Etre heureux, cela s'apprend-il ? Le bonheur nécessite-t-il un apprentissage ?

« Demande d'échange de corrigé de Riad Malik ( [email protected] ). Sujet déposé : Etre heureux, cela s'apprend-il ? INTRODUCTION : Qu'est-ce que c'est d'être heureux ? L'opinion défini le fait d'être heureux comme une chose favorable, de bon pour la vie.

En grec, « heur » signifie « ce quiarrive » et « eux » signifie « bien ».

En clair, « heureux » se défini comme ce qui arrive de bien, de bon dans nos sensations et pensées.

Quand on se pose laquestion "Etre heureux cela s'apprend t-il ?>>on tente de répondre par la raison aux grandes questions de l'existence humaine.

On se demande par la suitesi la chance elle-même se provoque ? ou encore si être heureux peut se choisir ? ou même, si quelqu'un peut-il m'apprendre à être heureux ? Beaucoup dereformulations se créent à travers cette question qui semble être simple, à première vue, mais qui cache énormément de points d'interrogations.C'est pour cela que dans un premier temps, nous tenterons d'expliquer qu'être heureux ne s'apprend pas (dit-on) comme pourra nous le démontrer lephilosophe Cournot.

Mais peut-être sommes nous allés trop vite dans nos réflexions, et de voir comme le précise l'écrivain Boris Cyrulnik ( Le nouvelObservateur ) qu'être heureux s'apprend, grâce aux différentes voies du bonheur.

La question est certes perplexe, mais que pense Epictète de tout cela ?Pour lui, s'agirait-il d'un apprentissage ou d'un hasard d'être heureux ? C'est ce qu'on tentera d'expliquer dans une troisième partie. Non, être heureux ne s'apprend pas, c'est comme l'amour ou le plaisir.

Cela semble ne pas s'apprendre puisque c'est un état intérieur.

Etre heureux estavant tout un état, un hasard, ce sont des choses qui ne dépendent pas de nous.

Si on devrait prendre un exemple, on prendrai l'exemple de la rencontre del'amour ou encore des amis ou autres qui est un hasard comme explique le philosophe Cournot : « Dans l'histoire, comme dans la vie, le hasard n'est que larencontre inattendue de chaînes causales indépendantes ».

A première vue, par exemple, le pot de fleurs sur la tête du passant : tout est déterminé, maisnon pas nécessaire.

Cournot a analysé le hasard comme point de rencontre de séries causales indépendantes.Le hasard est une notion fuyante.

Nous avons tous, une fois ou l'autre, eu le sentiment de nous trouver devant des faits de hasard.

La réflexion faitapparaître que c'est notre pensée qui fait le hasard.

L'ordre du monde ne dépend pas de nous, ainsi le malheur en effet, est de désirer ce qui ne dépendentpas de nous comme la richesse, le luxe, l'amour, la gloire. Etre heureux ne s'apprend pas directement, puisque c'est un état intérieur fragile, de plus ce sont des choses qui ne dépendent pas de nous.

Boris Cyrulniknous explique les différentes voies du bonheur pour tenter d'apprendre à être heureux. Pourtant oui, être heureux cela peut s'apprendre.

Le hasard, comme la chance ou l'occasion se provoque, se trouve, se cherche.

Il y a tout un apprentissagecomme pour parler, communiquer, écrire… Quand on envisage le bonheur, on veut désigner un état idéal de satisfaction de toutes les tendances,sans manque, ni imperfection, ni cesse ; en ce sens, le bonheur réside dans la béatitude.

Celui qui donne son accord à la nature est heureux.

La recherchedu plaisir est exclue.

Ou le plaisir est contraire à l'ordre du monde et est impossible, ou il est conforme et nous obtenons non pas le plaisir mais le bonheur.L'ordre du monde ne dépend pas de nous.

Ce qui dépendent de nous, c'est notre attitude, notre comportement devant cet ordre du monde : ou je el désire, jeparticipe au monde, et je suis vertueux ou je le refuse, je m'insurge et je suis malheureux.

Or, Boris Cyrulnik nous explique qu'être heureux peut s'apprendregrâce aux voies du bonheur contre les malheurs.

Boris Cyrulnik précise qu'un enfant, à force de ne pas être secouru, il apprend le désespoir, il est incapablede gouverner ses émotions de haine, violences. Chez les stoïciens, « sagesse » signifie « bonheur ».

Après avoir vu les différentes voies du bonheur de Boris C yrulnik, nous allons tenter de savoir cequ'apporte Epictète. Epictète dit : « Il faut toujours distinguer, dans la vie, les choses qui ne dépendent pas de nous ( ce qui nous arrive) et celles qui dépendent de nous ( notrefaçon de réagir avec émotion et haine, ou raison et calme).

Ce qu'il essaie de nous expliquer en fait, c'est qu'il s'agit d'un travail sur soi-même.

Le sage estheureux partout, même dans les pires douleurs ! car son bonheur est de vouloir la nécessité.

Le bonheur a lieu lorsque nous sommes dans un état de calmedégagé des plaisirs et des désirs.

Manifester son bonheur est un devoir, être ouvertement heureux donne aux autres la preuve et l'exemple que le bonheurest possible si l'on sait et veut. CONCLUSION : Pour répondre en partie à la question posée, on peut dire que le bonheur dépend de nous, on peut alors chercher des conditions favorables.

Apprendre à êtreheureux, c'est de donner la part aux autres et avec les autres : amis, amours…Dans la vie, on a tendance à désirer ce que l'on a pas et ainsi on ne peut pas vivre heureux, est-ce des illusions ou rêves creux ? Sujet désiré en échange : Faut-il apprendre à être heureux ?. »