Est-il vrai d'affirmer que, dans Le Survenant, le bonheur réside dans le nomadisme ?
Publié le 17/05/2020
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Est-il vrai d'affirmer que, dans Le Survenant, le bonheur réside dans le nomadisme ?Point de vue : Oui, il est vrai d'affirmer que, dans Le Survenant, le bonheur réside dans le nomadisme.Argument principal 1Pour le Survenant, le bonheur réside dans le nomadisme puisqu'il lui permet une grande liberté.Sous-argument 1.1: Le nomadisme donne au Survenant la liberté d'agir.Sous-argument 1.2: Le nomadisme donne au Survenant la liberté de s'en aller quand il veut.Sous-argument 1.3: Le nomadisme donne au Survenant la liberté de prendre des risques.Argument principal 2Pour le Survenant, le bonheur réside dans le nomadisme puisqu'il lui permet de découvrir.Sous-argument 2.1: Le nomadisme donne au Survenant l'opportunité d'élargir ses capacités.Sous-argument 2.2: Le nomadisme donne au Survenant l'opportunité de connaitre une nouvelle culture.Sous-argument 2.3: Le nomadisme donne au Survenant le rêve des nouveaux terres.
Étape 2 : RédactionPour le Survenant, le bonheur réside dans la découverte.
L'apprentissage d'un nouveau métier, d'une nouvelle culture, la découverte de nouveaux coins de terre, leSurvenant y tient très chèrement.
On sait que le Grand-dieu-des-routes est habile, qu'il possède plusieurs métiers, qu'il est très fort et qu'il aime chanter et jouer dupiano.
Pour lui pourtant, ce n'est pas assez…il veut sans cesse continuer à apprendre.
Suite à un entretien avec Angelina où elle lui suggère de gagner de l'argent enchassant le rat d'eau, il se met à la tâche immédiatement.
D'abord, « le Venant voulut chasser le rat musque tout de suite, sans tendre des pièges, sans amener Z'yeux-ronds et sans prendre conseil de personne » (p.
141), mais après une défaite totale où il n'a attrapé qu'un seul et unique rat, il accepte alors les conseils de Didace.
Sasoif de découvrir le pousse à élargir ses connaissances.
Et c'est ainsi aussi vrai dans le champ culturel.
À plusieurs reprises, le Survenant joue de l'harmonium etchante des chansons.
Pourtant, la plupart du temps, les gens de Chenal du Moine « n'y comprit rien, sinon que l'air en était enlevant et que les pieds d'eux mêmebattaient la mesure sur le plancher.
» (p.
58) On peut imaginer que n'importe où il se trouve, il apprend de nouvelles chansons pour les faire siennes.
Mais, comme lesgens de Chenal du Moine nous démontrent, il y a une limite à leur connaissance culturelle.
Son besoin de nouveauté et découverte lui est fourni seulement par lenomadisme.
Pour le Survenant, la découverte de nouveaux endroits lui est aussi importante.
La vie nomadique, représentée dans plusieurs métaphores, ensorcelle leSurvenant : Les gipsy qui répondent à leurs désirs, les « grands rassemblements d'oiseaux sauvages attendant du ciel le signal de la migration vers le sud » (p.
65) etles images utilisées pour décrire le fleuve qu' « [il] aime à regarder passer, […] de l'eau qui s'en va vers des pays qu' [il verra] un jour… » (p.
168).
À chacune desmétaphores, le Survenant rêve de découvertes et d'aventures.
En plus, lorsque le cirque arrive à Sorel, le Survenant, « tout excité » (p.
172), voit défiler devant sesyeux non seulement des animaux exotiques comme des éléphants et des phoques, mais aussi «[t]oute la jungle.
Et le Far West.
L'Asie.
L'Afrique.
Le monde.
Le vastemonde.
Et puis la route… » ( p.
172) Pour le Survenant, le cirque n'est pas un divertissement, mais plutôt l'attrait et l'attirance de l'inconnu.
La gradation des nomsillustrent le désir grandissant du Survenant… il ne veut pas seulement découvrir le Québec, ni le Far West… même pour lui le monde entier n'est pas suffisant.
Maisla route, le nomadisme, la découverte, c'est là où réside le bonheur.
Nombre de mots [466]
Conclusion
Somme toute, il est possible d'affirmer que le bonheur réside dans le nomadisme pour le Survenant.
Ce bonheur naît dans la liberté de faire ce qu'il veut sans aucunecontrainte de sa vie et réside dans l'abondance de ses découvertes.
Le Survenant, reconnu comme étant le dernier roman du terroir québécois, dépeint le choc desvaleurs, souvent contradictoires, qu'engendrent le sédentarisme paysan (traditions, responsabilités) et le nomadisme (liberté, sans attache aucune).
Ce n'est passeulement une question du bonheur, mais du malheur de tradition et de responsabilité qui demande une vie sédentaire..
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