État: INTRODUCTION GENERALE
Publié le 19/02/2024
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«
INTRODUCTION GENERALE
Ces dernières années le monde a été ébranlé par les conflits les plus
meurtrières et les plus dévastateurs de toute son histoire.
De nombreux
guerres usent encore en permanence dans certains continents, exemple Afrique
et ne cessent de livrer au monde un spectacle d'erreurs d'atrocités et de
barbarie que la communauté internationale observe médusée.
Les conflits du
Liberia, de la république démocratique du Congo (RDC) de la Somalie du
Soudan, de la Sierra Leone, de la Cote d'ivoire et surtout les sommets de
l'erreur atteints avec le génocide des Tut sis au Rwanda en furent les
illustrations poignantes.
A ce point les problèmes de sécurité continuent d'être
vivement préoccupants dans ce monde.
Le semble marqué de plus en plus de la
violence armée au point d'apparaitre comme son propre bourreau âpres son
affranchissement des tutelles diplomatiques étrangères, la guerre, les coups
d'Etats ou les rebellions semblent être le mode de règlement des différends
auxquelles les protagonistes des crises des continents sont le plus souvent
recouru.
La multiplication des conflits dans le monde constitue aujourd'hui l'un
des principaux défis auxquels doit faire face la communauté Internationale.
Au
premier rang de celle-ci se trouve l'organisation des Nations --Unies (ONU).
Elle
a été créé lors de la conférence de San --Francisco tenue au lendemain de la
seconde guerre mondiale.
Son rôle principal est de maintenir la paix et la
sécurité Internationale ; âpres l'immobilisme de la période de la guerre froide,
l'ONU a sensiblement accru ses activités dans ce domaine.
De nombreuses
opérations de maintien de la paix ont été projetées dans le monde et surtout en
Afrique pour faire face à toute une série de guerre qui ont éclatées à l'intérieur
même des Etats.
La mise en place de ces opérations a permis d'atténuer dans
bien de cas, les tensions sont d'éviter les escalades violentes.
A l'inverse, elles
sont également révélées leurs limites.
En envisageant de réfléchir « sur les
conflits en prenant un drame sur les conflits et leurs modes de résolution ».
Sur
le plan International comme exemple, notre intention n'est pas de proposer des
solutions miracles, mais plutôt de susciter des débats, des réflexions enfin que
notre modeste travail soit complété, enrichi, voire dépassé.
Dans un monde
1
caractérisé par l'internationalisation des relations, ces conflits ont revêtu une
dimension particulière sur la communauté Internationale.
Il est bien évident
qu'on ne peut isoler des conflits internationaux du problème plus large des
conflits en générale qu'ils se manifestent à l'intérieur des Etats ou dans les
rapports entre les éléments composants de la sécurité Internationale.
Dans
cette perspective, il existe une menace permanente contre la paix liée
notamment à la mal gouvernance des Etats, au manque de démocratie et à la
violation des droits de l'homme, le manque d'égard en ver la souveraineté des
peuples, à la misère cumulative des populations et à l'épineux problème des
frontières entre Etats.
Dans un contexte de précarité politique (instabilité des
installations politique), sécurité de l'Etat menacée par l'armée ; économiques
etc....
I.
DEFINITION
Un conflit international est un différend ou une confrontation qui implique deux
ou plusieurs pays.
Ces conflits peuvent être causés par des désaccords
territoriaux, des rivalités politiques, des tensions économiques, des différences
culturelles ou d'autres facteurs.
Les conflits internationaux peuvent prendre
différentes formes, allant des différends diplomatiques aux confrontations
militaires.
Voici quelques exemples de guerres dans le monde actuel : la guerre
qui oppose l’Ukraine et la Russie ; la guerre entre l’Etat israélien et le Hamas.
II.
Les procédures de résolutions internationales
Le système adopté et la politique Onusienne
a) Le système onusien
Ayant pour but principal d'épargner les peuples du monde des atrocités de la guerre
qui, deux fois en l'espace d'une vie humaine a infligé à l'humanité d'indicibles
souffrances, l'Organisation des Nations Unies s'efforce de réaliser cet objectif en
remplissant une triple mission : mission en amont qui consiste à prévenir les différends
internationaux avant qu'ils ne surgissent ; à défaut, régler ou amener à régler
pacifiquement ceux qui peuvent surgir ; enfin, au cas où le différend risque de
dégénérer ou a effectivement dégénérer en conflit armée, prendre des mesures de
2
police collectives pour empêcher ou faire cesser le recours à la force.
Pour ne pas
déborder les limites de notre sujet qui ne traite que du règlement pacifique des
différends internationaux, nous nous limiterons dans cette section aux mécanismes
dont disposent les Nations Unies pour régler pacifiquement les litiges avant leur
dégénérescence en conflits armés, ou ceux n'impliquant pas le recours à la contrainte
armée (A).
La pratique de l'Organisation nous permettra par ailleurs de mieux
appréhender les différends mécanismes onusiens du maintien de la paix et de la
sécurité internationales.
b) La pratique des Nations Unies
Pour s'acquitter au mieux de sa principale mission du maintien de la paix et de la
sécurité internationales, l'Organisation des Nations Unies a été conduite durant son
existence à multiplier les organes subsidiaires que le Conseil de Sécurité et l'Assemblée
Générale ont la faculté de créer.
Le rôle actif qui n’a cessé de jouer les Secrétaires
Généraux de l'Organisation ont par ailleurs contribué à apaiser maintes tentions de par
le monde qui, sans leur intervention, auraient dégénéré en conflits ouverts.
Règlement pacifique des différends
A côté de la négociation qui le point de passage obligé pour tout contentieux
les modes de règlement des différends visent à dépasser le face à face des
États en conflit pour faire intervenir un tiers impartial dans un cadre
diplomatique ou institutionnel.
Au terme de l'article 1 er de la convention pour
le règlement des conflits internationaux signé à la Haye le 18 octobre 1907).
«
En vue de prévenir autant que possible le recours à la force dans les rapports
entre les états, les puissances contractantes parviennent d'employer tous leurs
efforts pour assurer le règlement pacifique des différends internationaux » A
l'époque contemporaine, l'interdiction de l'emploi de la force dans les relations
internationales est hissée au niveau d'une norme impérative de valeur très
large.
Parallèlement ; cette obligation pour les 10 Mode de résolution des
conflits Michel Deyra page 195.
Patrick Dalliet et Alain Pellet droit international
public page 822 (voir CIJ) dans l'arrêt du 27 juin 1986 recueil page 145 états
de résoudre les conflits par des moyens pacifiques, acquiert le même caractère
3
impératif.
Dans l'état actuel de son développement, la société internationale ne
peut exiger les parties à un différend aboutissent à un règlement effectif.
Toutefois, la tendance est de multiplier les pressions en ce sens, par le recours
à des procédures diplomatiques souvent collectives ou par un meilleur
encadrement juridique.
Le recours aux divers modes de règlement pacifique des
différends doit se faire de bonne foi, et avec la volonté d'aboutir (voir la
négociation) les modalités de règlement pacifique font elles-mêmes l'objet
d'une normalisation par le biais de conventions multilatérales ou de modèles de
règles.
Le droit international général ne contient pas d'obligation pour les États
de faire usage de tell modalité de règlement pacifique plutôt de telle autre.
Aujourd'hui l'article 33 de la charte des nations unies dresse une liste non
limitative des modes de règlement sans en imposer aucun : « les parties a tout
différend dont la prolongation est susceptible de menacer le maintien de la paix
et de la sécurité internationale doivent en rechercher la solution avant tout par
voie de négociation , d'enquête , de médiation , de conciliation , d'arbitrage , de
règlement judiciaire , de recours aux organisations ou accords régionaux , ou
par d'autre moyens pacifiques de leurs choix » Elles peuvent prendre leurs
libertés de choix, mais seulement dans la mesure où elles se sont engagées à
l'avance par la voie conventionnelle à se soumettre à un procédé déterminé de
règlement .
On a suggéré que la distinction principale devait opposer les
différends politiques et les différends juridiques, chaque type de conflit étant
susceptible de modalités différentes de règlement.
Mais il n'a jamais été
possible de justifier une différence de nature telle que chaque type de
différends ait un champ, d'application, propre : tout conflit international est à la
fois politique et juridiques, seule la pondération des aspects politiques et
juridiques varie.
Face à cette impasse, on a tenté d'opposer les procédés
juridiques ceux qui sont destinés à trancher le différend sur la base du droit et
les procédé politiques qui autorisent la prise en considération d'arguments
d'opportunité.
Dans point de vue juridique, il est une distinction qui présente
une relative clarté et dont la portée moins contestable que les précédentes.
Elle
consiste à opposer les modes de règlements qui permettent d'imposer une
solution aux parties à un différend et ceux par le quels une solution leur est
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seulement proposée, qu'ils ne sont pas tenus de respecter sous cette réserve,
on est conduit à distinguer deux grandes catégories de règlements des
différends, en combinant le critère de la portée juridique de la solution et son
fondement en opportunité ou en droit.
Section I
A.
Les procédures non juridictionnelles
C'est l'approche la plus classique, puis que....
»
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