éducation morale , traite du devoir.

Il s'agit d'une obligation qui s'impose à nous indépendamment de notre intérêt.

Mais sait-on qui ou quoi nous impose ce devoir ? Le texte tente de nous éclairer à ce sujet et pose ainsi la question suivante : Quelle est l'origine du sentiment du devoir ? Selon Émile Durkheim le devoir nous vient de la société.

Dans ce texte Émile Durkheim expose sa thèse en enchaînant trois moments.

Il commence par énoncer un fait : lorsque nous sommes confrontés à un choix, nous ressentons une obligation de faire notre devoir et si nous ne faisons pas notre devoir nous ressentons de la même manière que quelque chose en nous proteste contre notre acte et ce ressentiment semble venir d'un autre être dont la connaissance nous échappe.

Il donne ensuite une explication courante à ce fait : en effet à défaut de connaître l'origine de ce ressentiment nous avons inventé toute sorte de divinités auxquelles nous vouons un culte comme signe de reconnaissance qu'ils sont l'origine du sentiment du devoir. Enfin l'auteur finit par corriger et dénoncer cette explication : il faut cesser d'accepter les mythes comme véritables origine du sentiment du devoir car celle-ci se trouve être celle qui nous donne des règles et qui sait nous les faire appliquées, la société.

Émile Durkheim aborde la question du devoir en en expliquant ce qui selon lui nous pousse à le faire.

Il débute en énonçant un fait: il y a quelqu'un ou quelque chose qui semble nous pousser à faire notre devoir ou a ressentir de la culpabilité à ne pas le faire mais ne nous savons pas de qui ou quoi il s'agit. Nous sommes chaque jour confrontés à des choix.

Ils sont tous différents et surtout sont tous fait dans des buts différents par exemple pour satisfaire ses intérêt ou pour satisfaire quelqu'un ou quelque chose d'autre.

On pourrait penser que satisfaire ses intérêts serait notre premier choix mais n'y a-t'il pas cette autre chose ou personne que l'on cherche à satisfaire même si l'on n'y parvient pas toujours ? n'y a t-il pas une chose que l'on se sent obligé de faire ou que l'on regrette de ne pas avoir fait ? Nous savons par expérience qu'il y a toujours cette seconde option ; satisfaire quelqu'un ou quelque chose d'autre,qui semble avoir la plus grande impacte, influence sur nos décisions.

Car en effet malgré toutes les possibilités de choix qui s'offrent à nous, une seule semble malgré nous nous tirer vers elle plus que les autres: faire son devoir.

Cette « voix » comme l'appelle Durkheim c'est elle qui s'impose à chaque fois que l'on s’apprête à choisir, qui impose le devoir et dont il est impossible de se débarrasser.

En effet même après avoir « manqué à son devoir », ne pas avoir suivie la « voix » elle se fait toujours entendre.

Cette fois ci pour contester notre choix , nous faire ressentir de la culpabilité, nous rappeler que l'on aurait du faire notre devoir. Ce fait nous rappelle l'expérience du dilemme morale de Kant.Celui-ci met l'Homme dans une situation où il pourra soit suivre son intérêt personnel ou le dépasser et faire son devoir morale.

C'est le cas par exemple lorsque qu'une personne se noie en notre présence nous avons la possibilité de ne pas intervenir pour garantir notre propre sécurité mais nous sentons en nous une obligation de faire notre devoir et de l'aider et même si nous ne le faisons pas nous ressentirions sans aucun doute de la culpabilité.

Ce choix de faire son devoir , la «voix » est donc toujours présent quoi qu'il arrive sans possibilité de la faire taire sauf dans un seul cas et seulement à cour terme : si on l'a satisfait.Nous sommes donc conscient que nous n'avons aucun contrôle sur elle, mais qu'elle en a sur nous et comme elle nous impose un choix,celui de faire son devoir comme un «commandement » nous avons l'impression de devoir lui obéir .

Ces éléments nous suggère donc que cette « voix » est issue de quelque chose, de quelqu'un qui a du pouvoir sur nous , quelqu'un ou quelque chose de « supérieur » même si nous n'avons pas idée de qui ou quoi il s'agit. Nous avons donc vu que nous sommes tous poussés à faire notre devoir par une « voix » qui par sa capacité à nous faire obéir ou ne faire sentir coupable d'obéir nous donne l'impression de venir de. »

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