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Est-il vrai de dire que l'homme a des désirs quand l'animal n'a que des besoins ?

Publié le 04/09/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Est-il vrai de dire que l'homme a des désirs quand l'animal n'a que des besoins ?. Ce document contient 1023 mots soit 3 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Philosophie.

« e&t-iL vrai de d ire qu e r hom me � d e& dé6ira q uand L 'animal n' a que de& beaoim? L:opposition entre besoin et désir est classique : le premier relève d'une exigence de la nature et présente par là même un caractère de nécessité; le second relève de la culture, de l'artifice, ce en quoi son objet a quelque chose de contingent.

La cause semble donc entendue : il semble vrai de réduire l'animal à la sphère bornée du besoin et d'affirmer que l'homme, par lé désir, recherche autre chose que ce dont il a physiquement, biologiquement, besoin.

Toutefois, besoin et désir ayant eri commun d'être des structures de manque, ne peut-on pas penser besoin et désir en termes de parenté et de continuité plutôt que d'opposition et de rupture? Ne pourrait-on pas en effet voir dans le besoin animal une préfiguration du désir humain, dans le dynamisme de la vie l'éveil de la négativité propre à l'Esprit? Inversement, le milieu humain transformé par le désir n'engendrerait-il pas de nouveaux besoins, spécifiquement humains, et issus des buts que l'homme se donne par le désir? Ce rapport dialectique, pensable, entre désir et besoin, nous autorise-t-il cependant à nier qu'il y ait une différence de nature entre désir et Besoin? Est-il en effet possible de mettre sur le même plan l'inquiétude constitutive de la conscience humaine et le comportement automatique de l'animal assurant placidement sa survie? Le besoin étant marqué du sceau de la stricte nécessité biologique et le désir du sceau de la contingence sociale, culturelle, historique, il semble certes vrai de dire que l'animal n'a que des besoins, alors que l'homme désire au-delà de la limite de ses stricts besoins.

L:animal, régi par la passion naturelle d'amour de soi, n'a que des besoins d'ordre physique et biologique : besoin de nourriture, de repos, d'abri, besoin spécifique de reproduction.

Il est, comme le définit Rousseau !Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes), une « machine ingénieuse» : les stimuli sensoriels entraînent automatiquement un comportement adapté en présence de l'objet apte à assurer sa survie harmonieuse au sein du milieu.

La conduite de l'animal, propre à satisfaire le manque qu'est le besoin, est celle d'un automate.et cet automatisme ne se met en mouvement qu'en présence de l'objet du besoin.

De même, la conduite de consommation le plongera dans la léthargie de l'asso uvissement.

L:animal, qui n'est pas libre, ne peut s'écarter du comportement rigide et stéréotypé de l'instinct.

Il n'a aucun pouvoir d'écart par rapport à la règle naturelle et à ce qu'elle lui prescrit.

De même, ne possédant pas de langage, il ne. »

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