ÉthiqueBaruch de SpinozaIIIe partie (proposition fondamentale sur le désir)Proposition VIChaque chose, autant qu'il est en elle, s'efforce de persévérer dans son être.
Publié le 22/05/2020
Extrait du document
«
1 / 2 Éthique
Baruch de Spinoza
IIIe partie (proposition fondamentale sur le désir)
Proposition VI
Chaque chose, autant qu'il est en elle, s'efforce de persévérer dans son être.
[...]
Scolie de la proposition IX
Cet effort, quand il se rapporte à l'Âme seule, est appelé Volonté ; mais, quand il se
rapporte à la fois à l'Âme et au Corps, est appelé Appétit ; l'appétit n'est par là rien
d'autre que l'essence même de l'homme, de la nature de laquelle suit nécessairement ce
qui sert à sa conservation ; et l'homme est ainsi déterminé à le faire.
De plus, il n'y a
nulle différence entre l'Appétit et le Désir, sinon que le Désir se rapporte généralement
aux hommes, en tant qu'ils ont conscience de leurs appétits, et peut, pour cette raison,
se définir ainsi : le Désir est l'Appétit avec conscience de lui-même.
Il est donc établi par
tout cela que nous ne nous efforçons à rien, ne voulons, n'appétons ni ne désirons
aucune chose, parce que nous la jugeons bonne ; mais, au contraire, nous jugeons
qu'une chose est bonne parce que nous nous efforçons vers elle, la voulons, appétons et
désirons .
2 / 2.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Depuis les temps anciens jusqu'aux tentatives de l'avant-garde, la littérature s'affaire à représenter quelque chose. Quoi ? Je dirai brutalement : le réel. Le réel n'est pas représentable et c'est parce que les hommes veulent sans cesse le représenter par des mots, qu'il y a une histoire de la littérature [...] ou pour mieux dire des productions de langage, qui serait l'histoire des expédients verbaux, souvent très fous pour réduire, apprivoiser, nier, ou au contraire assumer ce qui e
- LE DÉSIR HUMAIN "Le désir est l'essence même de l'homme, c'est-à-dire l'effort par lequel l'homme s'efforce de persévérer dans son être." Spinoza, Éthique, 1677. Commentez cette citation.
- Discuter ce jugement de G. Lanson : « Le reproche qu'on pourrait faire à Corneille, ce serait plutôt, tout au contraire de ce qu'on a dit, d'avoir trop exclusivement tiré l'action des caractères : à tel point que sa tragédie a parfois quelque chose de factice, l'air d'un jeu concerté, d'une partie liée et soumise à des conventions préalables. Les personnages ne comptent pas assez avec le hasard et les circonstances... Rien n'intervient qui dérange leur action; et le miracle, préciséme
- Lecture Linaire n*3 Introduction : Juste la fin du monde Deuxième partie scène 3 « tu es là »
- Synthèse XIXème siècle – 2ème partie.