Etude de document HGGSP : les frontières
Publié le 07/03/2022
Extrait du document
«
Etude de document HGGSP
Une frontière est un espace d'épaisseur variable, de la ligne imaginaire à un espace
particulier, séparant ou joignant deux territoires, en particulier deux États souverains.
Les
fonctions d'une frontière peuvent fortement varier suivant les régions et les périodes.
Tout
d’abord, le premier document présente un texte extrait du discours politique de Wily
Brandt évoquant l'importance de l'Europe pour l'identité et le développement de son pays .
Puis, le second document est un extrait d’un texte journalistique d’Europe 1 rédiger par
Noémi Marois datant du 20 janvier 2018 et évoquant la frontière intercoréenne.
Nous
pouvons ainsi nous demander en quoi est-il utile pour les protagonistes de se mettre
d’accord sur une frontière.
Nous étudierons dans une première partie le contexte de la
frontière polonaise et coréenne puis dans un second parti, les enjeux de leur
reconnaissance qui peuvent différer.
Souvent, une frontière est établie à la fin d’un conflit : pour la Pologne et la Corée, il
s’agit de la Seconde Guerre mondiale.
La frontière polonaise est en effet défini par la
Seconde e guerre mondial comme l’affirme Brandt « telle qu’elle a résulté de la Seconde
Guerre mondiale ».
En effet, la frontière n’est que le résultat de cette guerre car, le traité
de Versailles permet à cette souveraineté de s’étendre à l’Ouest au détriment de
l’Allemagne puisque ce pays vaincu lors de la Seconde Guerre mondial assiste
littéralement à une division de son territoire permettant un accès à la mer baltique pour la
Pologne.
La frontière coréenne est également le résultat de cette grande guerre, en effet
après la défaite du Japon durant la Seconde Guerre Mondiale, la Corée étant dominée par
un pays vaincu et divisée donc formellement affaiblie par la Russie et les États-Unis,
Marois souligne ce fait « les deux Corées deviennent les pantins des deux puissances
mondiales ».
Par la suite, le résultat de cette domination s’illustre par une influence
communiste de l’URSS sur la Corée du Nord et l’élection du président King II-sung.
La reconnaissance définitive d’une frontière peut durer plusieurs décennies, comme
l’illustre la frontière polonaise, en effet la réunification à la frontière polonaise qui a été
relativement long, elle a duré quarante ans, de 1950 à 1990.
Tout d’abord, en 1950 la
zone française, étasunienne et anglaise deviennent la RFA et la zone russe devient la
RDA .
La RFA refuse de reconnaître la frontière entre l’Allemagne et la Pologne
« l’opposition entre l’Est et l’Ouest » (Brandt).
Par la suite, en 1969 Willy Brandt est élu
chancelier en RFA de justesse et celui-ci mène une politique d’ouverture à l’est
appelé l’Ostpolitik .
Pour préserver la paix avec l’URSS, il met en place différente mesure
en 1970 avec le traité de Moscou visant la non-agression mutuel entre les deux pays, en
qualifiant une « ’inviolabilité des frontières ».
Par la suite, en juin 1990, la RFA reconnaît
enfin la validité des traités signés par la RDA avec l’inviolabilité des frontières, cette
inviolabilité à été auparavant évoquée dans le discours politique de Brandt « nous devons
partir du principe de l’inviolabilité des frontières ».
Puis en octobre 1990, une réunification
allemande aboutit enfin qui était un fait affirmer précédemment également par le discours
politique de Brandt qui souhaitait « établir une paix durable en Europe ».
Concernant la
frontière coréenne la réunification des deux souverainetés a été relativement courte, celle-.
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