Etude de texte : Aristote le bonheur ne consiste pas dans l'amusement
Publié le 18/05/2020
Extrait du document
«
Travail au propre :
Introduction :
Aujourd’hui je suis en vacances de la Toussaint, je n’ai qu’une seul envie : m’amuser,
avoir du repos et ne pas faire mes devoirs.
En m'amusant, je ressens du plaisir.
Je suis
heureux, je me sens libre et écarté de toute contrainte comme trop réfléchir à mes exercices et
réviser...
Cependant, du point de vue d'Aristote, je ne suis pas raisonnable car je gâche mon
temps libre.
J'agis par excès.
Je me rapproche de la fin des vacances, et j'ai mauvaise
conscience.
Au final, je ne suis donc pas heureux, pas fier de moi, car je n'ai pas agis comme
ce que je me devais d'agir, c'est à dire avec bon sens.
Mon acte n’est pas le plus sérieux
Mais cela serait-il du plaisir ? Selon Aristote, avoir du repos et de l’amusement permet-il
d’avoir du bonheur ? Ici il s’agira en premier temps de prouver si le bonheur se trouve dans
l’amusement.
Avoir du bonheur n’est pas seulement d’avoir du repos ou de l’amusement.
Dans un second temps il s’agira de définir qu’est que le bonheur tel que le défini Aristote.
Le bonheur est une image prédéfinie et subjective a une certaine culture et dépend de la
société dans la quelle on vie
L’hédonisme défini le bonheur comme étroitement lié au plaisir, il n’y a pas de différence .
La conception positive du plaisir et qu’il est toujours bénéfique aussi bien sur le plan
quantitatif que qualitatif.
En d’autre terme le plaisir doit être varié et intense.
Le plaisir a un
prix (pour la majorité des choses), et cela nécessite beaucoup d’argent.
le qualitatif peut
représenter le haute gamme (voiture de sport, vêtements signes, etc.…), le quantitatif c’est la
procuration en grand nombre ; si manger est un plaisir, on mange de grandes portions.
Nous
pouvons donc déduire que le plaisir c’est l’argent ou du moins que le plaisir découle de
l’argent et comme nous l’avons montré, le bonheur est le plaisir.
le bonheur est donc l’argent.
Grace à l’argent on peut se débarrasser des taches ingrates autrement dit, des corvées qui nous
font perdre notre temps.
Et donc nous avons plus de temps libre, nous pouvons donc s’amuser
avec ce temps libre.
Mais pour avoir beaucoup d’argent et beaucoup de plaisir, il faut
beaucoup travailler, tout cela dans le but de s’amuser.
D’après Aristote « il serait absurde de
travailler durant toute sa vie et de souffrir rien qu’en vue de s’amuser ».
Il est donc absurde
que l’amusement fut le but de la vie.
L’hédonisme a deux limites .
La première est la frustration, l’insatisfaction : tout comme les
danaïdes qui son condamnees à remplir sans fin un tonneau sans fond , l’homme représente le
tonneau et l’eau représente le plaisir.
Le bonheur , la satisfaction ou le désir ne durent pas ,
l’homme ne serra jamais pleinement satisfait et selon Aristote si nous désirons toute les
choses du monde nous ne les désirons jamais que pour une autre chose excepté toute fois le
bonheur, car c’est lui le but.
La seconde limite est l’aliénation, la soumission a une force étrangère a soit même, la
création ou naissance d’un phénomène de dépendance qui est cause de souffrance.
Si on
revient à l’idée que le bonheur découle de l’argent alors la conception du bonheur est une
conception aristocratique.
Élitiste car une toute petite minorité peux parvenir au bonheur.
Pour que cette partie parvienne au bonheur il faut sacrifier le bonheur de la majorité.
Nous
admettons que la sagesse est le bonheur .
Nous sommes donc conduits a accepter que la
majorité est malheureuse pour qu’une minorité soit heureuse.
Pour développer la raison, le
sacrifice des autres est indispensable car cela suppose de disposer a la fois beaucoup de temps
et d’énergie.
Ce temps et cette énergie ne peuvent être gagnés que dans la mesure que d’autres
s’occupent de nos besoins primaires pour pouvoir développer nos facultés intellectuelles.
Cela
peut se traduire comme nous l’avons dit plutôt par le recrutement de domestiques, ce qui
demande beaucoup d’argent.
Et ainsi il n’y a que les riches qui peuvent se consacrer à la
raison.
Ainsi, on dégage du temps libre pour arriver à s’amuser et ce même temps peut être
considéré comme un temps de repos du fait qu’il était initialement conçu pour travailler..
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