étude de document, comparaison des régimes totalitaires

« MARION 23/12 Victor Concours blanc histoire « Le régime totalitaire est un régime où tout ce qui n’est pas interdit est obligatoire » ( Bernard-Henry Lévy, Philosophe français).

Lorsque L’Europe sort de la première guerre mondial, certains pays adoptent un nouveau régime politique : Le totalitarisme.

Celui-ci consiste à n’avoir qu’un seul parti, unique donc, et n’admettant aucune opposition organisée.

Ce système consiste également à exercer un pouvoir total sur la population du pays .

Parmi les pays les plus concernés, on retrouve l’Allemagne, l’Italie ainsi que la Russie (URSS). Le premier document proposé est écrit par Hans Kohn, un historien et philosophe juif.

C’est un extrait d’un livre intitulé « Dictatorship in the Modern World » publié en 1935 à Minneapolis.

Il propose lors d’un contexte de montée en puissance des régimes totalitaires, une réflexion sur ceux là destinés d’abord aux américains puis aux pays extérieur à ces régimes. Le second document est également un extrait d’un livre intitulé « Bolchevisme, fascisme et démocratie » publié à Paris en 1926 par Francesco Nitti, un ancien professeur d’université à Naples, député et ministre de l’agriculture, installé en France lors de la publication de son livre.

Ce texte offre une comparaison poussée entre le fascisme et le bolchevisme, lors de leurs affirmation au pouvoir en Italie et en URSS.

Il est destiné avant tout aux Français. A partir de ces documents, on peut se demander s’il n’existe non pas un mais des totalitarismes.

Pour répondre à cette question, nous allons d’abord insister sur les ressemblances de ces régimes puis nous mettrons en lumières les différences propres à chacun des pays où le totalitarisme est pratiqué.

Ces régimes totalitaires se ressemblent par leurs nombreux points communs. Il y a toujours la volonté d’imposer un contrôle total sur la population du régime.

D’après Hans Kohn, Ils « exercent un pouvoir bien plus large et étendu à des champs beaucoup plus vastes de la vie individuelle et sociale ».

En effet, que ce soit en URSS ou en Allemagne, l’utilisation importante de la propagande de l’idéologie et du parti par les médias, les activités professionnelles ou les loisirs, est omniprésente.

Le but est d’éviter toutes oppositions et d’unir la population afin de pouvoir la contrôler plus facilement.

D’après Francesco Nitti, « Dans les deux systèmes, le bolchevisme et le fascisme, il y a une minorité armée et intolérante qui dispose de l’Etat, en abolissant en fait toute manifestation sincère de la volonté populaire.

C’est la force qui règle tous les rapports de droit et qui abolit toute expression spontanée de consentement ».

On comprend par là que la force et la volonté d’exercer une constante terreur sur la population permet à ces régimes d’empêcher toutes oppositions et contradictions aux valeurs de l’idéologie.

Ces techniques mettent en avant leurs pouvoirs.

« Les deux types de dictature sont impitoyables et indifférents au bonheur et à la liberté de l’individu aujourd’hui.

» Elles ne permettent aucunes expressions du peuple qui se retrouve également avec un statut social et professionnelle bien inférieur au dirigeant.

Cet effet contribue au culte de la personnalité du chef du régime qui est présent dans tout totalitarisme, celui-ci apporte une certaine admiration et une vision « supérieur » du dictateur qui permet également un meilleur contrôle sur sa population. Ensuite tout régimes totalitaires « endoctrinent...

la jeunesse avec leur conception de la vie ».

Les jeunesses hitlériennes pour l’Allemagne nazie, les « Komsomol » pour l’URSS et les « Ballila » pour l’Italie.

L’école est transformé de façon à ce que les jeunesses du régimes soit soumises le plus tôt possible aux valeurs du Parti unique.

Cela assure la perdurance, la durée du régime dans le temps, (Le III Reich devait durée mille an). Enfin il y a toujours la volonté de se répandre à l’extérieur comme nous explique Francesco Nitti « La caractéristique des régimes de négation de l’ordre est la nécessité de se répandre à l’extérieur.

Le bolchevisme a eu, pendant quelques années, l’illusion de porter la révolution partout ».

Car pour. »