Estonie (2002-2003): Turbulences politiques
Publié le 15/09/2020
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Estonie 2002-2003
Turbulences politiques
À compter de 2001, l'Estonie a connu des turbulences politiques, qui
n'ont toutefois pas entravé ses
progrès, notamment économiques (en 2002, la croissance du PIB a é
té de 5,0 %).
En septembre 2001,
l'élection à la tête de l'État d'Arnold Rüütel a ét
é suivie d'une crise gouvernementale qui a mené au
pouvoir, en janvier 2002, une coalition de deux partis.
Malgré leurs
idées opposées, le Parti du centre
(populiste) et le Parti de la réforme (néolibéral) ont ré
ussi à conduire le pays jusqu'au scrutin législatif du
2 mars 2003.
La campagne des législatives a été axée sur la politique fis
cale, l'un des seuls sujets de conflits.
Les
élections ont été marquées par l'effondrement des partis rus
sophones, la majorité des formations
politiques ayant élargi leur cible électorale en s'adressant aux R
usses d'Estonie.
Elles ont par ailleurs porté
au pouvoir une coalition de centre droit, composée de Res Publica –
laquelle, créée en 2002, a enregistré
une montée en puissance rapide –, du Parti de la réforme et de
l'Union populaire.
Ces changements intérieurs n'ont en rien affecté les priorités
extérieures de l'Estonie : son entrée dans
l'OTAN (Organisation du traité de l'Atlantique nord) – l'invitat
ion a été lancée lors du «sommet» de
Prague des 21 et 22 novembre 2002 – et dans l'Union européenne (U
E) – les négociations ont pris fin lors
du «sommet» de Copenhague des 12 et 13 décembre 2002, fixant la
date d'adhésion au 1er mai 2004, et
le traité d'adhésion a été signé le 16 avril 2003 (le ré
férendum sur l'adhésion à l'UE était prévu le 14
septembre 2003).
L'Estonie n'en demeurait pas moins le plus eurosceptiq
ue des pays candidats, ce qui
préoccupait le gouvernement..
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