Estonie (1992-1993)
Publié le 15/09/2020
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Estonie 1992-1993
L'année 1992 avait mal commencé en Estonie, secouée par une gra
ve crise économique et énergétique et
le rationnement du pain.
Face à cette situation et confronté aux d
issensions au sein du Parlement, le
Premier ministre Edgar Savisaar s'était trouvé acculé à la d
émission le 23 janvier 1992.
Il a été remplacé
par le gestionnaire Tiit Vähi qui a amorcé une timide politique de
réformes.
Le 20 juin 1992, l'Estonie est devenue la première des ex-républiq
ues soviétiques à se doter de sa
monnaie, convertible.
La couronne estonienne, qui a remplacé le roubl
e russe en l'espace d'un week-end,
a été indexée sur le mark allemand et s'est stabilisée au ta
ux officiel de 8 couronnes pour 1 mark.
L'introduction d'une monnaie forte a précipité la réforme de l'
économie et de la production.
L'industrie
lourde et bon nombre de grandes entreprises se sont retrouvées au bor
d de la faillite.
En revanche le
commerce, et notamment les services, ont connu un essor formidable, enco
uragé par le traditionnel flux
touristique venu de la Finlande, distante de seulement 80 kilomètres
de Tallinn.
En novembre, le
gouvernement a lancé une première série de privatisations à
l'allemande (38 grandes entreprises) qui n'a
pas eu le succès escompté.
Le 28 juin 1992 plus de 90% des électeurs estoniens ont voté pour
la nouvelle Constitution, élaborée non
sans difficultés par une Assemblée constituante composée pour m
oitié de députés du Conseil suprême de
type soviétique et des membres du Congrès des citoyens, une Assemb
lée élue par les seuls citoyens de
l'Estonie d'avant-guerre et leurs descendants.
Lors des élections par
lementaires, le 20 septembre 1992,
les partis du centre droite ont remporté la majorité.
Seuls les ci
toyens de la première république
estonienne et leurs descendants avaient le droit de vote.
La plupart des
600000 russophones arrivés
après la guerre, à la suite de l'occupation soviétique et consi
dérés comme "occupants" n'ont pas pu
participer au scrutin.
Les relations interethniques se sont considérablement dégradées
en juin 1993 à la suite de l'adoption
d'une loi sur les étrangers demandant aux "non-citoyens" - en majorit
é russophones - de choisir entre la
citoyenneté estonienne ou de rester étrangers, munis d'un permis d
e séjour.
Après l'adoption de la loi,
jugée "discriminatoire" par Moscou, les conseils municipaux des ville
s russophones de Narva et de
Sillamäc ont organisé un référendum de protestation sur un "
statut territorial autonome", déclaré illégal
par les autorités de Tallinn.
La loi d'acquisition de la nationalité
, entrée en vigueur le 25 février 1992
prévoit une période de résidence de trois ans, assortie d'un te
st de langue et d'une déclaration
d'allégeance à la république estonienne.
Le 5 octobre 1992, Len
nart Meri, écrivain, ancien ministre des
Affaires étrangères et ambassadeur en Finlande, a été élu
président par le Parlement; le très populaire
président sortant, du Conseil suprême, Arnold Rüütel, avait
pourtant remporté la majorité des voix lors du
premier tour au suffrage universel.
Les négociations sur le retrait des 6000 militaires russes encore sta
tionnés dans la plus petite des
républiques baltes ont piétiné.
La Russie a associé le dé
part de son armée à la fin des "violations des
droits de l'homme" dont elle a estimé victime la minorité russopho
ne qui représente 38% de la population
et qui est surtout concentrée à Tallinn et à Narva, dans le nor
d-est du pays.
En 1992-1993, les relations
avec Moscou étaient au plus bas.
L'introduction d'un régime de vis
a strict pour les Russes et tous les
habitants des pays de la Communauté d'États indépendants (CEI)
, le 1er juillet 1992, n'a pas arrangé les
choses..
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