Etrusques

« , Les Etrusques Du vm• siècle av.

J.-C.

à la romanisation, au ,., siècle av.

J.-C.

VIII' siècle av.

J.-C.

VIl' siècle av.

J.-C.

VI' siècle av.

J .-C.

-535 -524 Arrivée des premiers Occupation Tyrrhéniens sur du latium les côtes de Toscane LA TOSCANE LEUR DOIT SON NOM les ttnnques ont vécu, au cours du l " millénaire avant notre ère, en ~-..:>-- .

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't "1 '' Étrur ie, un territoire compris entre la mer Tyrrhénienne , le Tibre et l'Arno , correspondant à peu près à l 'actuelle Toscane et au nord du Latium , soit le centre de la péninsule italienne .

• À son apogée , entre les VI~ et v< siècles av.

J.-C..I 'Étrurie comprenait probablement la partie de 11talie allant des Alpes jusqu'au Tibre.

• Leurs voisins grecs appelaient ces populations Tyrsenoi.

c'est-à-dire Tyrrhéniens .

Ce sont les Romains qui les ont nommées Etrusd ou Tusd, (d'où le nom "Toscane»).

Mais les Étrusques eux-mêmes s'appelaien~ semble-t-il, Rasena , nom de leur premier chef selon les uns, ou d 'un peuple du Nord vivant dans les Alpes rhétiques selon d'autres, ou encore terme signifiant simplement "les hommes» .

Occupation de la Campanie et de la plaine du Pô • En Toscane, ces groupes minoritaires s'ajoutèrent aux Villanoviens antérieurement venus par le nord des plaines danubiennes ; à l'aube du l" millénaire, ceux-ci étaient déjà installés dans la péninsule italique.

là , ils s'étaient prècédemment mêlés aux véritables autochtones , habitants établis dans la région depuis le nêolithique et vraisemblablement depuis le palêolithique .

En somme, les Étrusques seraient la résultante de la fusion de trois composantes ethniques : l'orientale , la nordique et l'autochtone , formant ainsi un peuple nouveau .

INSTAUAnON EN TOSCANE ET DtvELOPPEMEHT MAimME • Le peuple étrusque apparaît comme tel en Toscane aux alentours du Vil~ siècle av.

J.·C.

Alors se développent une série de puissantes cités.

Les richesses m inières de la province favorisent leur industrie et leur commerce; la fertilité du sol assure leur prospérité.

• Cette prospérité s'appuie également sur la puissance maritime .

Dès l'aube de leur histoire, les Étrusques apparaissent en effet comme un peuple de marins, et ___________ _, les textes anciens évoquent l'EXPANSION ÉTRUSQUE LEs ORIGINES • Les hypothèses les plus contradictoires ont été émises sur les origines des Étrusques .

Les historiens anciens ont été les premiers à en débattre.

le Grec Denys d'Halicar ­ nasse (t apr.

7 av.

J.-C. ) est le seul à les considérer comme un peuple autochtone .

Plus nombreux sont ceux qui avancent une origine orientale .

Par exemple, selon un autre historien grec.

Hérodote (v.

484-v .

420 av.

J.-C), les Étrusques auraient émigré de Lydie (en Asie Mineure) en Toscane peu avant la guerre de Troie .

Selon une autre tradition , soutenue par le latin Tite-live (59 av.

l.·C.- 17 apr.

J.-C) , ils seraient au contraire venus du Nord .

• il y a sans doute du vrai dans chacune de ces versions : il y eut probablement une migration depuis l'Asie Mineure vers la Toscane , en groupes isolés porteurs d 'une civilisation évoluée , suite à des troubles survenus dans leur zone de provenance (peut·être une famine après une guerre); mais les migrants étaient également attirés par les richesses minières de ce qui allait devenir l'Étrurie .

fréquemment leurs batailles navales ou leurs actes de piraterie dans les eaux méditerranéennes .

ils s'allient aux Carthaginois pour combattre les Grecs, dont l'élan colonisateur est alors à son apogée (et dont les colonies du centre et du sud de l'Italie leur porten t ombrage ).

l'OC:CUPAnON DU I.AnUM ET DE ROME ·À partir du VI~ siède av.

J.-C. , les territoires des cités étrusques deviennent contigus , faisant disparaître , à quelques exceptions près , les centres secondaires .

Une fédération de douze cités réunit Caere (CHRitrl}, Volaterrae (Volterra ), Volsinii {Bolsena), Véies (Veio), Tarquinii (Tarquinia), Vulci (Vulcia) , Clusium (Chiusi), Rusellae (Roselle), Vetulonia , puis Cortona (Cortone ), Perusia (Pérouse) et Arretium {Areuo)- avec.

sur le territoire de Voisin ii, un sanctuaire commun dédié à Voltumne .

là se rencontrent les Victoire d'Aléria Défaite d'Aride ; (Corse) sur émancipation les Grecs des latins élites sociales des douze cités, qui choisissen~ semble-t-il, un magistrat fédéral , le praetor d'Étrurie .

• Mais cette ligue ne constitue pas un véritable État fédéral , et les entreprises guerrières des Étrusques sont surtout le fait de cités agissant isolément l'expansion de ce peuple, qualifiée de belliqueuse par les auteurs anciens, serait plutô~ pour nombre d 'étruscologues actuels , un phénomène de conquête culturelle.

• Dès la seconde moitié du VI~ siède av.

J.-C..Ies Étrusques, qui sillonnent déjà les eaux de la Méditerranée occidenta le (mer Tyrrhénienne et golfe du lion ), étendent leur domination à de vastes régions de la péninsule italienne .

ils s'emparent d'une grand part ie du latium , atteignent le Tibre et occupent le site même de Rome .

Cette dernière sera -..• .,.

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'\~ .; ainsi dirigée, à partir de 616 av.

J.-C. , par des rois étnlsques originaires de la cité de Tarqu in ia.

(ONQUtTI DE LA CAMPANIE ET DE LA PLAINE DU Pli •Le ~siècle av.

J.-C.

est l'époque glorieuse de l'histoire des Étrusques .

leur poussée vers le sud s'accentue : il s 'emparent de la Campanie et fondent Capoue .

Toutefo is , tout le littoral demeure aux mains des Grecs , et Cumes va devenir le foyer de la résistance hellénique contre la poussée étrusque .

·À la même époque, les Étrusques s'étendent vers le nord , au-delà de la barrière des Apennins : une partie de la plaine du Pô connaît alors la domination des armées et des marchands toscans.

Plusieurs villes coloniales sont fondée s (dont la future Bologne), certaines sur les bords de la mer Adriatique .

D 'où un développement du commerce maritime avec la Grèce .

• Sur mer , une alliance entre la cité étrusque de Caere et les Carthaginois perme~ en 535 av.

J.-C..Iors de la bataille d'Aialia {Aléria) , de chasser de Corse les Phocéens de Massalia (la colonie grecque de l'ant ique Marseille); mais, en Campan ie, Cumes résiste, et les Grecs ne -509 (ou -475) -265 l" siècle av.

J.-C.

Fin de la domination étrusque sur Rome Rome conquiert Voisin ii Profonde romanisation (Bolsena), dernier de l'Étrurie bastion de l'Étrurie lucques Pise VeJmrne e Volterra ~ Sienne Popu lonia Pot1ofertoio lie d 'Elbe Mer Tyrrhénienne Roselle ~ Grosseto Orbetello de il CMto Costellono • Tarquinia CMtavecdlia • Villes de la confédération étrusque Brocciot;, • Vell, v • • Nom ancien Tarquinia Nom moderne peuvent être délogés des nes Lipari (début du v< siècle av.

J.-C).

LA DOMINATION ROMAINE LE DtcuN • l'arrêt de l'expansion étrusque commence à la fin du VI' siècle av.

J.-C..

puis le dèclin s'amorce durant le v< siècle av.

J.-C.

les Latins dans leur ensemble se libèrent de la domination étrusque avec l'aide d 'Aristod ème Malacos («le Mou» ), tyran de Cumes , en -524 (bataille d'Aride) .

Puis, Rome chasse les Tarquins (en -509 selon la tradition ; en fait plus tard, vers -475).

• Caere Cet>'eferi SOkm tibre • les têtes de pont étrusques restent ainsi isolées en Campanie .

Après la défaite d'Himère {-480), subie par les Carthaginois et les Étrusques alliés , elles s'affaiblissent plus encore à l'issue de la bataille navale de Cumes {-474), qui voit la flotte étrusque vaincue par Hiéron de Syracuse; et elles sont définitivement perdues en -423 lors de la conquête de Capoue par les Samnites .

·Au nord, 11nvasion gauloise détru~ les cités étrusques de la plaine du Pô au début du V' siècle av.

J.-C.

En -396, Rome conquiert Véies , étendant ainsi son influence sur toute l'Étrurie méridionale .

Durant plus 1------------1 de deux siècles , à l'initiative tantôt de DES UINES SC:UlPTtES l'une, tantôt de l'autre de leurs cités , les urnes, ou sarcophages, de les Étrusques luttent contre forme parallélépipédique, de petite l'expansion romaine .

Mais , en -295, taille, présentent des parois bien que coalisés avec la population sculptées de magnifiques bas-reliefs.

d 'Ombrie, les Gaulois cisalpins et les Elles sont coiffées d'un couverde sur Samnites , ils sont vaincus à la bataille lequel un personnage- souvent un de Senti no :en quelques dècennies, couple tendrement uni- en ronde- ils deviennent totalement assujettis bosse est allongé sur le flanc, à Rome et inclus, par des traités appuyé sur un coude (position spécifiques, parmi les «alliés» de du banquet), l'autre bras posé sur la péninsule italienne, jusqu 'à ce la hanche, tenant généralement que la citoyenneté romaine leur soit un objet rituel, par exemple une accordée lors de la guerre sociale de coupe .

Coiffure, vêtements, bijoux, 9Q-88 av.

J.-C.

inscriptions, scènes mythologiques • Toutefois , leur staM rècemment constituent une riche source de obtenu se détériore rapidement renseignements pour les historiens.

quand ils rallient le camp perdant le musée étrusque Guamacci, dans les guerres civiles {88-86 et à Volterra, abrite plus de 83 av.

J.-C).

Le vainqueur, Lucius 600 exemplaires de ces urnes.

Cornelius Sylla , se venge brutalement ~--~----------- '. »