ETHIQUE (2)LA RELATION MEDECIN / MALADEINTRODUCTION.
Publié le 22/05/2020
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ETHIQUE (2)
LA RELATION MEDECIN / MALADE
INTRODUCTION.
Le langage est dans lÕducation car pour se comprendre, il est important de pouvoir donner un sens aux
mots utiliss.
Cette prise de contact doit galement viter lÕcueil, qui est du la formation spcifique du mdecin, qui lui
permet dÕaqurir de trs nombreux mots techniques et dÕutiliser ce que la socit appelle un jargon mdical
difficilement comprhensible.
Trs gnralement, le mdecin coupe la parole au malade et ne prend pas le temps dÕcouter ce que le patient
a lui dire.
Deuxime qualit relationnelle: Faire preuve dÕempathie.
LÕempathie est le fait dÕavoir une coute attentive en montrant quÕon se proccupe de faon vidente des
motions, des valeurs, et des expriences de lÕautre.
Cette empathie est ncessaire pour recueillir le maximum dÕinformations qui permettront au mdecin de
retranscrire les faits rapports par le patient.
Le mdecin dtient donc un savoir qui lui confre un pouvoir vis vis du malade qui lui, ne le dtient pas.
Le savoir rend donc la relation mdecin/malade ingalitaire.
Cette ingalit est encore accrue lorsque le mdecin ralise lÕexamen clinique du malade.
En effet lors de
lÕexamen clinique, le malade est allong sur une table dÕexamen, il est en partie dvtu sans quÕon tienne
compte de sa pudeur, pudeur lgitime.
Dans certains cas, le malade nÕest donc plus une personne sexue
souffrante mais il est transform en un corps.
Cette situation peut tre diffremment vcue par le mdecin: il
peut devenir trs technique et traite alors le malade comme un objet.
Eviter ce comportement est indispensable.
Dans le code de dontologie il est inscrit que le mdecin ne doit
jamais sÕloigner dÕune attitude correcte et attentive envers le malade.
I.
LÕINFORMATION AU PATIENT.
Le diagnostic tant fait, il faut obtenir confirmation de celui-ci par des examens supplmentaires.
Mais il ne
faut pas faire preuve dÕautorit et imposer quoique ce soit au malade sans son consentement.
Il faut informer le patient mais il faut savoir quelles informations lui donner.
Le patient est demandeur
dÕinformations mais a aussi une ide sur la question.
Il faut donc valuer les motions et les valeurs du
malade.
Les explications rigoureuses et compltes ne sont utiles que si elles aident lutter contre la maladie et
sÕadapter la maladie.
Sinon il faut mieux rester simple dans ses propos.
Trois questions:
- Que mÕarrive-t-il ?
- Pourquoi moi ?
- Que va-t-il se passer court et moyen terme ?
En rpondant ces questions, on peut alors donner des explications adaptes aux besoins exprims et
inavous.
Mais les explications doivent tre simples, ordonnes, comprhensibles, permettant dÕviter la confusion
dans lÕesprit du malade.1www.mediprepa.com.
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