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Étienne Ier " le Saint "régna de 997 à 1038Étienne Ier (de la dynastie des Árpád), connu sous le nom de saint Étienne, régna de 997 à1000 en qualité de prince et de 1000 à 1038, comme roi couronné.

Publié le 23/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Étienne Ier " le Saint "régna de 997 à 1038Étienne Ier (de la dynastie des Árpád), connu sous le nom de saint Étienne, régna de 997 à1000 en qualité de prince et de 1000 à 1038, comme roi couronné. Ce document contient 1938 mots soit 4 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Culture générale.

« Étienne Ier “ le Saint ” régna de 997 à 1038 Étienne Ier (de la dynastie des Árpád), connu sous le nom de saint Étienne, régna de 997 à 1000 en qualité de prince et de 1000 à 1038, comme roi couronné.

Son nom est associé à la fondation de l'État hongrois indépendant ou, plus précisément, à la création de la royauté féodale et de l'Église catholique hongroises.

Pour ses mérites acquis dans ce domaine, il fut canonisé en 1083.

L'historiographie et l'opinion publique hongroises ont, de tout temps, hautement apprécié son rôle et ses activités d'organisateur, mais les documents concernant sa vie et son œ uvre sont fort rares.

Les récits plus ou moins légendaires répandus après sa mort le présentent comme un modèle de “ rex pius ” ;une critique des sources, entreprise à la fin du siècle dernier, et les recherches comparatives effectuées au cours des dernières dizaines d'années ont permis de mieux définir sa personnalité et de la situer dans le contexte historique des pays d'Europe orientale. En effet, au Xe siècle, d'importants changements se produisirent en Europe et, en particulier, dans les territoires situés au nord et à l'est de l'ancien empire carolingien.

Ce fut l'époque de la formation, plus ou moins laborieuse, des États féodaux de Hongrie, de Pologne et de Bohême.

Bien que l'évolution qui précédait la formation des conditions féodales proprement dites eût été plus longue dans ces deux derniers pays, les trois féodalités présentent des analogies certaines, et se caractérisent, en particulier, par un certain primitivisme des rapports socio-économiques qui comportaient de nombreux vestiges hérités des époques précédentes.

En Hongrie, la situation était plus complexe du fait de la présence d'une ethnie hétérogène : les populations essentiellement slaves que les Hongrois avaient trouvées à leur arrivée en Hongrie ne s'incorporèrent qu'au cours des Xe-XIIe siècles à la société des conquérants.

Par ailleurs, les Slaves avaient adopté la religion chrétienne bien avant les Hongrois parmi lesquels un certain paganisme resta vivace même après leur conversion : les Slaves labouraient leurs terres à la charrue, alors que les Hongrois, bien que familiarisés avec l'agriculture à la charrue et avec les différentes formes de la culture des fruits, conservèrent pendant longtemps les vestiges de la transhumance.

Toutes ces différences s'estompèrent graduellement avec les progrès de l'agriculture, mais on en retrouve l'écho jusque dans certaines sources tardives. Bien que considérablement plus bas qu'en France, en Italie du Nord ou dans l'Empire byzantin, le niveau socio-économique des pays d'Europe orientale permit néanmoins l'établissement d'une formation politique relativement stable et la constitution d'États proprement dits.

Ce fait ne fut pas sans importance pour le développement ultérieur et la survie même du peuple hongrois.

L'État protégeait le peuple avec plus ou moins d'efficacité contre les agressions et les visées expansionnistes des voisins et favorisait le développement économique, social et culturel.

Les Hongrois purent ainsi éviter le sort de leurs prédécesseurs qui, faute d'une organisation étatique stable, avaient été incapables de résister à la pression de leurs voisins plus puissants et disparurent sans laisser de traces sur la “ route des peuples ”, c'est-à-dire dans le bassin des Carpathes et dans la région du Danube inférieur. Au Xe siècle, les Hongrois vivaient sous le règne de princes issus de la famille d'Árpád ; ce dernier ayant été à la tête des opérations militaires qui avaient abouti à la conquête du. »

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